Avant-propos de SLT : Voici un article publié sur Off Guardian le 23.01.21. Il est intitulé "The Old Lady Who Swallowed a Fly", "La vieille dame qui a avalé une mouche". Le titre fait référence à une vieille ritournelle anglo-saxonne chantée aux enfants. Elle raconte l'histoire absurde d'une vieille femme qui avale des animaux de plus en plus gros, chacun pour attraper l'animal précédemment avalé, mais qui meurt après avoir avalé un cheval.
Nous avons traduit l'article en français ci-dessous et avons mis en chapô un titre plus représentatif du propos.
L'auteur(e) de cet article a souhaité resté anonyme et il s'agit en fait d'un commentaire d'un lecteur ou d'une lectrice d'Off Guardian repris par le journal en ligne. Cet auteur(e) fait l'hypothèse que la crise de la Covid n'est qu'un paravent utilisé par les Etats-Unis pour masquer et parer à l'effondrement de l'économie étatsunienne et à la chute du dollar de son statut de monnaie de réserve mondiale.
Il y aurait eu des signes précurseurs d'effondrement économique massif fin 2019 et dès le début 2020. La preuve en serait l'augmentation des taux Repo ayant poussé la Fed a intervenir massivement à coup de billions de dollars. Ce taux de Repo était à un niveau tel que s'il avait été autorisé à contaminer les prêts ordinaires, il aurait provoqué des défauts de paiement et des insolvabilités à grande échelle refusant resurgir la crise de 2008 qui n'a jamais vraiment été enrayée. L'opération Covid aurait permis de masquer cette crise et de siphoner l'économie mondiale vers les Big Tech et les Big Pharma étatsuniennes en gelant l'activité économique mondiale dans l'attente d'une transition via "The Great Reset".
Le "Great Reset" intervient dans ce cadre pour assurer une transition entre l'économie dominée par le dollar et une nouvelle économie mondialisée qui permettrait de maintenir l'hégémonie étatsunienne. "The Great Reset" serait alors considéré par de nombreux courtiers honnêtes dans le monde entier comme une véritable plate-forme pour résoudre les défauts de l'économie mondiale actuelle et pour gérer une transition du dollar, de manière contrôlée". Les états occidentaux (contrairement aux pays africains et au Japon plus rétif à la domination étatsunienne) seraient complices tandis que les grandes puissances comme la Chine et la Russie appuieraient tout doucement ce processus du fait d'un risque de crise systémique mondial alors que des politiciens au plus haut niveau considéreraient que les répercussions économiques des confinements seraient un moindre mal en comparaison de la calamité qui nous dépasserait en cas d'effondrement économique provoqué par le dollar. Ceci, selon l'auteur(e), expliquerait leur apparente folie, leurs mensonges et la nature coordonnée de leur réponse au niveau international. "Eux aussi agissent par peur, non pas d'un virus, mais par peur de l'anarchie et, par extension, de la menace très réelle qui en résulterait pour leur propre vie". Du moins c'est ce que prétend l'auteur(e) de l'article. On est en droit aussi de se demander si il y a effectivement des négociations dans les coulisses pour savoir quel nouvel ordre mondial économique sortira de cette crise.
La "solution Covid" est alors présentée comme une fiction provocatrice destinée à justifier temporairement une plus grande partie de l'assouplissement quantitatif toxique et des faibles taux d'intérêt qui n'ont pas fonctionné auparavant. L'auteur(e) considère que les médias grand public sont complices et véhiculent un récit narratif calé sur le discours de l'oligarchie d'un empire en lambeau qui joue sa survie tandis que les médias alternatifs inventent des histoires de peur sur les tyrannies marxistes, les prises de contrôle communistes, les vaccins obligatoires...
Une hypothèse qui a tout du complotisme diront certains, d'autres parleront tout simplement de négationnisme ! Faites-vous votre avis en lisant l'article...
---------------------------------------------------------------------------------
La vieille dame qui a avalé une mouche
Article originel : The Old Lady Who Swallowed a Fly
Par Maribel Tuff
Off Guardian, 23.01.21
La "pandémie" de la Covid est-elle un simple théâtre économique ?
Maribel Tuff, commentatrice du Off-Guardian, développe son commentaire sur Above The Line.
