Fausses allégations du Lancet concernant le vaccin contre la Covid-19 : Un appel à la rétractation
Article originel : False Covid-19 Vaccine Claims by Lancet: A Call for Retraction
PANDA, 22.05.23
En raison de l'importance de la question des vaccins Covid-19 pour la société dans son ensemble, PANDA demande à Lancet de rétracter un article de référence dont les hypothèses sont manifestement erronées.
Au rédacteur en chef du Lancet
Le 23 juin 2022, la revue Lancet Infectious Diseases a publié un article de Watson et al. intitulé Global Impact of the first year of COVID-19 vaccination : a mathematical modelling study[1] Les auteurs de cet article "ont estimé que les vaccinations ont permis d'éviter 14,4 millions de décès dus au COVID-19 dans 185 pays et territoires entre le 8 décembre 2020 et le 8 décembre 2021". Cette estimation est si incroyablement élevée que l'article devrait être rétracté par The Lancet. L'impossibilité évidente de cette estimation peut être démontrée par l'un des cinq calculs relativement simples suivants.
Premièrement, l'OMS signale qu'au 17 février 2023, il y avait "756,5 millions de cas confirmés de COVID-19, dont 6,84 millions de décès"[2], ce qui donne un taux de létalité global de 0,9 %. À ce rythme, si les vaccins Covid avaient permis d'éviter 14,4 millions de décès en l'espace d'un an, ils auraient également dû prévenir 1,59 milliard de cas confirmés au cours de la même année. Or, ce chiffre est plus de deux fois supérieur au nombre total de cas en trois ans, ce qui signifie qu'il faudrait multiplier par six le nombre de cas confirmés depuis le début de l'ère Covid. Par conséquent, sur la base du CFR global, il est impossible que les vaccins aient permis d'éviter 14,4 millions de décès.
La situation reste inchangée si l'on utilise les données antérieures au lancement des vaccins. L'OMS indique qu'au 28 décembre 2020, il y avait eu 84,9 millions de cas et 2,0 millions de décès. Cela donne un TFC de 2,4 %. Pour éviter 14,4 millions de décès à ce rythme, il faudrait prévenir 611 millions de cas, c'est-à-dire multiplier par 7 le nombre d'infections et de décès en 2021 grâce à Covid.
Deuxièmement, il est bien établi que le taux d'infection mortelle (IFR) de Covid dépend de l'âge. Par exemple, le BMJ a publié le 26 octobre 2020 un article indiquant que "les centres américains de contrôle et de prévention des maladies ont déclaré que huit décès liés au Covid-19 sur dix signalés dans le pays concernaient des personnes âgées de 65 ans ou plus"[3]. Par conséquent, pour que les vaccinations aient permis d'éviter 14,4 millions de décès, il aurait fallu qu'elles aient permis d'éviter 11,52 millions de décès chez les personnes âgées de plus de 65 ans. Selon les Nations unies, la population mondiale est d'environ 7 954 millions d'habitants, dont environ 10 % ont plus de 65 ans[4], ce qui signifie que 795 millions de personnes appartiennent à ce groupe d'âge. Pour éviter le décès de 11,52 millions d'entre elles, il aurait fallu que les choses suivantes se produisent au cours de cette année :
Les 795 millions de personnes âgées de plus de 65 ans sont toutes vaccinées,
Aucune de ces personnes n'a contracté le Covid en attendant d'être (complètement) vaccinée.
Les vaccins sont efficaces à 100 % (réduction du risque absolu) contre le décès,
En l'absence de vaccination, les 795 millions de personnes auraient contracté le Covid, et
Le RIF moyen du Covid pour les personnes âgées de plus de 65 ans et non vaccinées est d'au moins 1,45 %.
Dans un article antérieur paru dans The Lancet, il a été estimé que l'IFR du Covid (avant vaccination) pour les personnes de plus de 60 ans est de 1,0035 %[5]...
Traduction SLT