La revue The Lancet défend une théorie dangereuse selon laquelle les êtres humains ne valent pas plus que les rats
Article originel : Lancet Pushes Dangerous Theory That People Are Worth No More Than Rats
Par David Bell
Daily Sceptic, 17.03.23
Il existe différents degrés de folie acceptable, mais en général, vous ne voudriez pas qu'une personne qui pense qu'un crapaud a la même valeur intrinsèque que votre mère prenne en charge sa maladie d'Alzheimer. Vous ne voudriez pas d'une personne qui assimilerait la valeur de votre fille à celle d'un rat pour décider de lui injecter un médicament encore à l'essai, tel qu'un vaccin à ARNm. Ou peut-être le voudriez-vous, car vous êtes peut-être d'accord avec l'éditorial du Lancet de janvier 2023 qui les met sur un pied d'égalité, en insistant : "Toutes les vies sont égales et ont la même importance".
Quel que soit le système de valeurs que vous appliquez aux autres humains, il est important de comprendre que la santé publique internationale est actuellement dominée par une telle rhétorique, voire une telle pensée. Cela influencera grandement la société et votre santé au cours des prochaines décennies.
The Lancet est l'une des revues médicales internationales les plus influentes. Le passage ci-dessus n'est pas pris hors contexte. L'éditorial recommande de changer la façon dont la société est gérée :
Adopter une approche fondamentalement différente du monde naturel, une approche dans laquelle nous nous préoccupons autant du bien-être des animaux non humains et de l'environnement que de celui des humains.
Pour comprendre l'évolution de la santé publique au cours des dernières années et les raisons de la réaction à la Covid, il est important de décortiquer ce court éditorial. Pourquoi les professionnels de la santé ont-ils recommandé de priver les enfants du droit de jouer ensemble et de contraindre les femmes enceintes à se faire injecter de nouveaux produits pharmaceutiques qui se transmettent au fœtus ? La réponse réside en partie dans le dogme qui domine aujourd'hui les institutions de santé et les revues qui prétendent les informer.
Le concept selon lequel la santé humaine est influencée par l'environnement est aussi vieux que la société elle-même. Le label "One Health" (une seule santé) y a été attaché il y a quelques décennies pour englober les avantages d'une approche plus écologique et holistique de la santé publique. La tuberculose bovine affectera moins les humains si elle est contrôlée plus efficacement chez les bovins. Le bien-être de l'homme sera amélioré si la préservation des forêts maintient les précipitations et l'ombre au niveau local, améliorant ainsi la production agricole et animale. Rares sont ceux qui ne sont pas d'accord.
De nombreuses croyances religieuses tiennent également la nature en haute estime. Les jaïns et certaines écoles bouddhistes considèrent que l'homme doit minimiser les dommages causés aux animaux, en adoptant un régime végétarien strict et en prenant des mesures pour éviter de tuer des vers de terre. Le judaïsme et les croyances apparentées considèrent que toute la nature est l'œuvre de Dieu et que, si l'homme a la souveraineté sur les animaux, il a aussi l'obligation d'entretenir le monde que Dieu a créé. Ces religions ont une vision strictement hiérarchique.
La différence avec le dogme actuel de One Health est qu'il ne se contente pas de vénérer la nature, mais qu'il considère l'homme comme une créature parmi d'autres créatures égales. One Health en 2023, comme l'explique le Lancet, implique "un changement révolutionnaire de perspective". Les rédacteurs du Lancet demandent en particulier que les animaux soient considérés sur un pied d'égalité avec les humains, en renonçant à la vision "purement anthropocentrique" ou hiérarchique défendue par d'autres religions respectueuses de la nature.
C'est en insistant sur l'équité entre les espèces que l'argument actuel en faveur d'une seule santé commence à s'enliser. La préservation d'un écosystème (bonne chose) exige que d'autres animaux prédateurs infligent à nombre de ses habitants des douleurs et des souffrances considérables (terrible chose pour les victimes). On ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre. Par conséquent, si l'on veut que les animaux soient traités comme les humains, il faut soit séparer les animaux de leurs prédateurs naturels, soit abandonner les humains à la cruauté de la nature.
The Lancet commence par citer en exemple l'attention portée à la terre par les peuples indigènes. Il préconise ensuite que nous abandonnions les régimes alimentaires indigènes dominés par la viande, en citant la Commission EAT-Lancet selon laquelle elle
...adopte une approche équitable en recommandant aux gens de passer d'un régime à base d'animaux à un régime à base de plantes, ce qui est bénéfique non seulement pour la santé humaine, mais aussi pour la santé et le bien-être des animaux.
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Traduction SLT