En combinant la crise des prêts bancaires d'urgence aux États-Unis et la réponse désormais massive à la Covid, j'ai conclu que l'une des principales raisons de cette crise, outre le pillage des entreprises, est un événement historique, l'effondrement économique des États-Unis et la chute du dollar, qui a commencé quelques semaines avant le lancement de l'opération Covid et a été suspendue par un "gel" économique mondial.
La fin de l'opération "Extend and Pretend"
Quelques mois avant l'apparition de la Covid, la Fed était occupée à verser littéralement des billions de dollars dans les banques étatsuniennes, afin d'empêcher les prêts interbancaires qui commençaient à se développer. Il s'agissait des mêmes fissures tectoniques qui se sont développées avant la crise de 2008, où les banques sont devenues si méfiantes les unes envers les autres en matière de solvabilité, qu'elles ont massivement augmenté les taux d'intérêt entre elles pour tenir compte du risque. Si elles n'étaient pas réprimées, les taux d'intérêt continueraient à augmenter, ouvrant la voie à des faillites bancaires et à une contagion qui finirait par faire dérailler l'économie et par miner le dollar lui-même.
En septembre 2019, la Fed est intervenue sur les marchés Repo. ( Le terme REPO est la contraction de « Sale and Repurchase Agreement ». Il s'agit d'un échange de titres entre un vendeur ayant besoin de liquidité à court terme et une banque (ou une autre entité) qui accepte de les prendre en pension contre un intérêt. A l'échéance, le vendeur rachète ses titres à la même valeur, NdT) pendant quatre jours consécutifs, injectant 75 milliards de dollars par jour dans les banques, alors que le taux d'intérêt interbancaire - le taux des repo.- atteignait un terrifiant 10 % [1]. Si ce niveau était autorisé à contaminer les prêts ordinaires, il provoquerait des défauts de paiement et des insolvabilités à grande échelle.
Les dangers sont bien plus importants aujourd'hui car, contrairement à 2008, l'assouplissement quantitatif (QE) a poussé la Fed aux limites de sa crédibilité et l'oblige à provoquer une grave dépréciation de la monnaie. Si elles continuent à appliquer les formes d'assouplissement quantitatif auxquelles elles sont attachées, la dépréciation du dollar devient une certitude dans une économie étatsunienne beaucoup plus fragile et endettée en général et moins capable de faire face.
La Fed devait savoir depuis quelques années que l'assouplissement quantitatif ne ramenait pas l'économie à la normale et qu'elle était toujours prisonnière de la crise de solvabilité de 2008. Sachant cela, la Fed était prête à faire face à la dernière crise. Elle avait permis d'injecter discrètement des centaines de milliards de dollars dans le système bancaire, contrairement à 2008, sans que le Congrès n'en fasse un plat supplémentaire, via le Conseil de surveillance de la stabilité financière, créé en 2010.
Ils s'étaient donné des fonds presque illimités et les ressources de l'ensemble du gouvernement si nécessaire, pour rassurer les banques sur l'impossibilité d'un effondrement. Cette "opération de sauvetage" s'est déroulée, de manière relativement peu médiatisée, sauf dans la presse financière, quelques semaines seulement avant l'apparition de la Covid sur la scène mondiale. L'émission...
..... des prêts repo cumulés totalisant plus de 9 billions de dollars aux maisons de commerce de Wall Street que la Fed a accordés à partir du 17 septembre 2019 - des mois avant le début de COVID-19 partout dans le monde...
[2]
Contrairement à 2008, cette deuxième utilisation ou la poursuite de l'utilisation de la relance massive de la Fed n'est pas une nouvelle idée non testée et, en l'utilisant à nouveau ou en continuant à l'utiliser plus intensément pour stabiliser les banques, elle conduirait finalement les marchés à conclure que nous sommes enfermés dans un cycle sans fin de relance, qui se terminera inévitablement par une hyperinflation et un effondrement du dollar.
C'est un fait économique non controversé, et ce sera la conclusion de la politique actuelle de la Fed. Dans ce contexte, un "événement" extérieur pourrait être déterminant pour détourner l'attention de la finance étatsunienne et de ses malheurs.
La Fed ne voudra pas se retirer des opérations repo tant qu'elle ne sera pas absolument certaine que le marché peut se débrouiller tout seul.
