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L'armée syrienne pilonne les positions des forces soutenues par les Etats-Unis sur la rive est de l'Euphrate (Southfront)

par South Front 22 Décembre 2017, 08:01 Armée syrienne FDS Bombardements Kurdes Tension Syrie Deir Ezzor Articles de Sam La Touch

L'armée syrienne pilonne les positions des forces soutenues par les Etats-Unis sur la rive est de l'Euphrate
Article originel : Syrian Army Shells Positions Of US-backed Forces On Eastern Bank Of Euphrates River
South Front


Traduction SLT

L'armée syrienne pilonne les positions des forces soutenues par les Etats-Unis sur la rive est de l'Euphrate (Southfront)

Le 21 décembre, l'armée arabe syrienne (AAS) a bombardé plusieurs positions des forces démocratiques syriennes (FDS) soutenues par les États-Unis dans la ville d'al-Busayrah, sur la rive est de l'Euphrate, dans la campagne du sud-est de Deir Ezzor, selon l'Agence de presse kurde Hawar (ANHA). Ces allégations ne sont pas encore confirmées par des sources officielles.

Un jour plus tôt, des unités du Conseil militaire de Deir Ezzor (DMC) du FDS ont attaqué l'AAS dans le village de Khasham au nord d'Al-Busayrah, accédant à des sources locales syriennes. Les sources ont révélé le 21 décembre que douze combattants des FDS ont été tués au cours de l'attaque ratée.

Dans le même ordre d'idées, des sources kurdes ont affirmé que l'AAS coordonne ses "attaques" contre les FDS avec l'EI. Les Unités de protection du peuple kurde (YPG) qui dominent les FDS ont également affirmé qu'il existe un accord entre l'AAS et l'EI dans le gouvernorat de Deir Ezzor pour "bloquer les Kurdes".

Les allégations des YPG et des Kurdes ne sont pas seulement sans fondement, mais elles contredisent aussi la réalité selon des sources pro-gouvernementales. Selon cette version, selon plusieurs sources syriennes, les FDS sont la partie qui a attaqué l'AAS dans le village de Khasham le 21 décembre.

Cette vague d'accusations kurdes contre l'AAS était très attendue par les observateurs après que le président syrien Bachar al-Assad eut décrit les forces soutenues par les Etats-Unis dans l'est de la Syrie comme des "traîtres" lors d'une réunion avec le vice-premier ministre russe Dmitry Rogozin le 18 décembre.

De tels actes des FDS en général et surtout de la part des YPG prouvent que le groupe n'est pas prêt à travailler avec un autre camp que celui des États-Unis.

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