La Commission d’enquête sur les criminels de guerre au Canada, souvent appelée la Commission Deschênes, a été créée par le gouvernement du Canada en février 1985 pour enquêter sur les allégations selon lesquelles le Canada était devenu un refuge pour les criminels de guerre nazis. Dirigée par le juge à la retraite de la Cour supérieure du Québec, Jules Deschênes, la commission a présenté son rapport en décembre 1986 après presque deux ans d’audiences. (Wikipedia).
Selon l'Encyclopédie canadienne, cette commission a été accusée de blanchir les crimes de guerre de la division ukrainienne SS de Galicie :
Les collaborateurs nazis ne devraient pas être honorés au Canada : B’nai Brith et le Congrès canadien polonais
Commission Deschênes
Par Taylor c. Noakes
Encyclopédie canadienne
...Le rapport de la commission a conclu que le nombre de criminels de guerre qui pouvait vivre au Canada avait été exagéré, passant d’une poignée à des milliers au moment où la commission a eu lieu. Cette exagération pouvait toutefois s’expliquer par l’inclusion de collaborateurs du temps de guerre avec des criminels de guerre, ainsi que par des accusations contre des unités militaires entières. C’est le cas de la division ukrainienne de Galicie, que la commission, dans une décision hautement controversée, a innocentée de tout crime de guerre collectif. La division de Galicie faisait partie de la Waffen-SS, qui a été reconnue comme une organisation criminelle par le Tribunal militaire international lors du procès de Nuremberg. Des recherches universitaires menées depuis le milieu des années 1980 ont confirmé que la division de Galicie avait participé à des crimes de guerre. Un document fortement expurgé a été publié à la suite d’une demande d’accès à l’information. Il révèle que des membres d’unités de police ukrainiennes parrainées par les nazis qui ont participé au massacre de Juifs ont ensuite été membres de la division de Galicie. Bien que le gouvernement ait eu connaissance de ce rapport, il a choisi de ne pas le publier.
Certaines personnes ont conclu que l’enquête a contribué à blanchir l’histoire et était fonctionnellement incapable de produire des résultats tangibles. Ces conclusions s’appuient sur les raisons suivantes : la portée limitée de la commission, le fait qu’elle n’ait pas consulté les archives soviétiques et est-européennes, le fait qu’elle n’ait apparemment pas consulté les conclusions des procès de Nuremberg et d’autres précédents historiques, la suppression et la censure de certaines preuves documentaires, et les pressions exercées par le gouvernement pour que l’enquête soit conclue rapidement...
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