[3], [4]
Le taux des opérations Repo à un jour des États-Unis était à 0,11 le vendredi 15 janvier 202S
source: tradingeconomics.com
Mais, comme ils le savent bien compte tenu de leur expérience de ces dix dernières années, les marchés ne pourront jamais se suffire à eux-mêmes dans le modèle économique actuel. Aujourd'hui, non seulement les entreprises sont maintenues à flot par des taux d'intérêt bas, mais les États-Unis eux-mêmes sont dépendants et maintenus solvables par des taux d'intérêt bas.
La Fed a injecté ou mis à disposition des banques plus de 9 000 milliards de dollars en seulement 6 mois jusqu'en mars 2020, soit plus de 40 % du PIB des États-Unis, avant la Covid et représente une augmentation de près de 40 % de la dette nationale des États-Unis !
Il devient donc très évident que nous sommes au bout de cette voie monétaire particulière, que la politique du "faire semblant" est terminée et qu'il n'y a rien dans la boîte à outils économique qui puisse retarder l'inévitable. Seule une intervention extérieure "divine" pourrait, même temporairement, retarder l'effondrement du dollar. En passant, je dois ajouter que, bien qu'elles puissent être touchées plus tard, cela ne se produit pas dans les banques européennes ou asiatiques, mais seulement dans les banques étatsuniennes.
La diversion
À mon avis, les agences de sécurité étatsuniennes ont choisi un scénario qui n'existait pas, qu'elles ont répété à juste titre pendant des années, à savoir la réaction à un virus mortel, qui provoquerait la fermeture financière requise, supprimerait l'activité bancaire et créerait une crise mondiale suffisamment grave pour éclipser la crise économique étatsunienne et provoquer une "fuite vers la sécurité" vers le dollar, facilitant un coma économique, laissant du temps, un répit et justifiant des injections massives d'urgence de QE (Quantative Easing : Le quantitative easing ou assouplissement monétaire est une politique de dernier recours qui permet aux banques centrales d'augmenter la masse monétaire en choisissant d'accroître les réserves des banques centrales, NdT) dans l'économie étatsunienne et mondiale.
Elle pourrait être vendue comme une période au cours de laquelle une restructuration du système bancaire mondial pourrait avoir lieu et peut-être rééchelonner la dette ainsi que redéfinir les mécanismes d'une nouvelle monnaie de réserve.
C'est ce que je pense que "The Great Reset" est vraiment. Il est dépeint comme quelque chose de complexe et de malfaisant à tous les niveaux, mais il est peut-être plus utilitaire que cela, un dialogue nécessaire, dont le sujet est caché au public, justifié par la protection de nos oreilles inquiètes et paniquées, et qui concerne presque tous les dirigeants du monde occidental.
Je suis sûre qu'une attaque terroriste majeure sous faux drapeau aurait été discutée comme alternative à la Covid, mais les États-Unis ne sont pas en mesure, économiquement parlant, de répondre militairement, et sans une réponse militaire à une attaque terroriste, les États-Unis craindraient de paraître faibles. Bien que l'on ait pensé que les guerres pouvaient résoudre de nombreuses crises économiques, il est tout aussi probable, dans ce cas, qu'une guerre par procuration avec la Russie ou une guerre directe avec l'Iran précipiterait l'effondrement du dollar, plutôt que de créer de la croissance et une fuite vers la "sécurité". La Chine humilierait sans aucun doute avec joie les États-Unis au cours d'un tel conflit. Je suppose donc que les grandes guerres, en tant que solution économique, ne sont pas envisageables, du moins jusqu'à ce que cette crise soit résolue.
Créer un virus à partir de rien est une tromperie cruelle et vicieuse, mais la Fed aura sans doute prétendu à ses alliés que c'est bien moins douloureux que l'implosion économique totale à laquelle nous serons confrontés dans l'effondrement économique qui se prépare, où la contagion financière en provenance des États-Unis rendrait insolvable la plupart des institutions financières occidentales, La dette resterait impayée, le commerce cesserait, la valeur des actifs s'effondrerait, les guichets automatiques bancaires s'arrêteraient, des émeutes éclateraient, la loi martiale serait déclarée et dans de nombreux pays mal préparés et dépendants des importations comme le Royaume-Uni, le rationnement et finalement la faim commenceraient.
