Sous la présumée influence de ses "4 mousquetaires", dont un Sarkoyste patenté, Macron a dissout l'Assemblée nationale au lendemain d'une cuisante défaite électorale aux Européennes. Il espérait capitaliser sur une union républicaine pour résister à la déferlante d'extrême droite en pariant sur le soutien des Républicains et l'éclatement de la Gauche.
Dissolution : les coulisses du pari risqué d'Emmanuel Macron Emmanuel Macron affirme avoir voulu " déchirer l'hypocrisie et les malentendus " en décidant la dissolution de l'assemblée nationale. A-t-il tout dit ? Journaliste politique à M, le magazine du " Monde ", Olivier Faye dévoile les coulisses de ce coup de poker politique.
Seulement voilà, la réalité est toute autre. Le LR implose sous l'impulsion de son président qui a promu une alliance avec le Rassemblement national tandis que contre toute attente, la Gauche semble à nouveau se réunir sous le Nouveau Front Populaire. Autant d'éléments qui n'avaient pas été anticipés par Macron et ses boys.
De plus, cette crise politique pourrait mener à une grave crise économique. Les marchés ont viré au rouge cette semaine en France, le CAC 40 ayant perdu près de 5% en une semaine, mais aussi en Europe, le DAX (Allemagne) a quant à lui chuté de près de 3%. Les investisseurs économiques pourraient fuir un pays ingouvernable avec une Assemblée nationale divisée en trois. Selon les derniers sondages, le Rassemblement National obtiendrait un gros tiers des voix entre 32 et 34%, le Nouveau Front populaire entre 25 et 28% et enfin Renaissance et ce qu'il reste des Républicains macroncompatibles entre 23 et 25%. Autant dire que si aucune majorité absolue ne se dégage, il sera difficile de faire passer le moindre programme et la France risque la gabégie. Actuellement, il y a de fortes tensions sur la dette française et les agences de notation rodent comme des vautours. Le fardeau du remboursement de la dette française pourrait s’alourdir sérieusement. Qu'en sera-t-il après le 7 juillet ?
A suivre...