Deux pages des "Manuscrits de l'Institut de France" de Léonard de Vinci, photographiées à la Villa La Loggia à Florence, le 14 mars 2023. AFP - MARCO BERTORELLO
Léonard de Vinci, auteur de la Joconde et symbole de la Renaissance, n'était en fait qu'à moitié italien, a affirmé mardi à Florence un éminent universitaire, selon lequel la mère du génie était une esclave circassienne.
Alors que jusqu'ici la mère de Léonard était présentée comme la fille d'un paysan toscan, Carlo Vecce, un spécialiste de la Renaissance et professeur à l'université de Naples, a conclu de ses recherches dans les archives de la ville de Florence que celle-ci avait une histoire bien plus tourmentée confinant au romanesque.
"C'était une femme qui a été enlevée dans son pays d'origine dans les montagnes du Caucase, vendue et revendue plusieurs fois à Constantinople puis à Venise, et elle est enfin arrivée à Florence où elle a rencontré un jeune notaire, Pierre de Vinci", a-t-il expliqué dans un entretien avec l'AFP.
"Leur fils se nomme Léonard", lâche dans un sourire celui qui s'est inspiré de ce parcours pour le moins extraordinaire pour écrire un roman racontant l'odyssée de cette femme jusqu'ici méconnue, intitulé "Le sourire de Catherine - La mère de Léonard de Vinci"...