C'est la menace que les fédéraux auraient fait peser sur leurs alliés, comme nous le savons pertinemment en 2008, lorsqu'ils ont demandé un plan de relance des banques centrales du monde entier, le faisant apparaître comme vital pour la survie de l'économie mondiale.
Ils auraient affirmé que cette fois-ci, les dangers économiques sont d'une telle ampleur qu'ils ont même persuadé leurs ennemis, la Russie et la Chine, de participer au canular, car ils dépendent également de la stabilité bancaire et économique continue, et ne seraient pas prêts à risquer l'instabilité politique chez eux causée par une deuxième dépression économique mondiale.
En créant cette suspension d'un effondrement économique, les États-Unis ont habilement transformé la domination du dollar en une question de survie internationale, en tenant effectivement le monde en otage et en bloquant le transfert de la monnaie de réserve mondiale au prochain ascendant économique, la Chine, et où les États-Unis se sont en fait créé un siège parmi les juges lors de leur propre audience de faillite.
Croyant que c'est le cas, je ne comprends pas pourquoi la plupart des alliés des États-Unis ont été si utiles et si cohérents dans la réalisation de cette opération Covid, et j'ai conclu que c'est leur croyance dans la nature intégrée des marchés financiers et monétaires et la menace d'effondrement économique posée, comme en 2008 par la Fed, qui est à l'origine de leur complicité.
Secret mutuel
Au fur et à mesure de la mise en œuvre de chaque mesure de confinement irrationnel et destructeur, je suis certain que nos politiciens, les très rares qui sont au courant, se disent les uns aux autres : "nous avons de la chance car les "confinements" ne sont rien en comparaison de la calamité qui nous dépasserait en cas d'effondrement économique provoqué par le dollar". Ceci, pour moi, explique leur apparente folie, leurs mensonges et la nature coordonnée de leur réponse au niveau international. Eux aussi agissent par peur, non pas d'un virus, mais par peur de l'anarchie et, par extension, de la menace très réelle qui en résulterait pour leur propre vie.
Le secret qui entoure cette opération est tout à fait cohérent, car il n'est dans l'intérêt de personne de rompre les rangs. Si quelqu'un expose ce qui se passe réellement dans l'économie étatsunienne, cela précipiterait la ruée sur les banques, et ensuite sur le dollar, dont on leur dit qu'il conduirait à une catastrophe économique mondiale.
Pour explorer cette hypothèse, nous pouvons examiner les différentes réactions des acteurs mondiaux, et mesurer leur réticence ou leur complicité dans l'escroquerie, car à ce tournant de l'histoire, lors de ces changements de pouvoir, la loyauté n'est pas garantie.
Le Japon s'est montré étrangement réticent à participer à l'arnaque, ce qui m'indique son irritation larvée face à l'hégémonie étatsunienne, qui s'accroît au sein de sa population depuis quelques années et qui s'est exprimée par les manifestations à Okinawa contre le déploiement des Osprey. À un moment donné, il semblait qu'ils flirtaient avec l'idée d'ignorer complètement la Covid. Les États-Unis ont-ils incité le Japon à "inviter" les Cinq yeux [Five Eyes (littéralement « Cinq yeux », traduit comme Groupe des cinq par la Défense canadienne), abrégé FVEY pour la classification, désigne l'alliance des services de renseignement de l'Australie, du Canada, de la Nouvelle-Zélande, du Royaume-Uni et des États-Unis, NdT), peut-être pour exercer un contrôle plus direct sur eux, par l'intermédiaire de leurs services de sécurité ?
La Russie et la Chine jouent le jeu à contrecœur pour des raisons économiques évidentes, mais nous constatons une fois de plus une réticence à se lancer à fond, malgré l'attrait de l'introduction de mesures autoritaires chez eux sous le couvert de Covid. La Russie a même inventé un vaccin contre le virus inexistant, se donnant un droit de retrait immédiat en cas de besoin. Quant à la Chine, elle préfère arrêter les tests et ignorer la "crise", à l'exception d'une déclaration étrange sur le danger que cela représente.
L'Afrique non occidentale ne participe pas du tout à la crise. Au Nigeria, il y a très peu de cas, probablement parce qu'ils ne sont pas au courant de ce qui se passe réellement et qu'ils ne voient que peu de signes d'un virus dans leur population.
