Ce soir le Jt de 20h de France 2 du 20.09.22 a interviewé à visage découvert des Ukrainiens pro-russe dans le village de Lyman risquant d'être repris par la contre-offensive éclair de l'armée ukrainienne et ses bataillons néonazis. Le reportage s'intitule "La peur change-t-elle de camp en Ukraine ?" et se situe dans la région de Lyman encore contrôlée par les Russes.
Trois personnes ont été interviewées affichant leur soutien aux forces russes. Un homme se demande face caméra ce qui va leur arriver si les forces ukrainiennes reprennent le village. En voix-off, le commentaire explique "Les Russes se sont emparés de Lyman fin mai, cet homme les soutient, aux tirs s'ajoute pour lui une nouvelle peur : le retour des Ukrainiens". Inutile de dire que le risque de représailles par les Forces armées ukrainiennes n'est pas négligeable. Mais pour l'instant la rédaction de la chaîne ne semble pas trop s'en soucier malgré qu'elle semble parfaitement au fait des représailles possibles.
Selon Karine Bechet-Golovko., une vague de répression s’abat véritablement, sur les habitants de Kharkiv, qui n’ont pas pu ou voulu partir avec l’armée russe. Tout d’abord, le phénomène est reconnu par les groupes pro-ukrainiens eux-mêmes, qui l’attribuent « à la population », dans le style « les bons contre les méchants ».
Il se trouve que les mêmes jeunesses ukrainiennes ont été mises en exergue, de façon pour le moins polémique, sur la chaîne d'Etat France 2 tout comme les groupes d'extrême droite qui opèrent en Ukraine et qui sont considérés par Moscou comme des groupes "néonazis".
Lire notamment
- Ukraine : Quand France 2 essaye de faire une réédition de Aliocha et se retrouve avec celle des jeunesses hitlériennes (Donbass Insider)
- Dans son reportage sur les enfants ukrainiens, France 2 diffuse sans s'en apercevoir une image de deux jeunes filles faisant le salut Nazi pour copier les grands qui font la guerre. France 2 dément !(Vidéo)
- Ukraine. Le Jt de 20h de France 2 diffuse un reportage complaisant sur le groupe d'extrême droite "Secteur Droit" que Poutine qualifie de "néonazi"