La gauche tunisienne sans voix après l’arrestation de Ghannouchi
Orient XXI/ Mondafrique, 25.04.23
Avec l’arrestation de Rached Ghannouchi le 17 avril 2023, la gauche tunisienne semble avoir reçu son coup de grâce. Un article d’Orient XXI signé HAKIM FEKIH
Ennemi numéro un des différents courants qui la composent, le leader du parti islamiste Ennahda est considéré comme le principal responsable du naufrage politique du pays. De plus, une grande partie de cette gauche l’accuse d’être responsable de la mort de Chokri Belaïd, leader du Parti des patriotes démocrates (Watad), et de Mohamed Brahmi, leader du parti du Courant populaire, tous deux figures de premier plan de la coalition du Front populaire entre 2012 et 2013, assassinées respectivement le 6 février et le 25 juillet 2013...