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Le chef de guerre Macron prolonge la guerre française en Syrie et en Irak, le Parlement aux abonnés absents

par SLT 4 Avril 2018, 18:00 Macron Chef de guerre Impérialisme Syrie Irak Guerre France Vème République Articles de Sam La Touch

Le chef de guerre Macron prolonge la guerre française en Syrie et en Irak, le Parlement aux abonnés absents

Le Canard enchaîné qui continue de croire que le régime de la Vème République est une démocratie déplore dans un article intitulé "'Nos' guerriers s'obstinent et le Parlement se tait" que le Parlement soit aux abonnés absents sur les décisions du chef de guerre élu par les Français pour 5 ans. Effectivement, contrairement aux démocraties parlementaires européennes (britannique, allemande, espagnole) et même étatsunienne où c'est au Parlement que se discute les décisions d'entrer en guerre ou ayant trait à l'exécutif, en France, le Parlement français n'a aucun rôle décisif. Toutefois, le volatile à plumes rappelle que "Deux articles de la Constitution autorisent pourtant députés et sénateurs à imposer un débat, dès lors que "la durée de l'intervention excède quatre mois" (article 35). Un débat qui ne peut être "suivi d'aucun vote" mais qui permettrait sans doute une critique publique des guerres menées sur des fronts lointains au "nom de la France". UNe contestation inadmissible pour le Président et ses généraux, qui préfèrent des élus fscinés par les uniformes et les drapeaux, ou muets comme des carpes":

Mais à quoi sert donc ce Parlement sur les questions exécutives si il n'a pas le droit de voter. Ceci n'est pas une démocratie mais un régime semi-militaire taillé sur mesure par le Général lors des "évènements d'Algérie". Inutile de dire qu'une grande majorité de la presse française marche au pas depuis le "coup d'Etat constitutionnel" de 1958 qui a mené De Gaulle au pouvoir en forgeant une constitution sur mesure pour les militaires. Mais le Parlement semble avoir un rôle de plus en plus évanescent, il est systématiquement court-circuité ces derniers temps sur des lois pourtant cruciales comme la réforme du code du travail et actuellement sur la loi sur la réforme de la SNCF et sans doute demain sur d'autres projets tout aussi importants. Cela a la couleur, l'odeur et l'apparence de la démocratie mais ce n'est pas une démocratie. Et on comprend mieux pourquoi les despotes en herbe souhaitent tous un régime à la française (dit "exécutif fort") comme Erdogan qui a réussi à modifier la constitution pour s'arroger les pleins pouvoirs dans le domaine de l'exécutif et même du législatif. La concentration des pouvoirs dans les mains d'un seul homme est le début de l'autocratie surtout quand les contre-pouvoirs sont  rognés au point de s'effacer. Macron en fidèle élève du régime Gaulliste est un paradigme à la lui tout seul de la Vème République. 

Résultat des courses, le chef de guerre et son aéropage atlantiste branché sur le complexe militaro-industriel et financier vend massivement des armes à des criminels de guerre qui bombardent et détruisent chaque jour un peu plus le Yémen dans le silence quasi total d'un PAF ayant le petit doigt sur la couture du pantalon et d'un Parlement aux abonnés absents.

En Syrie, le chef de guerre a décidé avec ses conseillers de renforcer les troupes françaises de manière non discutée au Parlement et en violation du droit international. Selon le journal turque Yeni Safak, 50 officiers français auraient été envoyés dans le nord-ouest de la Syrie, à Manbij, pour prêter main forte aux Kurdes syriens dans la région et aux Etatsuniens. Selon le média, ces militaires français sont arrivés en ville vendredi à bord de quatre avions.  Dans le même temps, le journal précise que des officiers pourraient être envoyés à Manbij à partir de différentes bases situées en Syrie ainsi que depuis l'étranger. Même si cette information n'a pas été confirmée par des sources officielles, le Canard enchaîné signale quant à lui ("Nos guerriers s'obstinent et le Parlement se tait") : " les chefs militaires français prévoient le maintien de la mission Chammal : huit Rafale sur la base H5 en Jordanie, six sur la base française d'Abu Dhabi, deux avions de ravitaillement en vol, quatre batteries d'artillerie de 155, deux équipes d'instructeurs au sein de l'armée irakienne et d'autres forces spéciales auprès des Kurdes, Soit, au total 1400 Français" avec l'argent du contribuable dans le plus grand secret.

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