Après des années de lutte contre la pandémie, le ministère allemand de la santé admet qu'il ne sait pas du tout si les masques préviennent l'infection par le SRAS-Cov-2, ni dans quelle mesure.
Article originel : After years-long pandemic mandates, German Health Ministry admit they have no idea whether or to what degree masks prevent SARS-2 infection at all
Euggypius,
Substack, 3.05.23
La mythologie de la pandémie continue de se dégrader lentement.
Comme à plusieurs reprises, le vice-président libéral du Bundestag, Wolfgang Kubicki, a utilisé ses prérogatives parlementaires pour poser une question au ministère de la santé et l'obliger à y répondre. Il a demandé quels résultats d'études le ministère pouvait citer pour démontrer l'efficacité des masques de protection. L'équipe d'experts en virus de Lauterbach a répondu qu'il s'agissait d'un problème très compliqué et qu'en réalité, personne ne savait vraiment quel était l'effet des masques. En effet, "l'efficacité des mesures individuelles [...] ne peut être examinée de manière isolée, mais uniquement en conjonction avec les autres mesures en place à un moment donné".
En d'autres termes, ils n'ont rien obtenu. Après des années passées à obliger les enfants à porter un masque pendant des heures à l'école et à imposer des mesures arbitraires mais tout à fait odieuses dans les avions, les transports publics et les cliniques, ils n'ont aucune idée de l'efficacité de ces mesures, et n'ont même pas l'intention de s'en rendre compte. Soudain, tout cet enthousiasme masquant s'est évaporé.
Cette réaction intervient plusieurs semaines après la déclaration d'Anthony Fauci au New York Times, selon laquelle "au niveau de la population, les masques ne fonctionnent qu'à la marge, peut-être à 10 %". Il s'agit d'une affirmation sans fondement, mais aussi d'un autre recul important par rapport aux doctrines insensées que les bureaucrates de la médecine diffusent sur les masques depuis 2020.
Il faut voir la propagande comme une grosse machine. Quelqu'un doit la brancher et elle consomme beaucoup d'électricité, mais avec les bons intrants, elle peut éblouir un grand nombre de personnes. Le problème, c'est que tôt ou tard, la tromperie ne vaut plus la peine que l'on y consacre du temps ou de l'énergie, et quelqu'un doit donc l'éteindre. Il semble que personne ne se soit soucié d'une quelconque stratégie de sortie des messages, et nous sommes donc entrés dans une période très étrange, où le Léviathan de la santé publique a cessé de répéter ses mythes pandémiques insensés, laissant la minorité de plus en plus réduite de malades de la Covid dérangés à leurs propres moyens.
De temps en temps, les vérificateurs de faits leur jettent encore un os, et c'est déjà ça.
Traduction SLT