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Après un nouveau putsch militaire au Burkina Faso, l'ambassade de France et l'Institut français ont été pris pour cible par des manifestants accusant la France de soutenir l'ancien chef de la junte

par France 2 / Maderpost 2 Octobre 2022, 11:45 Burkina Faso Putsch Junte Françafrique Russafrique France Russie Manifestation Articles de Sam La Touch

Jt France 2 13h, 2.10.22 Burkina Faso : l'ambassade française prise pour cible par les manifestants

Au Burkina Faso, deux symboles de la France ont été attaques, dans la soirée du samedi 1er octobre : l'ambassade à Ouagadougou, et l'Institut français, dans l'Ouest du pays. Ces violences ont été condamnées par le quai d'Orsay. 
Devant l'entrée sécurisée du bâtiment, des pneus incendiés, des fenêtres et des cameras détruites : un déchaînement de violence contre l'ambassade française de Ouagadougou (Burkina Faso). Au même moment, à Bobo-Dioulasso (Burkina Faso), un institut culturel français a été pris pour cible. Anne-Claire Legendre, porte-parole du ministère des Affaires étrangers, a appellé à la prudence pour les "4 000 Français résidents ou de passage au Burkina Faso".  "Nous ne sommes pas d'accord pour l'impérialisme"

Depuis 48 heures, le Burkina Faso connait un nouveau putsch militaire, annoncé en direct à la télévision. Le président du pays, arrivé au pouvoir par un coup d'État en janvier, n'est plus apparu. Les putschistes accusent la France de le protéger. Sur les réseaux sociaux, Paul-Henri Damiba réfute ces accusations, tout comme les autorités françaises. Pas de quoi calmer la colère des manifestants. "Nous ne sommes pas avec les accords français. Nous ne sommes pas d'accord pour l'impérialisme", s'écrit l'un d'eux. Des pancartes hostiles à la France ont été brandies dans la foule. 

Burkina – L’ambassade de France a été prise pour cible par des manifestants après le coup d’Etat
Maderpost, 2.10.22

Les putschistes pensent que le chef de la junte, démis vendredi du pouvoir après un coup d’Etat militaire, préparerait une “contre-offensive” depuis “la base française de Kamboinsin”, un camp militaire proche de Ouagadougou, ce que la France dément. 

BURKINA FASO – La situation était de plus en plus tendue au Burkina Faso. En fin d’après-midi, samedi 1er octobre, deux institutions françaises ont été prises pour cible par des manifestants : un incendie s’est déclaré devant l’ambassade de France à Ouagadougou et un autre devant l’Institut français à Bobo-Dioulasso, selon des témoins dans cette ville de l’ouest du pays.

La confusion règne, après une déclaration de l’armée ne reconnaissant pas la prise du pouvoir, la veille, par des militaires qui avaient annoncé avoir démis le chef de la junte, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba.

Dans sa première réaction depuis vendredi soir, l’Etat-major général des Armées a reconnu traverser “une crise interne”, mais précisé que les “concertations” se poursuivaient.

De leur côté les putschistes ont affirmé samedi après-midi dans une allocution télévisée que le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba préparait une “contre-offensive” depuis “la base française de Kamboinsin”, un camp militaire proche de Ouagadougou où des forces spéciales françaises forment leurs homologues burkinabè. 

Le ministère des Affaires étrangères français a démenti formellement toute implication dans les évènements en cours depuis hier au Burkina”...

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