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Une ministre britannique demande l'emprisonnement des patrons de médias sociaux qui ne censurent pas certains discours (ICH)

par Jonathan Turkey 23 Avril 2023, 14:30 Censure Donelan Hillary CLinton Réseaux sociaux Musk UE Grande-Bretagne Médias Articles de Sam La Touch

Une ministre britannique demande l'emprisonnement des patrons de médias sociaux qui ne censurent pas des discours
Article originel : UK Minister Calls for Jailing Social Media Bosses Who Do Not Censor Speech
Par Jonathan Turkey
Information Clearinghouse, 22.04.23

Comme nous l'avons vu précédemment, après que Musk ait décidé d'acheter Twitter, Hillary Clinton a appelé les pays européens à forcer les entreprises de médias sociaux à censurer les Etatsuniens.  L'Union européenne a rapidement réagi en menaçant M. Musk et d'autres dirigeants. Aujourd'hui, la secrétaire d'État à la technologie et aux sciences, Michelle Donelan, a annoncé son intention d'emprisonner les dirigeants des médias sociaux s'ils ne parviennent pas à censurer les contenus dits "préjudiciables" sur leurs sites web. Bien entendu, c'est le gouvernement qui déterminera ce qui est jugé trop nuisible pour que les citoyens le voient ou l'entendent.
 

Mme Donelan cherche à faire arrêter des discours dans le cadre du projet de loi britannique sur la sécurité en ligne, un projet de loi de censure draconien qui interdirait effectivement le cryptage de bout en bout pour les utilisateurs privés d'Internet.

Le projet de loi fait appel à l'Ofcom, l'autorité britannique de régulation de l'audiovisuel, pour censurer "toutes les formes d'expression qui répandent, incitent, promeuvent ou justifient la haine" sur la base de diverses caractéristiques progressistes, dont le transgendrisme. Le gouvernement peut donc censurer toute personne qu'il considère comme promouvant ou justifiant la haine à l'encontre de pratiquement n'importe quel groupe. Ceux qui ne censurent pas peuvent maintenant être rassemblés par Donelan et ses sbires.

Selon un rapport du Telegraph, les entreprises risquent également des amendes allant jusqu'à 10 % de leur chiffre d'affaires global si elles osent ignorer les demandes de la Grande-Bretagne de supprimer préventivement ou d'obscurcir les messages violant son futur régime de censure.

Le déclin de la liberté d'expression au Royaume-Uni préoccupe depuis longtemps les défenseurs de la liberté d'expression. Un homme a été condamné pour avoir envoyé un tweet en état d'ébriété faisant référence à des soldats morts. Un autre a été arrêté pour un t-shirt anti-police. Un autre a été arrêté pour avoir traité le petit ami irlandais de son ex-petite amie de "lutin". Un autre encore a été arrêté pour avoir chanté "Kung Fu Fighting". Un adolescent a été arrêté pour avoir manifesté à l'extérieur d'un centre de scientologie avec une pancarte qualifiant la religion de "secte".

Récemment, nous avons évoqué l'arrestation d'une femme qui priait pour elle-même près d'une clinique d'avortement. Dans le cadre de cette répression de la liberté d'expression, les tribunaux anglais ont criminalisé les "idéologies toxiques".

Donelan n'est que la dernière voix d'une génération montante de censeurs. Ces fonctionnaires affichent fièrement leur intention de réduire au silence ou d'emprisonner ceux qui ont des opinions divergentes. Pourtant, ils le font au nom de la tolérance. C'est pourquoi la liberté d'expression est en chute libre en Europe et c'est pourquoi nous devons rester vigilants dans ce pays pour résister à des personnalités comme Clinton qui veulent introduire la censure européenne sur nos côtes.

Traduction SLT

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