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L'invasion des "Nouveaux Normaux" (Off Guardian)

par C.J. Hopkins 10 Août 2020, 21:45 Totalitarisme Coronavirus Dystopie Masques Nouvelle normalité Articles de Sam La Touch

L'invasion des "Nouveaux Normaux"
Article originel : Invasion of the New Normals
Par C.J. Hopkins*
Off Guardian

L'invasion des "Nouveaux Normaux" (Off Guardian)

Ils sont là ! Non, pas les gens du groupe d'Invasion of the Body Snatchers ("L'Invasion des profanateurs"). Nous ne sommes pas colonisés par des fruits extraterrestres géants. J'ai bien peur que ce soit un peu plus grave que ça. Les esprits des gens sont pris en charge par une force beaucoup plus destructrice et moins extraterrestre... une force qui les transforme du jour au lendemain en totalitaires agressifs, paranoïaques, adeptes de l'ordre et de la propagande.

Vous connaissez les gens dont je parle. Certains d'entre eux sont probablement vos amis et votre famille, des gens que vous connaissez depuis des années, et qui ont toujours semblé tout à fait rationnels, mais qui sont maintenant convaincus que nous devons modifier radicalement le tissu de la société humaine pour nous protéger d'un virus qui provoque des symptômes de grippe légers à modérés (ou absolument aucun symptôme) chez plus de 95 % des personnes infectées, et que plus de 99,6 % survivent, ce qui, il va sans dire, est totalement insensé.

Je les ai appelés "corona-totalitaires", mais je vais désormais les appeler les "Nouveaux Normaux", car cela évoque plus précisément l'idéologie pathologique-totalitaire qu'ils propagent systématiquement. À ce stade, je pense qu'il est important de le faire, car, de toute évidence, leur programme idéologique n'a rien à voir avec un virus réel, ou toute autre menace réelle pour la santé publique.

Comme il est évident pour quiconque n'a pas encore pris le dessus, la "pandémie de coronavirus apocalyptique" n'a toujours été qu'un cheval de Troie, un moyen d'introduire la "Nouvelle Normalité", ce qu'ils font depuis le tout début.

 

La propagande officielle a commencé en mars, et elle a atteint sa pleine intensité au début du mois d'avril. Tout à coup, les références à la "nouvelle normalité" étaient partout, non seulement dans les principaux médias de masse (par exemple, CNNNPRCNBCThe New York TimesThe GuardianThe AtlanticForbes et d'autres), le FMI et le groupe de la Banque mondiale, le WEF, ONU, OMSCDC  (et la liste continue), mais aussi sur les blogs des organisations sportives, des sociétés de conseil en gestion mondiale, des sites web des écoles à charte et des vidéos YouTube.

Le slogan a été répété sans relâche (à la manière d'un "gros mensonge" totalitaire) au cours des six derniers mois. Il a été répété tellement de fois que beaucoup d'entre nous ont oublié à quel point il est insensé, l'idée que la structure fondamentale de la société doit être modifiée de façon drastique et irrévocable à cause d'un virus qui ne représente aucune menace pour la grande majorité de l'espèce humaine.

 

Et, ne vous y trompez pas, c'est exactement ce que le mouvement de la "Nouvelle Normalité" a l'intention de faire. Le "Nouveau Normalisme" est un mouvement totalitaire classique (bien qu'avec une tournure pathologique), et c'est le but de tout mouvement totalitaire de transformer radicalement, complètement la société, de refaire le monde à son image monstrueuse.

C'est cela le totalitarisme, cette volonté d'établir un contrôle total sur tout et sur tous, sur chaque pensée, chaque émotion et chaque interaction humaine. Le caractère de son idéologie change (nazisme, stalinisme, maoïsme, etc.), mais ce désir de contrôle total sur les gens, sur la société et, finalement, sur la vie elle-même, est l'essence même du totalitarisme... et de ce qui a envahi l'esprit des Nouveaux Normaux.

