"Tedros est vraiment une personne exceptionnelle. Je le connais depuis qu'il a été ministre de la santé en Éthiopie. L'OMS a très bien réussi sous sa direction" Dr Fauci, responsable du NIAID aux Etats-Unis lors d'une conférence à la Maison blanche.
Dr.Fauci praising Dr. Tedros Adhanom, Ethiopian WHO Director General Tedros Adhanom Ghebreyesus is an Ethiopian politician and academic who has been Director-General of the World Health Organization since 2017
Le 23 mai 2017, Tedros Adhanom Ghebreyesus a été élu directeur général de l'Organisation mondiale de la santé lors de la 70e Assemblée mondiale. Il s'agit du premier non médecin prenant la tête de cette instance. Toutefois, Tedros Adhanom Ghebreyesus est titulaire d'une licence en biologie de l'université d'Asmara en Érythrée et d'un doctorat en santé communautaire de l'université de Nottingham au Royaume-Uni, avant d'être promu au poste de ministre de la santé en Ethiopie en 2005, puis comme ministre des affaires étrangères de 2012 à 2016. De 2009 à 2011, Tedros Ghebreyesus a également été le directeur du Fonds mondial, un programme de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, initié par la Fondation Bill & Melinda Gates, ainsi que le chef du Conseil de coordination du programme de l'ONUSIDA. Selon Healthimpact News, il a été membre du conseil de l'Alliance GAVI pour l'immunisation, financée par Bill Gates. Il était en outre étroitement associé à la Fondation Clinton et à la Clinton AIDS Initiative (CHAI). Certains considèrent que la proximité des liens indirects entre Tedros et Bill Gates (principal financier privé de l'OMS), aurait facilité son accession à la tête de l'OMS malgré de nombreuses critiques à son égard envers son passé de décideur et responsable politique en Ethiopie. Selon Wikipedia, il a été un membre de l’organisation communiste révolutionnaire éthiopienne,Tigray People’s Liberation Front (TPLF ou Front de libération du peuple du Tigré). Il fut même membre du bureau politique. Il s'agit d'une organisation controversée inscrite dans la liste des organisations terroristes du US Homeland Security :
"Le TPLF est un groupe politique fondé en 1975 en Éthiopie, en tant que groupe d'opposition. Le TPLF s'est engagé dans un conflit armé prolongé avec le gouvernement éthiopien, qu'il a réussi, avec d'autres groupes, à renverser en 1991. Le TPLF a ensuite rejoint le Front démocratique révolutionnaire du peuple éthiopien (EPRDF), une coalition politique qui est devenue la coalition gouvernementale en Éthiopie. L'EPRDF continue de contrôler le gouvernement éthiopien. Le TPLF est considéré comme une organisation terroriste de niveau III en vertu de la section 212(a)(3)(B)(vi)(III) de l'INA, en raison de ses activités violentes avant qu'il ne fasse partie de la coalition au pouvoir et du gouvernement éthiopien en mai 1991. La section 212(a)(3)(B) de l'INA rend inadmissible et inéligible à la plupart des prestations d'immigration un étranger qui se livre à une activité terroriste avec une organisation qui, au moment de l'interaction, était une organisation terroriste..."
Le TPLF a été responsable entre 1976 et 2018 d'attentats à la bombe, d'enlèvements et d'assassinats selon une base de donnée étatsunienne du USCIS.
GTD ID | DATE | COUNTRY | CITY | PERPETRATOR GROUP | FATALITIES | INJURED | TARGET TYPE | REGION | ATTACK TYPE | WEAPON TYPE |
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201805120045 | 2018-05-12 | Ethiopia | Werder | Tigray Peoples Liberation Front (TPLF) | Unknown | Unknown | Private Citizens & Property | Sub-Saharan Africa | Hostage Taking (Kidnapping) | Unknown |
201704200032 | 2017-04-20 | Ethiopia | Gonder | Unknown | 0 | 0 | Violent Political Party | Sub-Saharan Africa | Bombing/Explosion | Explosives/Bombs/Dynamite |
201701180016 | 2017-01-18 | Ethiopia | Metema | Unknown | 0 | 0 | Violent Political Party | Sub-Saharan Africa | Bombing/Explosion | Explosives/Bombs/Dynamite |
201608260003 | 2016-08-26 | Ethiopia | Bure | Tigray Peoples Liberation Front (TPLF) | 1 | 3 | Private Citizens & Property | Sub-Saharan Africa | Armed Assault | Firearms |