L'Allemagne, bien qu'elle soit physiquement occupée par les États-Unis, comme le Japon, a une confiance et une indépendance qui la distinguent des autres États vassaux. Ayant "trouvé" beaucoup moins de cas de Covid, ils ont essayé de préserver leur précieuse économie de tout dommage grave aussi longtemps que possible, faisant preuve d'une certaine effronterie, en accord avec leur projet de construction du gazoduc Nord-stream vers la Russie, ignorant les demandes répétées des États-Unis pour qu'ils arrêtent.
En revanche, les alliés les plus proches des États-Unis, et les États aux cinq yeux, participent avec enthousiasme à l'opération, en racontant l'histoire du virus avec un degré d'absurdité extrême. Notamment le Royaume-Uni, la France et l'Australie, qui, chaque semaine, poussent encore une autre réponse absurdement fasciste à un problème inexistant pour faire peur à leur population. À mon avis, la réaction de chaque allié est calibrée en fonction de sa dépendance financière vis-à-vis des États-Unis et de la façon dont ses dirigeants sont "capturés" par les intérêts étatsuniens.
Sur le front politique et médiatique, les médias alternatifs, sans doute encouragés par des histoires semées d'avance et une certaine opposition contrôlée, attisent involontairement ces flammes en spéculant sur divers caïds et idéologues au centre de l'intrigue, comme Bill & Malinda Gates, et en inventant des histoires de peur sur les tyrannies marxistes, les prises de contrôle communistes, les vaccins obligatoires, les puces de traçage et diverses accusations contre les dangers de la 5G - ciblée parce qu'il s'agit principalement de technologie européenne et chinoise.
Le résultat final est une population soit paralysée par la peur de la grippe, soit terrorisée par la montée de la "tyrannie marxiste-fasciste" dirigée par des "mondialistes juifs" et des oligarques. Quoi qu'il en soit, tout le monde est dans un état de peur trop grand pour évaluer logiquement ce qui se passe réellement autour de lui.
Je suis sûr que, dans les entrailles sombres de Langley, en Virginie, ce scénario a été répété et testé sous pression pendant des années, et qu'il a été élaboré à partir d'un énorme portefeuille de coups d'État et d'opérations de terreur psychologique du monde entier.
Peut-être avec les leçons tirées du changement climatique où, comme pour la météo, la grippe ordinaire peut facilement être utilisée comme arme. Dans le cas de la Covid, grâce à un régime de "tests" rapidement mis en place, le simple fait de tester le rhume commun a produit des millions de faux positifs, et des médias grand public hystériques et totalement inconditionnels.
L'opportunisme de la Covid
La panique internationale suscitée par la Covid a créé une "fuite vers la sécurité" de courte durée, mais inquiétante pour les États-Unis. La "crise internationale" est l'outil traditionnel et le plus efficace des États-Unis pour protéger le dollar : il s'agit généralement de médias étatsuniens ou britanniques. Elle a été utilisée pour soutenir un dollar en perte de vitesse par le biais de la "crise de l'euro" ou de la "crise de la dette grecque" créée par les médias. Une série de paniques hystériques a été rendue "réelle" par la presse financière étatsunienne et britannique, faisant rapidement passer les problèmes économiques des États-Unis au second plan et réduisant les réserves mondiales de l'euro en quelques mois seulement.
En plus de la "fuite vers la sécurité (du dollar)", la Covid a offert la possibilité de geler l'effondrement bancaire des États-Unis par des injections massives de liquidités. Jusqu'en mars 2020, les banques étatsuniennes disposaient de 9 billions de dollars, mais en plus de cela, la Fed a produit 5 billions de dollars pour stimuler l'économie en général et 5 billions de plus récemment.
Sans cette "menace extérieure" - un "virus mortel" - ce montant de relance aurait immédiatement provoqué la panique et menacé la crédibilité du dollar. Cependant, avec le récit du virus et la réaction de relance unifiée au niveau mondial face à la "pandémie de la Covid", cette modeste fuite vers la sécurité (du dollar), ainsi que les injections massives de liquidités, semblaient justifiées et sensées.
