Une chercheuse a démystifié l'apologie du terrorisme de nombreux médias qui encensent le groupe HTS qui a fait tomber le gouvernement syrien.
Selon les déclarations sur France info Tv (19h20).d'Amély Chelly, chercheuse à la Sorbonne et spécialiste de l'Iran, l'assassin de Samuel Paty a appliqué les mises en application d'HTS :
"Nous avons un passif en France avec HTS. Abdullah Anzorov assassin de Samuel Paty n'a jamais voulu rejoindre Daesh, il a toujours voulu rejoindre HTS. Il est rentré dans une mise en application d'HTS qui n'est pas moins, même si on sait que l'image est en train d'être lissé, cruel que d'autres groupes islamiques"-
Selon cette chercheuse, HTS est "un levier pour la Turquie". HTS a un "ADN Al Qadien". C'est une création de Al Jolani en 2017 qui a été dans la continuité d'Al Nosra (branche syrienne d'Al Qaïda) sauf qu'entre-temps "il a même été un allié d'Abu Bakar Badghdadi de l'Etat islamique". "On a quand même quelqu'un qui se situe dans un anti-chiisme avéré". La chercheuse s'inquiète du sort des minorités chiites et notamment Alaouites qui représentent environ 12% de la population.