Pourquoi certains médias alternatifs respectés embrassent-ils un État policier ?
Article originel : Why are some respected alt-media embracing a police state?
Par Catte Black
Off Guardian
Note de SLT : Off Guardian s'interroge au travers de cet article sur le revirement narratif de certains médias alternatifs qui ont pignon sur rue et qui se refusent à condamner le système de surveillance totalitaire qui est en train de se mettre en place au prétexte de la lutte contre le coronavirus dans les sociétés dites démocratiques. L'auteure de l'article se pose la question de savoir si il s'agit en fait de crédules, d'opportunistes, de fascistes ou de pions cachés du système à présent activés ... et pose la question de l'avenir de nos sociétés et du monde en général.
Il devrait maintenant être évident pour tout le monde que la pandémie de covid19, quelles que soient ses origines, est utilisée pour faire avancer rapidement vers un "nouveau monde normal" de pouvoir gouvernemental sans précédent, de surveillance et de restriction de la liberté individuelle.
Nous nous penchons déjà sur la question :
- Ordre NPR (Ne pas réanimer) obligatoire pour certaines personnes âgées.
- Puces ou bracelets biométriques pour contrôler si vous avez ou non l'autorisation de sortir de chez vous ou de travailler.
- Surveillance des drones comme d'habitude.
- Des applications sur votre téléphone qui peuvent détecter toute violation de la politique de confinement.
- Nouveaux pouvoirs d'arrestation et de détention de la police pour toute personne soupçonnée d'être porteuse du virus.
- Suspension des élections pour une durée indéterminée à la discrétion du gouvernement
Et ce n'est que le début. Nous pouvons être sûrs qu'ils ne font que nous faciliter la tâche pour entrer dans cette voie. Les choses sérieuses vont se mettre en place dans les prochains mois, voire les prochaines années (selon la rapidité avec laquelle ils se sentent capables de le faire)
C'est la fabrique (du consentement, NdT) au cauchemar. Une histoire terrifiantes du pire qui est la quintessence absolue de tout ce à quoi les médias sont censés s'opposer.
On pourrait penser qu'une personne qui se respecte et qui est membre des médias alternatifs s'y opposerait avec tout ce qu'elle a, tant qu'elle a encore une voix.
Eh bien, certains d'entre nous le font bien sûr. Et nous allons publier des liens vers d'autres sites qui font actuellement un excellent travail pour contester ce déploiement.
Mais, des semaines après le début de la crise, certaines voix très importantes refusent toujours de remettre en question le récit officiel de la pandémie ou de condamner sans équivoque l'aube rapide du "nouveau monde normal", le meilleur des mondes.
Nous avons attendu un certain temps avant de nous pencher sur eux. Nous avons pensé que les gens avaient besoin de temps pour s'adapter ou se réveiller de la réalité de ce qui se passait. Après tout, c'est choquant et profondément déroutant, et chaque individu a besoin de temps pour s'orienter lorsque survient un événement qui bouleverse sa vision du monde.
Mais le temps d'adaptation est maintenant bien terminé.
Soyons également clairs, nous ne condamnons pas les gens simplement parce qu'ils ne sont pas d'accord avec nous. Nous nous attendons à des désaccords sur certaines questions. C'est une source de force pour nous tous.
Mais il ne s'agit pas de différences d'opinion ou d'interprétation relativement mineures.
Ce sont des analystes brillants, avec des ressources et de l'expérience, qui ne condamnent pas, et même soutiennent, ce qui équivaut de facto à une loi martiale internationale.
Ce sont des militants travaillistes qui, il y a quelques semaines à peine, traitaient Boris Johnson de meurtrier et de psychopathe, se réjouissent aujourd'hui de voir qu'on lui donne le contrôle total de leur vie et de celle de leurs enfants.
Ce sont des journalistes, des commentateurs et des universitaires respectés qui ont condamné haut et fort les mensonges cyniques sur les ADM (armes de destruction massive) ou les "attaques chimiques" à Douma, les fausses vidéos et les faux casques blancs, acceptant soudainement et sans critique la véracité de chaque histoire de virus du gouvernement, de chaque vidéo et de chaque mème médiatique sans source qui a #covid19 comme hashtag.
