Auréolé de ses 14% aux élections européennes avec le Parti socialiste- Place Publique, Raphaël Glucksmann s'était senti poussé des ailes au point d'annoncer au Jt de France 2 de 20h hier, ses prérogatives pour une alliance avec LFI.
Ses points principaux étaient :
- un soutien de LFI à la résistance ukrainienne contre Vladimir Poutine (résistance qui comporte pourtant des groupes d'extrême droite néo-nazis comme les groupes Azov et le Secteur droit dans la mouvance de l'OTAN),
- que LFI arrête les "fake news" et les propos virulents à l'encontre de leurs adversaires.
- l'écartement de Mélenchon.
Enfin il a avancé l'idée que le futur premier ministre soit Laurent Berger, ancien secrétaire général du syndicat CFDT.
Aucun de ses points n'a été retenu par le PS qui est en train de reformer une union de la Gauche avec LFI et le PCF sous la bannière du "Front Populaire". Le point d'achoppement reste la question palestinienne et l'attitude envers le gouvernement israélien composé d'une coalition avec des membres d'extrême droite.
Glucksmann se retrouve pour l'instant sur le banc de touche...
Élections législatives 2024 : Raphaël Glucksmann grand perdant de l'union des gauches ?