Il me semble également que les habitants de la "zone économique du dollar" - si tant est qu'il y en ait une - ont accompagné leur propre appauvrissement et ont détruit leurs propres économies sous le couvert de la Covid, pour se sauver d'une catastrophe économique plus importante, la contagion bancaire, sur la base de ce que les États-Unis leur disent secrètement, je crois, et sur la base de ce dont ils ont été témoins dans le système bancaire étatsunien avant mars.
On pourrait facilement affirmer que nous sommes involontairement entraînés dans une conspiration visant à protéger le dollar et l'hégémonie étatsunienne, sous le couvert de la Covid, qui n'est pas du tout dans notre intérêt à long terme (ce qu'on appelle actuellement la "grande remise à zéro" ("The Great Reset").
Comme le Brexit et comme la guerre contre le carbone, je pense que si une opération ou un événement manufacturé semble offrir des avantages à multiples facettes aux États-Unis et à leur élite d'entreprises et militaire, alors cette opération a révélé ses origines.
Comme c'est le cas avec la Covid, non seulement l'effondrement économique étatsunien est gelé, mais les entreprises et les services Internet étatsuniens profitent massivement de "l'illusion Covid". Quelque chose qui doit devenir de plus en plus évident de jour en jour, et qui doit inquiéter les dirigeants étrangers honnêtes qui voient leur secteur de la vente au détail ravagé par Amazon et leurs institutions culturelles remplacées par Netflix, Apple TV et Amazon TV.
Et le "salut" proposé implique de payer des milliards à US Big Pharma, pour, au mieux, un vaccin très douteux. Les politiciens les moins honnêtes peuvent sans doute organiser leurs "confinements" pour privilégier les entreprises étatsuniennes, tout en agissant comme les vice-présidents d'Empire.
Ce pillage pourrait n'être qu'un événement parallèle à la "transition" ou à l'effondrement du dollar, ou il pourrait faire partie des principaux objectifs de l'opération Covid, il est difficile de le dire, mais il semble que le reste du monde soit pillé par les entreprises étatsuniennes et que leurs petites et moyennes entreprises locales soient en faillite, avec des profits supplémentaires considérables pour les plus riches des États-Unis, où l'on assiste à la montée en flèche de la richesse des barons du pillage.
Louer des taxis avec Uber, remplacer les hôtels par des appartements de l'AirBNB, organiser des réunions avec zoom, dépenser "sans argent" via Visa, MasterCard et autres et le cartel Paypal, commander de la nourriture en ligne avec Uber et détruire la culture locale, tout cela est imposé à un public mondial crédules pendant l'effondrement sélectif de la Covid. Il devrait être clair pour tout le monde maintenant que la crise de Covid est un virus très, très néolibéral des entreprises, qui travaille étrangement dans l'intérêt d'un déploiement néolibéral continu des entreprises étatsuniennes contre nos propres intérêts géopolitiques nationaux.
Il n'y a pas que les entreprises qui profitent des "opérations" étatsuniennes comme Covid, l'État de sécurité exige également leur part du butin pour avoir aidé et facilité une grande partie de l'opération. Les applications de suivi, les médias sociaux et les plates-formes de communication étatsuniennes sont contraintes, en tant qu'intermédiaire parasitaire, à s'immiscer dans tous les aspects de notre vie, en prélevant une mince partie des activités quotidiennes, comme une taxe étatsunienne.
Hormis les détails de la mise en œuvre de l'opération Covid, il est possible que de nombreuses personnes au sein du système considèrent la "Grande remise à zéro" ("The Great Reset") non pas comme une conspiration visant à nous opprimer, à nous exploiter et à détruire nos vies dans une tyrannie marxiste comme beaucoup le croient, mais plutôt comme un ajustement nécessaire à un système économique déséquilibré.
Pour le voir ainsi, nous devons croire que le système actuel est fondamentalement défectueux et que des solutions de bonne foi sont recherchées. Je pense que "The Reset" est considéré par de nombreux courtiers honnêtes dans le monde entier comme une véritable plate-forme pour résoudre les défauts de l'économie mondiale actuelle et pour gérer une transition du dollar, de manière contrôlée. Nous ne devrions pas toujours penser aux pires motifs de toutes les personnes impliquées.