Ce sont des gens qui ont fait campagne contre le Patriot Act pendant 19 ans, approuvant la nouvelle législation étatsunienne anti-covid19 sans un murmure ; qui savent que les gouvernements abusent toujours de leurs pouvoirs, pensant qu'ils n'en abuseront pas d'une manière ou d'une autre.
Ce sont des gens qui connaissent Guantanamo et qui ont vu Julian Assange humilié et maltraité, pensant d'une certaine manière que les personnes qui sont impliquées dans ces situations n'utiliseront pas le nouvel État policier post-covid pour en faire encore plus.
Il s'agit de quelque chose de plus qu'un simple déni. Alors qu'est-ce que c'est ?
Sont-ils simplement paralysés par la peur, soit du virus hyperactif, soit de la dystopie effrayante que nous vivons tous soudainement ? Est-ce le syndrome de Stockholm ? Est-il encore possible que certains d'entre eux se réveillent ou se dégèlent et voient ce qui se passe ?
Certains d'entre eux sont-ils des gardiens, des agents dormants étant activés dans cette situation extrême spécifiquement pour détourner et tromper les personnes interrogatives et sceptiques qui ont tendance à les suivre ?
Eh bien, je suppose que nous ne pouvons pas complètement exclure cette possibilité, n'est-ce pas, bien que je ne voudrais pas faire cette allégation à propos de qui que ce soit.
Certains sont-ils simplement égoïstes et superficiels, jouant à être dissidents alors que le prix était suffisamment bas ? Ont-ils pensé qu'écrire un blog populaire sous forme de médias alternatifs était un moyen facile d'être cool, mais n'ont jamais eu l'intention de s'y tenir une fois qu'il est devenu un peu risqué de le faire ?
Je veux dire que vous n'allez pas obtenir ce créneau convoité sur RT ou Buzzfeed en vous attaquant au narratif de la "nouvelle normalité", n'est-ce pas ? C'est donc une possibilité à interroger.
Vous pouvez voir l'attrait de rester assis sur le bas côté et de parler en termes vagues de la façon dont cette malhonnêteté fasciste est un peu inquiétante, mais sans aller jusqu'à la condamner. De cette façon, vous gardez la possibilité d'être à nouveau "radical" une fois qu'il vous semble assez sûr de le faire, mais vous ne risquez pas non plus votre relation confortable et lucrative avec la gauche de l'establishment, qui embrasse tous ensemble avec enthousiasme la nouvelle ère de l'incarcération de masse et veut vraiment que vous fassiez de même.
Certains sont-ils, comme on l'a gentiment suggéré, tout simplement trop stupides pour voir ce qui se passe ? Les statistiques épidémiologiques leur font-elles mal au cerveau ? Est-ce que trop réfléchir prend du temps précieux de jargon psychologique ? Est-il difficile de voir les nuages noirs de la tyrannie se profiler lorsque votre tête est trop fermement ancrée dans votre propre postérieur délicieusement excentrique ?
Ou - il faut se le demander - certains d'entre eux sont-ils simplement, et bien, des fascistes ? Soutiennent ils réellement l'autoritarisme tyrannique de haut en bas ? Leur problème avec le pouvoir en place est-il simplement lié au fait qu'ils ne sont pas eux-mêmes assez haut placés dans la hiérarchie ? Et voient-ils le lancement de covid19 comme une sorte de révolution qui les lancera, eux et leurs copains, dans les positions de suprématie douce qu'ils ont toujours su qu'ils méritaient ?
Il est facile de prêcher le confinement permanent et l'esclavage des implants biométriques quand on pense que rien de tout cela ne s'appliquera à vous et à votre famille, je suppose.
Toutes ces explications potentielles peuvent être la réponse dans certains cas. Et il pourrait y avoir une centaine d'autres raisons en plus.
Mais, en fin de compte, les explications ont-elles vraiment de l'importance ? Est-ce qu'elles changent quelque chose ? Excusent-elles quelque chose ?
Le fait est que ces gens se tenaient aux barricades, acclamant et ralliant les masses jusqu'à ce qu'on puisse voir les chars rouler dans la rue - quand soudainement ils se sont rapidement levés et sont allés les rejoindre.
Y a-t-il autre chose à dire à ce sujet ?
Et où allons-nous, que faisons-nous à présent ?
Traduction SLT
Contact : samlatouch@protonmail.com
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