201004250003 | 2010-04-25 | Ethiopia | Adi Haro | Unknown | 5 | 20 | Business | Sub-Saharan Africa | Bombing/Explosion | Explosives/Bombs/Dynamite |
200711020016 | 2007-11-02 | Ethiopia | Dolo | Al-Shabaab | 100 | Unknown | Military | Sub-Saharan Africa | Bombing/Explosion | Explosives/Bombs/Dynamite |
200209110002 | 2002-09-11 | Ethiopia | Addis Ababa | Unknown | 1 | 37 | Business,Private Citizens & Property | Sub-Saharan Africa | Bombing/Explosion | Explosives/Bombs/Dynamite |
199008020002 | 1990-08-02 | Ethiopia | Kobo district | Tigray Peoples Liberation Front (TPLF) | 17 | 0 | Religious Figures/Institutions | Sub-Saharan Africa | Armed Assault | Firearms |
198802180001 | 1988-02-18 | Ethiopia | Unknown | Tigray Peoples Liberation Front (TPLF) | 0 | 0 | Private Citizens & Property,NGO | Sub-Saharan Africa | Hostage Taking (Kidnapping) | Firearms |
198410190003 | 1984-10-19 | Ethiopia | Lalibela | Tigray Peoples Liberation Front (TPLF) | 200 | 200 | Private Citizens & Property | Sub-Saharan Africa | Hostage Taking (Barricade Incident) | Unknown |
198308030001 | 1983-08-03 | Ethiopia | Jari | Tigray Peoples Liberation Front (TPLF) | 0 | 0 | NGO | Sub-Saharan Africa | Hostage Taking (Kidnapping) | Unknown |
198304200006 | 1983-04-20 | Ethiopia | Korem | Tigray Peoples Liberation Front (TPLF) | Unknown | Unknown | NGO,NGO,NGO | Sub-Saharan Africa | Hostage Taking (Kidnapping) | Unknown |
197905020020 | 1979-05-02 | Ethiopia | Workamba | Tigray Peoples Liberation Front (TPLF) | 100 | 0 | Private Citizens & Property | Sub-Saharan Africa | Unknown | Unknown |
197905020019 | 1979-05-02 | Ethiopia | Aksum | Tigray Peoples Liberation Front (TPLF) | Unknown | Unknown | Private Citizens & Property | Sub-Saharan Africa | Armed Assault | Unknown,Unknown |
197904120008 | 1979-04-12 | Ethiopia | Kerene | Eritrean Liberation Front | Unknown | Unknown | Airports and Aircraft | Sub-Saharan Africa | Armed Assault | Firearms |
197811000005 | 1978-11-00 | Ethiopia | Unknown | Tigray Peoples Liberation Front (TPLF) | 0 | 0 | Business | Sub-Saharan Africa | Hostage Taking (Kidnapping) | Unknown |
197704250002 | 1977-04-25 | Ethiopia | Mekele | Eritrean Liberation Front | 3 | Unknown | Airports and Aircraft | Sub-Saharan Africa | Hijacking | Firearms |
197607250001 | 1976-07-25 | Ethiopia | Unknown | Tigray Peoples Liberation Front (TPLF) | 0 | 0 | Journalists & Media | Sub-Saharan Africa | Hostage Taking (Kidnapping) | Unknown |
197605000003 | 1976-05-00 | Ethiopia | Unknown | Tigray Peoples Liberation Front (TPLF) | 0 | 0 | Private Citizens & Property | Sub-Saharan Africa | Hostage Taking (Kidnapping) | Unknown |
Cette organisation a été accusée de porter une idéologie génocidaire. Le Tigray People’s Liberation Front (TPLF) est une organisation ethnique (ethnie des Tigrés qui représente 4,3 % de la population érythréenne) qui dans un manifeste de 1975 a déclaré une « guerre éternelle » contre les populations voisines principalement les ethnies Amhara et Oromo qui représentent respectivement 32,1 % et 30,2 % de la population érythréenne.
Selon Satenews: "ancien bras droit du tyran Meles Zenawi, qu'Adhanom appelle le "grand chef", il n'était pas un ministre de la santé (2005-2012) ni un ministre des affaires étrangères (2012-2016) ordinaire. Il est passé de membre de la base du TPLF à son comité central et à son comité exécutif. Le TPLF, dont l'appartenance est principalement basée sur l'origine ethnique, est responsable d'innombrables assassinats, de tortures, de détentions massives et de répressions violentes".
De plus, l'Union professionnelle des Amhara (APU), accuse Tedros d'avoir mené une véritable politique génocidaire en tant que ministre de la santé éthiopien. Ces informations ont refait surface en 2017 quand il a candidaté pour le poste de directeur de l'OMS. Il fut accusé par ses adversaires politiques "d'avoir été impliqué dans la violence génocidaire systématique et les violations flagrantes des droits de l'homme, y compris, mais sans s'y limiter, les détentions arbitraires et les exécutions extrajudiciaires en Ethiopie".