Dans la société de la nouvelle normalité qu'ils veulent établir, comme dans toute société totalitaire, la peur et le conformisme seront omniprésents. Leur idéologie est une idéologie pathologisée (par opposition à, disons, l'idéologie racialisée des nazis), donc sa symbolique sera pathologique. La peur de la maladie, de l'infection et de la mort, et l'attention obsessionnelle portée aux questions de santé domineront tous les aspects de la vie. La propagande paranoïaque et le conditionnement idéologique seront omniprésents et constants.

Tout le monde sera obligé de porter des masques médicaux pour maintenir un niveau constant de peur et une atmosphère omniprésente de maladie et de mort, comme si le monde n'était qu'un grand service de maladies infectieuses. Tout le monde portera ces masques à tout moment, au travail, à la maison, dans sa voiture, partout. Quiconque ne le fera pas ou refusera de le faire sera considéré comme "une menace pour la santé publique", et sera battu et arrêté par la police ou l'armée, ou encore submergé par la foule des justiciers de la nouvelle normalité.

 

Des villes, des régions et des pays entiers seront soumis à un confinement aléatoire de la police et de l'État, qui sera justifié par la menace d'une "infection". Les gens seront confinés chez eux jusqu'à 23 heures par jour et ne seront autorisés à sortir que pour des "raisons essentielles". La police et les soldats patrouilleront dans les rues, arrêteront les gens, vérifieront leurs papiers, et battront et arrêteront toute personne sortant en public sans les documents appropriés, ou marchant ou se tenant trop près d'autres personnes, comme ils le font actuellement à Melbourne, en Australie.

La menace d'"infection" sera utilisée pour justifier des décrets de plus en plus fous et autoritaires, des rituels de démonstration de fidélité obligatoires et, finalement, l'élimination de toute forme de dissidence. Tout comme les nazis croyaient mener une guerre contre les "races subhumaines", les Nouveaux Normaux mèneront une guerre contre la "maladie" et contre tous ceux qui "mettent en danger la santé publique" en contestant leur discours idéologique.

Comme tous les autres mouvements totalitaires, ils feront finalement tout ce qui est nécessaire pour purifier la société des "influences dégénérées" (c'est-à-dire de tous ceux qui les remettent en question ou qui sont en désaccord avec eux, ou qui refusent d'obéir à tous leurs ordres).

 

Ils censurent déjà agressivement l'Internet et interdisent les protestations politiques de leurs opposants, et les dirigeants politiques et les médias de masse stigmatisent systématiquement ceux d'entre nous qui osent contester leur discours officiel en les qualifiant d'"extrémistes", de "nazis", de "théoriciens du complot", de "covidiots", de "négateurs de coronavirus", d'"anti-vaxxers" et de "monstres ésotériques". Un fonctionnaire allemand est même allé jusqu'à exiger que les dissidents soient déportés ...  probablement dans des trains vers quelque part à l'Est.


Malgré cette totalitarisation et cette pathologisation croissantes de presque tout, les nouveaux normaux continueront leur vie comme si tout était... enfin, tout à fait normal. Ils iront au restaurant et au cinéma avec leurs masques. Ils travailleront, mangeront et dormiront avec leurs masques. Les familles partiront en vacances avec leurs masques, ou avec leur "protection personnelle du haut du corps".

Elles arriveront à l'aéroport avec huit heures d'avance, se tiendront debout dans leurs petites boîtes à code couleur, puis suivront les flèches sur le sol jusqu'aux "responsables de la santé" en combinaison antidéflagrante, qui prendront leur température frontale et introduiront des tampons de 25 cms dans leurs cavités sinusales. Les parents qui souhaitent renoncer à cette expérience auront la possibilité de se faire vacciner à titre préventif, ainsi que leurs enfants, avec le dernier vaccin expérimental (après avoir signé une décharge de responsabilité, bien entendu) dans un délai d'environ une semaine avant leur vol, puis de présenter aux fonctionnaires la preuve de la vaccination (et de leur respect de diverses autres "directives sanitaires") sur leur passeport d'identité numérique et de santé publique, ou sur des puces biométriques sous-cutanées.

