Etatsuniens et Russes se sont affrontés dans des combats en Syrie plus d'une fois (Military Times)

Etatsuniens et Russes ont échangé des tirs en Syrie plus d'une fois.
Article originel : Americans and Russians have exchanged gunfire in Syria more than once
Par Kyle Rempfer
Military Times

Armée US à Manbij (c) AP Susannah George

Les forces étatsuniennes se sont heurtées à des combattants russes en Syrie à plus d'une reprise.

Les détails proviennent d'une interview que l'ambassadeur James Jeffrey, représentant spécial des États-Unis pour la Syrie, a accordée aux médias russes la semaine dernière.

La transcription de l'entretien a ensuite été publiée sur le site Web de l'ambassade des États-Unis à Moscou.

Les journalistes russes ont demandé à Jeffrey de vérifier les détails d'un incident survenu en février impliquant un groupe de mercenaires russes et de combattants syriens pro-régime qui ont attaqué les forces étatsuniennes et leurs partenaires locaux dans la province de Deir Ezzor, dans l'est du pays. Le Pentagone a déclaré que les troupes étatsuniennes avaient demandé un soutien aérien rapproché pour défendre leur avant-poste, tuant jusqu'à 200 combattants ennemis.

Il n'y a pas eu de pertes étatsuniennes, mais un des combattants de la force partenaire a été blessé.

"Puis-je vous demander des détails sur cette fusillade ?" a demandé un journaliste de Kommersant à Jeffrey ": " Est-ce que cela s'est réellement produit et combien de victimes ont été enregistrées ?"

"Il y a eu divers engagements, certains impliquant des échanges de tirs, d'autres non", a déclaré Jeffrey. "Encore une fois, nous poursuivons notre mission là-bas et nous continuons à exercer notre droit de légitime défense."

Le journaliste russe a ensuite demandé à Jeffrey de fournir des détails sur la douzaine d'autres incidents, mais il ne l'a pas fait, en invoquant des problèmes de sécurité opérationnelle.

"Nous ne commentons pas les actions militaires spécifiques de cette nature. Les forces étatsuniennes sont légitimement en Syrie, soutenant les forces locales dans la lutte contre l'EI", a déclaré Jeffrey, en utilisant un acronyme arabe pour le groupe terroriste d'État islamique. "Le cas échéant - et cela s'est produit une douzaine de fois en Syrie - ils exercent leur droit de légitime défense lorsqu'ils se sentent menacés. C'est tout ce qu'on dit là-dessus."

L'attaque de février a été la plus médiatisée, celle qui a donné lieu à un affrontement entre les forces étatsuniennes et russes.

Bien que les Russes auraient été des mercenaires travaillant pour Wagner Group, une société militaire privée, les combattants ont été accusés d'agir comme une unité paramilitaire pour le Kremlin. Ils ont été révélés lors de la guerre civile syrienne et de la guerre dans le Donbass en Ukraine.

Avant de mener des frappes aériennes sur l'unité mixte russe et syrienne en février, le Pentagone a déclaré que ses commandants locaux avaient diminué les frappes avec leurs homologues russes.

"Les responsables de la coalition ont alerté les responsables russes de la présence[de la force partenaire] à Khusham[province de Deir Ezzor] par la ligne de déconfliction bien avant l'attaque", a déclaré un porte-parole de la coalition dirigée par les États-Unis en Syrie à cette époque.

Des responsables russes auraient assuré aux commandants étatsuniens qu'ils n'engageraient pas de forces de la coalition dans les environs de cette zone, a indiqué le porte-parole.

L'assaut mercenaire et pro-régime russe impliquait des chars de combat T-55 et T-72 avec l'appui de systèmes de roquettes et de mortiers à lancements multiples, ainsi qu'une formation à pied de la taille d'un bataillon environ.

Le contingent étatsunien sur le terrain a fait appel à des frappes aériennes qui auraient tué des centaines de combattants ennemis.

L'attaque a eu lieu dans la province pétrolifère de Deir Ezzor, dans l'est de la Syrie.

"Nous soupçonnons que les forces syriennes pro-régime tentaient de s'emparer du terrain[des combattants soutenus par les États-Unis] libéré de l'EI en septembre 2017 ", a déclaré le colonel Thomas Veale, porte-parole de la coalition dirigée par les États-Unis en Syrie et en Irak, en février. "[Les forces pro-régime] cherchaient probablement à s'emparer des champs de pétrole de Khusham qui avaient été une source majeure de revenus pour l'EI de 2014 à 2017."

Traduction SLT avec DeepL.com

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