Cela étant dit, je ne doute pas que les États-Unis soient occupés à essayer de détourner l'agenda pour préserver leur propre suprématie, même pendant leur disparition. Le complexe militaro-industriel étatsunien se méfiera de toute direction qui ne serait pas déterminée par lui, et je suis sûr qu'à Washington, Bruxelles et Pékin, une bataille a lieu sur les mesures et la direction que nous devons prendre.
Qu'on le veuille ou non, il peut y avoir de très bonnes raisons pour que ces discussions se tiennent en secret, et il ne nous reste que des indices de seconde main des batailles qui se livrent sur notre avenir économique actuel ; comme le revenu universel, une monnaie de réserve internationale partagée, des monnaies numériques ou une société sans numéraire, peut-être nécessaire par le biais du contrôle des changes ou de la fixation des prix, pour lutter contre l'hyperinflation à venir ?
De nombreux analystes des États-Unis diront au monde que c'est une "crise du capitalisme", une crise de la civilisation occidentale, et que nous devons tous préserver l'économie étatsunienne et la suprématie du dollar pour sauver le monde.
Je pense personnellement que les États-Unis nous ont piégés pendant cette crise, comme ils l'ont fait lors de la dernière en 2008, où ils se sont débarrassés de toutes leurs créances douteuses sur les banques européennes pour "partager" la crise. En partant du principe qu'un problème partagé est un problème réduit de moitié, peut-être. Même si nous sommes dans cette crise à cause d'un effondrement des États-Unis, et que le reste d'entre nous pourrait survivre relativement indemne. Une "réinitialisation" semble être une solution qui permet un dégonflement lent de la bombe économique qui se trouve sous les États-Unis et qui pourrait nous affecter gravement, si elle explose.
"Elle a avalé l'araignée pour attraper la mouche ;
Je ne sais pas pourquoi elle a avalé une mouche - Peut-être qu'elle va mourir..."
Je m'étaye sur cette comptine, parce que tout a commencé avec la récession économique relativement normale de 2007, qui, si les États-Unis avaient laissé leur économie brûler, aurait été résolue en quelques années seulement, et nous vivrions maintenant en temps normal. Mais ce n'est pas le cas. Les banques centrales du monde entier ont été persuadées de prendre des mesures qui ont causé des dommages plus importants à long terme, ce qui a conduit, selon moi, à la "solution Covid", une provocation destinée à justifier temporairement une plus grande partie de l'assouplissement quantitatif toxique et des faibles taux d'intérêt qui n'ont pas fonctionné auparavant.
Bien qu'il soit peut-être vendu comme "coupe-feu" pour trouver une solution à plus long terme, je ne vois pas beaucoup de preuves que le "coupe-feu" est bien utilisé. Il semble plutôt que les élites étatsuniennes, toujours myopes, s'arrêtent pour piller autant que possible les coffres de nos États avant qu'un tsunami économique ne frappe.
Je crois aussi que les États-Unis n'ont jamais eu besoin d'être dans la situation grave qu'ils connaissent aujourd'hui. Ils se sont eux-mêmes infligé leurs propres problèmes. Le simple fait de taxer leurs riches et de réduire leurs dépenses militaires scandaleuses aurait permis d'éviter une crise du dollar, entraînant au contraire une lente dérive du dollar sur quelques décennies, à mesure que la Chine prenait le relais. Mais c'est là une autre histoire liée à la faillite et aux scléroses idéologiques, politiques et philosophiques des États-Unis, qui les ont de plus en plus entraînés dans un fossé économique au cours des 45 dernières années.
L'opération Covid elle-même est une belle métaphore de la crise bancaire initiale, qui a incité la Fed à recourir à l'assouplissement quantitatif (QE) - une réponse bien plus dommageable que la crise initiale elle-même, tout comme les confinements sont bien, bien plus dommageables que cette souche de grippe, d'origine naturelle ou libérée délibérément comme marqueur.
Si une résolution consensuelle n'est pas trouvée rapidement pour le transfert ou le partage de la monnaie de réserve mondiale, alors que le dollar est sur le point de s'effondrer, je ne doute pas que nous devrons "avaler" une intervention plus radicale que la Covid pour sauver l'économie étatsunienne et le dollar, chaque solution s'avérant plus dommageable que la précédente... Et bien sûr, comme le dit la rime, nous finirons par avaler un "cheval"... et nous serons "morts bien sûr".
