L'OMS lance une campagne de lutte contre la conspiration pour influencer l'opinion publique en faveur du vaccin pour la COVID (Childen's Health Defense)

L'OMS lance une campagne de lutte contre la conspiration pour influencer l'opinion publique en faveur du vaccin pour la COVID
Article originel : WHO Taps ‘Anti-Conspiracy’ Crusader to Sway Public Opinion on COVID Vaccine
Par Jeremy Loffredo
Childen's Health Defense

Children’s Health Defense a appris qu'un partisan déclaré des tactiques gouvernementales visant à influencer l'opinion publique sur la politique et à saper la crédibilité des "théoriciens de la conspiration" dirigera les efforts de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour encourager l'acceptation par le public d'un vaccin à la COVID-19.

WHO has created a Technical Advisory Group on Behavioural Insights and Sciences for Health/ L'OMS a créé un groupe consultatif technique sur les connaissances et les sciences comportementales pour la santé

La semaine dernière, le directeur général de l'OMS, le Dr Tedros Ghebreyesus, a tweeté qu'il était heureux de s'entretenir avec le groupe consultatif technique (TAG) de l'organisation sur les connaissances et les sciences comportementales pour la santé afin de "discuter de l'acceptation et de l'utilisation du vaccin dans le contexte de la COVID-19".

Dans son prochain tweet, Ghebreyesus a annoncé que Cass Sunstein, fondateur et directeur du programme sur l'économie comportementale et la politique publique à la faculté de droit de Harvard, présidera le groupe consultatif, qui a été créé en juillet.

Sunstein était l'ancien chef du Bureau de l'information et des affaires réglementaires du président Barack Obama, où il était chargé de superviser les politiques relatives à la qualité de l'information.

En 2008, Sunstein a rédigé un document proposant que les gouvernements emploient des équipes d'agents secrets pour "infiltrer cognitivement" les groupes dissidents en ligne et les sites web qui prônent de "fausses théories de conspiration" sur le gouvernement. Dans ce document, Sunstein et ses co-auteurs ont écrit

    Notre principale revendication ici concerne la valeur potentielle de l'infiltration cognitive des groupes extrémistes, conçue pour introduire une diversité informationnelle dans ces groupes et pour exposer des théories de conspiration indéfendables en tant que telles.

Les opérations dirigées par le gouvernement décrites dans le document de Sunstein contribueraient à accroître la confiance dans la politique gouvernementale et les décideurs politiques et à saper la crédibilité des "conspirateurs" qui remettent en question leurs motivations. Elles maintiendraient également un vigoureux "establishment de la désinformation" pour contrer les groupes de "conspiration" opposés aux politiques gouvernementales qui visent à protéger le bien commun.

Pour ce faire, ils enverraient des agents infiltrés, ou des tiers payés par le gouvernement, dans des "réseaux sociaux en ligne ou même dans des groupes spatiaux réels".

Sunstein a également préconisé en 2008 que le gouvernement paie des "experts indépendants" pour défendre publiquement le gouvernement, que ce soit à la télévision ou dans les médias sociaux. Selon lui, cette mesure est efficace car les gens ne font pas autant confiance au gouvernement qu'aux personnes qu'ils croient "indépendantes".

L'OMS a déjà passé un contrat avec le cabinet de relations publiques Hill + Knowlton. Ce géant des relations publiques, surtout connu pour son rôle dans la fabrication de faux témoignages en faveur de la guerre du Golfe, a été engagé par l'OMS pour "assurer la crédibilité scientifique et de santé publique de l'OMS afin de garantir que les conseils et les orientations de l'OMS soient suivis".

L'OMS a versé 135 000 dollars à Hill + Knowlton pour identifier les micro-influenceurs, les macro-influenceurs et les "héros cachés" qui pourraient secrètement promouvoir les conseils et les messages de l'OMS sur les médias sociaux, et aussi protéger et promouvoir l'image de l'organisation en tant qu'autorité COVID-19.

Rien ne prouve que l'OMS ait encore mis en œuvre des politiques d'"infiltration cognitive" similaires à celles préconisées par Sunstein en 2008. Si l'organisation devait adopter une telle stratégie, et l'utiliser pour convaincre les populations hésitantes de prendre un vaccin COVID, cela soulèverait des questions de légalité.

Comme l'indique un rapport du Congressional Research Service, la "publicité ou propagande" illégale est définie par le Government Accountability Office (GAO) étatsunien comme étant soit (1) un auto-agrément des fonctionnaires, (2) une activité purement partisane ou (3) une "propagande clandestine". Par propagande clandestine, le GAO entend les informations qui proviennent du gouvernement mais qui ne sont pas attribuées et qui sont présentées comme provenant d'une tierce partie.

L'OMS étant une organisation multinationale et non une agence du gouvernement étatsunien, les politiques secrètes d'"infiltration cognitive" pourraient tomber dans une zone grise, voire être considérées comme légales.

La Dre. Margaret Chan, ancienne directrice générale de l'OMS, a déclaré un jour que les politiques de l'organisation sont "guidées par ce qu'elle appelle les intérêts des donateurs".

Selon un article paru en 2012 dans Foreign Affairs, "peu d'initiatives politiques ou de normes établies par l'OMS sont annoncées avant d'avoir été officieusement approuvées par le personnel de la Fondation Gates". Ou, comme d'autres sources l'ont dit à Politico en 2017, "les priorités de Gates sont devenues celles de l'OMS".
[Traduction par SLT : Rencontrez le médecin le plus puissant du monde : Bill Gates (Politico) ]

L'actuel directeur général de l'OMS, Ghebreyesus, était auparavant membre du conseil d'administration de deux organisations que Gates a fondées, auxquelles il a fourni des fonds de démarrage et qu'il continue de financer à ce jour : GAVI, l'Alliance pour les vaccins, un partenariat public-privé pour la santé mondiale axé sur un accès accru aux vaccins dans les pays pauvres, et le Fonds mondial, qui déclare avoir pour objectif d'accélérer "le développement, la production et l'accès mondial équitable à des diagnostics, des thérapies et des vaccins COVID-19 sûrs, de qualité, efficaces et abordables".

Si, comme le déclare Politico, "les priorités de Gates sont devenues celles de l'OMS" et si les politiques de l'OMS sont dictées par les "intérêts des donateurs", on peut se demander quels groupes, personnes et sites web en ligne seraient visés par ces programmes clandestins.

L'idée d'agents gouvernementaux menant des opérations psychologiques sur les médias sociaux n'est pas farfelue. Plus tôt cette année, le responsable de la rédaction du bureau de Twitter pour le Moyen-Orient et l'Afrique a été démis de ses fonctions d'officier actif au sein de l'unité de guerre psychologique de l'armée britannique, connue sous le nom de 77e brigade, qui est spécialisée dans les opérations de changement de comportement en ligne.

Traduction SLT

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