Israël veut évacuer Rafah vers des villes de tentes à la frontière égyptienne
Article originel : Israel wants to evacuate Rafah to tent cities on Egypt border
MIA 13.02.24
Avant l’offensive militaire prévue par Israël sur Rafah dans le sud de la bande de Gaza, le gouvernement israélien a proposé d’évacuer la population de la ville vers de vastes villes de tentes, selon un rapport des médias.
Tel-Aviv/Gaza, 13 février 2024 (dpa/MIA) - Avant l’offensive militaire prévue par Israël sur Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le gouvernement israélien a proposé d’évacuer la population de la ville vers de vastes villes de tentes, selon un rapport des médias.
Le journal Wall Street Journal a cité lundi des responsables égyptiens décrivant la proposition d’Israël pour l’évacuation, qui envisage la création de 15 camps.
Chaque camp contiendrait environ 25000 tentes, dans la partie sud-ouest de la zone côtière fermée. L’Égypte, qui est limitrophe de Rafah, serait responsable de la mise en place des camps et des hôpitaux de campagne, a-t-il ajouté.
La ville est surpeuplée avec des centaines de milliers de personnes déplacées à l’intérieur de la Palestine, qui y cherchent refuge dans un espace très confiné.
Dans la guerre contre l’organisation militante palestinienne Hamas, Israël se prépare actuellement à une offensive militaire sur la ville, qu’il considère comme le dernier bastion du Hamas à Gaza.
La proposition d’évacuer la population a été soumise à l’Egypte ces derniers jours, a rapporté le journal. L’offensive militaire prévue par Israël contre Rafah a fait l’objet de vives critiques internationales.
Le gouvernement israélien a appelé les organisations de l’ONU travaillant dans la région à aider à évacuer les civils de Rafah.
Tout ce qui se passe dans la partie sud de la région à la frontière avec l’Égypte doit se dérouler dans le plein respect de la protection de la population civile, a déclaré lundi à New York le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric.
« Nous ne participerons pas au déplacement forcé de personnes, a déclaré M. Dujarric. Dans l’état actuel des choses, il n’y a pas d’endroit sûr à Gaza. »
Il s’est également demandé si quelque part à Gaza était sûr, en raison du grand nombre de bombes israéliennes non explosées et du manque d’abris.
Traduction SLT