Facebook déclare que l'ancien ambassadeur britannique Craig Murray est un "Bot russe" et supprime ses messages depuis juillet 2017

La censure sur Facebook, le dingue Ben Nimmo et le Conseil de l'Atlantique
Article originel : Facebook Censorship, Mad Ben Nimmo and the Atlantic Council
Par Craig Murray (ancien ambassadeur britannique)
Blog de Craig Murray

Facebook a supprimé tous mes messages de juillet 2017 à la semaine dernière parce que je suis, apparemment, un Bot* russe. Pendant un certain temps, je n'ai pas pu ajouter de nouveaux messages non plus, mais nous avons récemment trouvé un moyen de contourner ce problème, du moins pour l'instant. A ceux d'entre vous qui sont tentés de dire "Et alors", je signale que plus des deux tiers des visiteurs de mon site web arrivent via mon affichage des articles sur Facebook et Twitter. Les médias sociaux comme ce blog, qui offrent une alternative à la propagande des médias mainstreams, sont à la merci de ces chiens de garde des entreprises.

Le plongeon de Facebook dans la censure est complètement ouvert et admis, tout comme le fait qu'il est géré pour Facebook par le Conseil de l'Atlantique - le groupe néo-con extrême financé par l'OTAN et dont le conseil d'administration comprend Henry Kissinger, les anciens chefs de la CIA Michael Hayden et Michael Morrell, et le chef de la Sécurité intérieure de George Bush Michael Chertoff, parmi toute une liste d'horreurs.

Le personnel est pire que le conseil d'administration. Leur expert principal sur la détection des robots russes est un obsédé compulsif du nom de Ben Nimmo, dont l'emprise fragile sur la réalité a été complètement brisée par son élévation pour devenir le Witchfinder-General de l'Internet. Nimmo, grandement intitulé "Senior Fellow for Information Defense at the Atlantic Council's Digital Forensic Research Lab", est l'homme de l'établissement pour le pistage des journalistes citoyens, et comme avec Joseph McCarthy ou Matthew Clarke, la société retrouvera un jour suffisamment d'équilibre pour qu'il soit généralement reconnu que ce genre de chasse aux sorcières n'était pas seulement une aberration, mais une manifestation du mal qu'elle prétendait combattre.

Il n'y a pas d'Establishment car Nimmo n'aidera pas en étiquetant ses adversaires comme des Bots*. Cela vient du Heraldnewspaper d'il y a deux jours, où Nimmo découvre le réseau secret des robots nationalistes écossais qui dominent l'Internet, et a eu la témérité de remettre en question le coup monté d'Alex Salmond.

La preuve de Nimmo ? 2 000 personnes avaient utilisé le hashtag #Dissolvetheunion sur un total de 10 000 tweets en une semaine. Cela fait en moyenne cinq tweets par personne. Dans une semaine. Manifestement un complot massif de bots*, hein ?

Le grand exposé de Ben pour le Herald, a inspiré un ridicule généralisé, qui a doublé en produisant sa preuve - une liste des dix meilleurs robots qu'il avait découverts dans cette recherche. Sauf qu'ils sont presque tous, à ma connaissance certaine, non pas des bots* mais des gens. Mais ne décriez pas les fantastiques compétences analytiques de Ben, pour lesquelles l'OTAN et la CIA ont fondé le Conseil de l'Atlantique. Le suspect numéro un de Ben était bien un robot. Il a attrapé le roi du mal. Il avait vu à travers son identité malgré son déguisement rusé. Ce déguisement comprenait son nom, IsthisAB0T, et son profil, où il s'appelait lui-même un bot pour les retweets sur Independence. Dieu merci Ben Nimmo était là, sinon personne n'aurait jamais vu à travers ce plan diabolique, probablement fomenté par le Kremlin.

Pas étonnant que le Conseil de l'Atlantique annonce Nimmo et son équipe comme les "Digital Sherlocks".

* Un bot informatique est un agent logiciel automatique ou semi-automatique qui interagit avec des serveurs informatiques. Un bot se connecte et interagit avec le serveur comme un programme client utilisé par un humain, d'où le terme « bot », qui est la contraction par aphérèse de « robot ».

Il est au moins évident d'après la chasse aux sorcières de Nimmo - soutenu par l'OTAN et la CIA - que Facebook permet à ce charlatan néo-conservateur totalement discrédité de gérer ses besoins en matière de censure, étant donné le rôle central de Facebook sur les médias sociaux. Cela devrait préoccuper tout le monde. La liberté de l'Internet fait l'objet d'attaques fondamentales.

Les articles du blog subissent encore les fourches caudines de la censure cachée via leur déréférencement par des moteurs de recherche tels que Yahoo, Qwant, Bing, Duckduckgo... Pour en avoir le coeur net, tapez le titre de cet article dans ces moteurs de recherche (plus de 24h après sa publication). Si vous appréciez notre blog,, soutenez-le, faites le connaître ! Merci.
- Contrairement à Google, Yahoo & Co boycottent et censurent les articles de SLT en les déréférençant complètement !
- Censure sur SLT : Les moteurs de recherche Yahoo, Bing et Duckduckgo déréférencent la quasi-totalité des articles du blog SLT !