L'administration Biden décide - pour l’instant - contre les frappes de longue portée sur la Russie
Article originel : Biden Admin Decides - For Now - Against Long Range Strikes On Russia
Moon of Alabama, 14.09.24
Il semble que l’administration Biden ait décidé pour une fois d’écouter ce que le président russe Poutine avait à dire.
Poutine avait prévenu d’une guerre entre la Russie et l’OTAN si les États-Unis et leurs alliés permettaient à l’Ukraine d’utiliser les armes à longue portée contre des cibles en Russie. Poutine a affirmé à juste titre que ces armes ne peuvent être programmées et tirées que par du personnel formé dans le pays donateur.
Décider de ne pas autoriser de telles frappes était la bonne chose à faire, mais elle pourrait malheureusement être révisée un jour plus tard :
Sir Keir Starmer devait quitter Washington vendredi soir sans annonce préalable pour permettre à l’Ukraine de lancer des missiles à longue portée sur la Russie.
Le premier ministre a rencontré Joe Biden à la Maison-Blanche pour discuter des appels de Volodymyr Zelensky pour que le pays utilise les missiles Storm Shadow.
Mais John Kirby, porte-parole du conseil de sécurité nationale étatsunien, a déclaré qu’il n’y aurait pas d’annonce sur les missiles à longue portée après la réunion. Il n’en a pas exclu une à une date ultérieure.
Des sources du ministère des Affaires étrangères avaient informé qu’il était impossible de s’attendre à un feu vert à la fin de la visite de Starmer, mais cela sera une déception de partir sans décision.
Après la réunion, Sir Keir a déclaré que les deux hommes étaient arrivés à une « position forte », mais il a suggéré qu’une décision finale sur (les missiles) Storm Shadow a été reportée à l’Assemblée générale des Nations Unies à la fin du mois.
Il semble y avoir eu une lutte au sein de l’administration Biden où une partie belliciste du département d’État et du conseil de sécurité nationale avait informé les médias en faveur d’une décision en faveur de frappes profondes alors que le Pentagone était fermement opposé à toute provocation supplémentaire contre la Russie.
Les généraux savent ce que les armes russes pourraient faire à leurs actifs si la Russie décide de laisser quelqu’un leur tirer dessus.