Si j'ai raison, vous pouvez pousser un soupir de soulagement : la tyrannie mondiale, les vaccinations forcées avec des modifications néfastes de l'ADN, les stérilisations et le génocide de masse ne sont pas les principaux objectifs de cette "opération". Ils peuvent en être le résultat final, si nous n'y prenons pas garde, mais je ne pense pas qu'ils soient les principaux objectifs.
Les États-Unis tentent de retarder la relégation du dollar en utilisant l'opération Covid, et d'en faire un événement majeur, alors qu'auparavant le passage de l'ancienne à la nouvelle monnaie de réserve mondiale serait passé presque inaperçu pour la plupart d'entre nous. Les Britanniques ont cédé le statut de monnaie de réserve mondiale de la livre relativement discrètement après la Seconde Guerre mondiale, sous la pression des États-Unis pour faire flotter la livre.
C'est peut-être à la mesure de l'utilité qu'offre aujourd'hui la monnaie de réserve mondiale, pour faciliter le pillage incontrôlé des autres économies du monde, qu'elle est maintenant si précieuse et si difficile à céder. Sans le dollar et son statut de réserve mondiale, qui permet aux États-Unis d'imprimer des morceaux de papier vert en échange de biens réels, les États-Unis seraient certainement en faillite.
Mais ce n'est pas notre faute et ce n'est pas à nous, dans le reste du monde, de les sauver, d'autant plus que c'est leur idéologie qui a fait tant de mal à leur propre population et au reste du monde.
Ce à quoi nous assistons, c'est à une tentative, par des moyens détestables, d'un autre Empire jadis grand pour retarder l'inévitable. Pour lutter contre le fait d'être relégué dans l'obscurité.
Nous existons donc dans cette période de folie, cette période d'effondrement et de chaos avant qu'un nouvel ordre ne s'impose, qui pourrait durer un mois ou 100 ans.
Vous pouvez consulter le commentaire original de Maribel Tuff ici. L'auteur a souhaité garder l'anonymat.
Notes et sources
[1] Sept 2019 ‘Overnight repo rate rose up to 10% amid cash shortages in money markets’ [BACK]
("Sept. 2019 : "Le taux des repo au jour le jour a augmenté de 10 % en raison du manque de liquidités sur les marchés monétaires")
[2] Those cumulative repo loans totalling more than $9 trillion to the trading houses on Wall Street that the Fed had been making from September 17 of 2019 – months before the onset of COVID-19 anywhere in the world [BACK]
("Ces prêts repo cumulés totalisant plus de 9 000 milliards de dollars aux maisons de négoce de Wall Street que la Fed a accordés à partir du 17 septembre 2019 - des mois avant le début de la COVID-19 partout dans le monde.")
[3] Dec 2019 ’Fed Wins Year-End Repo Battle, But War to Control Rates Drags On’ [BACK]
(" Déc. 2019 : "La Fed remporte la bataille de fin d'année, mais la guerre pour le contrôle des taux s'éternise")
[4] United States Overnight Repo Rate [BACK]
("Taux des opérations de pension au jour le jour aux États-Unis")
Pour soutenir financièrement Off Guardian sur Paypal, cliquez ici ; sur Patreon : cliquez ici ou bien par Bitcoin : cliquez ici
Traduction SLT
***
Pour toute question ou remarque merci de nous contacter à l'adresse mail suivante : samlatouch@protonmail.com.
Pour savoir pourquoi nous avons dû changer d'e-mail : cliquez ici.
----
Les articles du blog subissent encore les fourches caudines de la censure cachée via leur déréférencement par des moteurs de recherche tels que Yahoo, Qwant, Bing, Duckduckgo. Pour en avoir le coeur net, tapez le titre de cet article dans ces moteurs de recherche, vous remarquerez qu'il n'est pas référencé si ce n'est par d'autres sites qui ont rediffusé notre article.
- Rapport de l'IRSEM de novembre 2018. Comment l'armée française considère le blog de SLT et ...les autres
- Contrairement à Google, Yahoo & Co boycottent et censurent les articles de SLT en les déréférençant complètement !
- Censure sur SLT : Les moteurs de recherche Yahoo, Bing et Duckduckgo déréférencent la quasi-totalité des articles du blog SLT !