Israël accusé de 'crime de guerre flagrant' alors que HRW confirme l’utilisation de phosphore blanc à Gaza
Article originel :
Par Brett Wilkins
Common Dreams, 11.10.23
Une explosion israélienne de phosphore blanc (à droite) au-dessus de la ville densément peuplée de Gaza, en Palestine, le 11 octobre 2023. (Photo : Ali Jadallah/Anadolu via Getty Images)
"Chaque fois que le phosphore blanc est utilisé dans des zones civiles surpeuplées, il présente un risque élevé de brûlures atroces et de souffrances permanentes", a déclaré un responsable de Human Rights Watch.
Brett Wilkins
12 octobre 2023
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Human Rights Watch a déclaré jeudi qu’il a confirmé des informations selon lesquelles les forces militaires israéliennes ont libéré des munitions au phosphore blanc lors d’attaques d’artillerie contre des cibles au Liban et à Gaza cette semaine, y compris au-dessus d’une zone civile très peuplée de la bande palestinienne assiégée — un crime de guerre apparent.
HRW a déclaré avoir interrogé des témoins et vérifié des séquences vidéo tournées au Liban et à Gaza mardi et mercredi "montrant de multiples explosions de phosphore blanc tiré par l’artillerie au-dessus du port de la ville de Gaza et de deux localités rurales le long de la frontière israélo-libanaise."
L’annonce de HRW a eu lieu alors que les forces israéliennes continuent de bombarder Gaza depuis l’air, la terre et la mer dans un assaut qui a tué plus de 1500 Palestiniens, dont au moins 500 enfants, en représailles à l’infiltration surprise du Hamas en Israël et au meurtre de plus de 1,300 soldats et civils israéliens.
Comme HRW l’a expliqué jeudi :
Au contact, le phosphore blanc peut brûler les personnes, thermiquement et chimiquement, jusqu’aux os car il est hautement soluble dans la graisse et donc dans la chair humaine. Les fragments de phosphore blanc peuvent exacerber les blessures même après le traitement et peuvent pénétrer dans la circulation sanguine et provoquer une défaillance de plusieurs organes. Les blessures déjà cicatrisées peuvent réapparaître lorsque les pansements sont retirés et que les blessures sont ré-exposées à l’oxygène. Même les brûlures relativement mineures sont souvent mortelles. Pour les survivants, des cicatrices étendues resserrent les tissus musculaires et créent des handicaps physiques.
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Traduction SLT