Les enfants, comme toujours, en souffriront le plus. Ils seront terrorisés et désorientés dès leur naissance, par leurs parents, leurs enseignants et par la société dans son ensemble. Ils seront soumis à des conditionnements idéologiques et à des modifications comportementales paranoïaques à chaque étape de leur socialisation ... avec des masques réutilisables fantaisistes de l'entreprise marqués de personnages de dessins animés adorables, des livres d'images paranoïaques pour les tout-petits et des rituels paranoïaques de "distanciation sociale", entre autres formes de torture psychologique.

Ce conditionnement (ou torture) aura lieu à la maison, car il n'y aura plus d'écoles, ou plutôt, plus d'écoles publiques. Les enfants des riches iront dans des écoles privées, où ils pourront être "socialement distancés" de manière rentable. Les enfants de la classe ouvrière seront assis chez eux, seuls, regardant fixement les écrans, portant leur masque, leur hyperactivité et leurs troubles anxieux stabilisés par des médicaments antidépresseurs.

Et ainsi de suite ... Je pense que vous avez compris. Je l'espère, parce que je n'ai pas le cœur à continuer.

 

Je prie pour que cet aperçu de l'avenir de la nouvelle normalité vous ait suffisamment terrifié et fâché pour que vous vous leviez contre lui avant qu'il ne soit trop tard. Ce n'est pas une blague. Les Nouveaux Normaux sont sérieux. Si vous ne pouvez pas voir où leur mouvement se dirige, vous ne comprenez pas le totalitarisme. Une fois qu'il commence, et qu'il atteint ce stade, il ne s'arrête pas, pas sans combattre. Il continue jusqu'à sa conclusion logique.

La façon dont cela se passe habituellement est que les gens se disent que cela n'arrive pas, que cela ne peut pas arriver, pas à nous. Ils se disent cela au fur et à mesure que le programme totalitaire est mis en œuvre, étape par étape, une étape apparemment inoffensive à la fois. Ils se conforment, parce que, au début, les enjeux ne sont pas si élevés, et leur conformité conduit à une plus grande conformité, et la prochaine chose qu'ils savent, c'est qu'ils disent à leurs petits-enfants qu'ils n'avaient aucune idée de la destination des trains.

 

Si vous êtes arrivé à la fin de cet essai, c'est que vous n'avez pas encore pris le temps de réfléchir... les nouveaux normaux se sont arrêtés au paragraphe 2.

Cela signifie qu'il est de votre responsabilité de vous exprimer et de faire tout ce qui est en votre pouvoir pour empêcher que l'avenir de la nouvelle norme ne devienne réalité. Vous ne serez pas récompensé pour cela. Vous serez ridiculisé et fustigé pour cela. Vos amis de la nouvelle normalité vous détesteront pour cela. Votre famille vous abandonnera pour cette raison. La police de la nouvelle normalité pourrait vous arrêter pour cela. C'est à vous de le faire de toute façon ... et, bien sûr, c'est aussi ma responsabilité.

Vidéo ajoutée par nos soins prises à Brive en France, 9.08.20. Arrestation par la police d'un gilet jaune, Gabin Formont, devant sa fille et sa femme car il refusait de porter un masque. Il a été ensuite mis en garde à vue.

*CJ Hopkins est un dramaturge, romancier et satiriste politique américain primé, basé à Berlin. Ses pièces sont publiées par Bloomsbury Publishing et Broadway Play Publishing, Inc. Son roman dystopien, Zone 23, est publié par Snoggsworthy, Swaine & Cormorant. Le volume I de ses Consent Factory Essays est publié par Consent Factory Publishing, une filiale à part entière de Amalgamated Content, Inc. Il peut être joint à l'adresse cjhopkins.com ou consentfactory.org.

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