Découvrez Mike Pompeo, le nouveau secrétaire d'État radical de Trump (Haaretz)

Découvrez Mike Pompeo, le nouveau secrétaire d'État radical de Trump
Article originel : Meet Mike Pompeo, Trump's New Hardliner Secretary of State
Haaretz

Traduction SLT

Pompeo (c) Skidmore Flickr

Mike Pompeo qui deviendra bientôt le nouveau secrétaire d'État de Donald Trump, est un républicain intransigeant qui partage la vision du monde du président et qui, comme Trump, a passé des années en tant qu'homme d'affaires avant de devenir un homme politique.

Pompeo, qui a siégé pendant trois mandats au Congrès étatsunien en tant que représentant conservateur du Kansas, a siégé au comité du renseignement de la Chambre des communes et fut directeur de la CIA depuis. Au cours de l'élection présidentielle de 2016, Pompeo a critiqué ouvertement l'accord nucléaire conclu par l'ancien président Obama avec l'Iran, a dénoncé la gestion d'Hillary Clinton de l'attaque de Benghazi et a déclaré que l'ex-président de la National Security Agency, Edward Snowden, est un traître qui mérite la peine de mort.

Lors d'une intervention sur C-SPAN en février dernier, Pompeo a déclaré que Snowden devrait recevoir la peine de mort pour ses actions.

"Il devrait être rapatrié de Russie et bénéficier d'une procédure régulière et je pense que l'issue appropriée serait qu'il soit  condamné à mort", a déclaré Pompeo.

Pas plus tard qu'en novembre dernier, quelques jours seulement après la victoire de Donald Trump aux élections de 2016, Pompeo déclarait sur Twitter, à propos de l'accord nucléaire iranien, "J'ai hâte de revenir sur cet accord désastreux avec le plus grand État du monde commanditaire du terrorisme".

En tant que député, Pompeo a soutenu la restauration de la collection de métadonnées téléphoniques pour la National Security Agency, un outil controversé de lutte contre la terreur que le Congrès a éliminé après les révélations de Snowden. Il n'est pas clair si Pompeo considère que l'utilisation de techniques d'interrogatoire dures reflète complètement celles de Trump, qui a déclaré : "Nous devrions être plus durs que le waterboarding, qui simule la noyade".