Indonésie. Génocides et écocides, le prix de la muscade
Orient XXI, 24.10.24
L'image représente un couple dans un paysage maritime. L'homme, vêtu de vêtements sombres et portant un chapeau, tient une canne et un parasol au-dessus de la femme, qui est habillée en noir avec une coiffe caractéristique. À l'arrière-plan, on peut voir plusieurs navires à voile sur l'eau, ainsi qu'une ville ou une côte lointaine. À gauche, un jeune garçon observe la scène. La composition transmet une ambiance calme et intime, tout en évoquant le commerce maritime de l'époque. Aelbert Cuyp. Un chef marchand de la VOC, probablement Jacob Mathieusen avec son épouse et un esclave ; à l’arrière-plan, la flotte de retour dans la rade de Batavia (entre 1640 et 1660). Huile sur toile. Wikimédia
Pour s’approprier le monopole de la muscade, en vogue dans les salons européens au XVIIe siècle, la compagnie néerlandaise des Indes orientales décide de faire disparaitre de la planète la population des îles Banda qui refusait de se faire spolier. Aussi simple qu’un coup de canon. À partir de cette histoire racontée comme dans un roman, l’auteur indien Amitav Ghosh déroule les mécanismes des colonisations qui, d’Asie à l’Amérique en passant par l’Afrique, ont engendré des catastrophes humaines, culturelles et écologiques... Lire la suite