L'Excès de décès Covid-19 dans les 25 États du Pérou en 2020 : tendances nationales, facteurs de confusion et corrélations avec l’étendue du traitement de l’ivermectine par État
Article originel : COVID-19 Excess Deaths in Peru’s 25 States in 2020: Nationwide Trends, Confounding Factors, and Correlations With the Extent of Ivermectin Treatment by State
Par Juan J. Chamie • Jennifer A. Hibberd • David E. Scheim
Cureus 15(8): e43168. doi:10.7759/cureus.43168
Résumé
Introduction
En 2020, les pays se sont empressés de contenir une pandémie émergente de COVID-19 en déployant diverses approches de santé publique, mais les évaluations concluantes de l’efficacité de ces approches sont difficiles à évaluer dans la plupart des cas. L’un des médicaments déployés, l’ivermectine (IVM), une lactone macrocyclique ayant une activité biochimique contre le SRAS-CoV-2 par liaison concurrentielle à sa protéine de pointe, a donné des résultats mitigés dans les essais cliniques randomisés (ECR) pour les traitements contre la COVID-19. Au Pérou, la possibilité de suivre l’efficacité de l'IVM en tenant compte des facteurs de confusion a été fournie par des données sur les décès excessifs corrélés à l’utilisation de l'IVM en 2020, dans le cadre de politiques semi-autonomes dans ses 25 États.
Méthodes
Pour évaluer les effets possibles du traitement par IVM, les décès excessifs déterminés à partir des données nationales péruviennes sur la santé ont été analysés par État pour les 60 ans dans les 25 États du Pérou. Ces données ont été comparées aux données récapitulatives mensuelles pour les décès excessifs au Pérou pour la période 2020-2021 publiées par l’OMS en 2022. Pour identifier les facteurs de confusion potentiels, les données de mobilité de Google, les densités de population, les variations génétiques du SRAS-CoV-2 et les taux de séropositivité ont également été examinées.
Résultats
La réduction de l’excès de décès sur une période de 30 jours après le pic de mortalité était en moyenne de 74 % dans les 10 États où l’utilisation de l'IVM était la plus intensive. Comme on l’a constaté dans les 25 États, ces réductions des décès excédentaires étaient étroitement liées à l’ampleur de l’utilisation de l'IVM (p < 0,002). Au cours des quatre mois d’utilisation de l’IVM en 2020, avant qu’un nouveau président du Pérou ne limite son utilisation, il y a eu une réduction de 14 fois des décès excessifs à l’échelle nationale, puis une augmentation de 13 fois dans les deux mois suivant la restriction de l’utilisation de l’IVM. Il convient de noter que ces tendances en matière de décès excessifs à l’échelle nationale correspondent aux données récapitulatives de l’OMS pour la même période au Pérou.
Conclusions
L’expérience naturelle qui a été mise en œuvre avec l’autorisation de l’utilisation d’IVM pour la COVID-19 au Pérou en mai 2020, analysée à l’aide de données sur les décès excessifs par localité et par État provenant de sources de santé nationales péruviennes, a abouti à des preuves solides de l’efficacité du médicament. Plusieurs facteurs de confusion potentiels, y compris les effets d’un mandat d’isolement social imposé en mai 2020, les variations dans la composition génétique du virus SRAS-CoV-2 et les différences dans les taux de séropositivité et les densités de population dans les 25 États, ont été prises en considération, mais n’ont pas semblé avoir influencé de façon significative ces résultats.
Traduction SLT
Lire aussi :
- Regular Use of Ivermectin as Prophylaxis for COVID-19 Led Up to a 92% Reduction in COVID-19 Mortality Rate in a Dose-Response Manner: Results of a Prospective Observational Study of a Strictly Controlled Population of 88,012 Subjects ("L’utilisation régulière de l’ivermectine comme prophylaxie pour la COVID-19 a conduit à une réduction de 92 % du taux de mortalité de la COVID-19 d’une manière dose-réponse : résultats d’une étude observationnelle prospective d’une population strictement contrôlée de 88 012 sujets")