Selon HealthImpact News : "...le groupe ethnique Amhara a perdu plus de 2,5 millions de personnes entre les recensements de 1997 et 2007. Alors que les autres grands groupes ethniques ont connu une croissance annuelle moyenne de 2,6 %, les Amharas ont connu une croissance démographique plus lente, avec seulement 1,9 %.
Ils n'ont pas bénéficié des mêmes services de santé et n'ont pas reçu les mêmes ressources que la population dominante du Tigré, à l'exception d'un programme, une campagne de contraception pour laquelle les Amhara semblent avoir été en tête de liste. La population du Tigré bénéficiait d'une couverture sanitaire 5 fois supérieure en termes d'infrastructures et de nombre de prestataires de soins.
En revanche, la population de l'Amhara avait une utilisation beaucoup plus importante de contraceptifs injectables, tels que le Dep-Provera (19% Tigré, 29% Amhara) tout en recevant globalement moins d'informations sur la planification familiale et les méthodes contraceptives (le Tigré recevait 2 à 3 fois plus d'informations à la télévision, à la radio et dans la presse écrite).
Le Depo-Provera est un produit très controversé qui a reçu un avertissement aux États-Unis pour une incidence accrue de l'ostéoporose et un risque élevé de cancer du sein.
Mais il a également été associé à une augmentation des cas de sida et à des difficultés à retrouver la fertilité après une utilisation prolongée, deux conditions qui semblent également prévaloir au sein de la population amhara. L'APU a accusé le gouvernement éthiopien de discrimination raciale en poussant l'utilisation de la Depo sur leur femme sans leur consentement éclairé.
Selon un autre rapport "Depo-Provera Deadly Reproductive Violence Against Woman", le planning familial qui promeut ce médicament en Afrique s'engage dans des politiques de discrimination de fait, en faisant de fausses déclarations sur les effets du produit et en omettant d'informer les femmes sur ses dangers et ses effets secondaires.
Ces produits ont été limités, voire interdits en Europe et aux États-Unis, mais ils sont toujours inclus dans le planning familial de l'OMS et dans des programmes tels que le FP2020, soutenu et dirigé par la Fondation Bill et Melinda Gates.
Cela a suscité de vives critiques de la part de groupes de santé et des défenseurs des droits de l'homme.".
Le Centre pour la famille et la défense des droits de l'homme de New-York a fait part sur son site (C-fam) des critiques en 2015 (Tedros n'était pas encore membre de l'OMS) de l'association HIV/AIDS and women’s health advocates envers un récent rapport publié par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) sur la sécurité d'un contraceptif controversé préconisé par la Fondation Gates : "Le Depo-Provera est un contraceptif à longue durée d'action distribué aux femmes pauvres aux États-Unis et par le biais de programmes d'aide à l'étranger. "Le contrôle de la population est malheureusement de nouveau en vogue", écrivait Betsy Hartmann qui réagissait au revirement de politique de l'OMS sur le Depo-Provera, également connu sous le nom de DMPA".
Alors que l’administration Trump décidait de cesser de financer le Fonds des Nations unies pour la population ainsi que les organismes qui « exécutent ou fournissent des incitations à l’avortement », à Londres en 2017, Tedros Adhanom Ghebreyesus promit de « défendre personnellement la question des droits sexuels et reproductifs comme une priorité absolue » selon Reuters. Tedros Adhanom Ghebreyesus a convergé sur les lignes de la fondation Bill et Melinda Gates qui préconisait la contraception comme une mesure majeure de lutte contre la pauvreté. Selon Melinda Gates, les contraceptifs sont "l'une des plus grandes innovations anti-pauvreté que le monde ait jamais connues", elle appelait à faire du planning familial une priorité mondiale tout comme son mari appelait lors d'un forum de TED en 2010 à utiliser le contrôle des naissances, un meilleur développement des services de santé et les vaccins pour faire diminuer la croissance de la population dans le monde afin de faire diminuer l'émission de CO2 de la planète et limiter le réchauffement climatique.
Enfin si l'on en revient à l'actuel directeur de l'OMS, il lui a été reproché en tant qu'ancien ministre des Affaires étrangères (2012-2016) d'avoir participé à l'arrestation d'un certain nombre de dissidents éthiopiens au Yemen :
"Andargachew Tsege, un citoyen britannique d'origine éthiopienne,... qui était l'une des figures clés du mouvement populaire pour le changement et la démocratie en Ethiopie en 2005, avait déjà été condamné à mort par contumace à deux reprises en 2009 et 2012. En tant que chef de la délégation, Tedros Adhanom a mené les négociations avec l'ancien ministre yéménite des affaires étrangères Abubeker Al Qirbi et les responsables de la sécurité, dont le général de brigade Abdou Hussein al-Tarb. Avant son retour, il s'est rendu au palais présidentiel pour discuter de la question avec le président Abdrabbuh Mansour Hadi. Le 15 mai, Adhanom a tweeté : "Nous venons de conclure la réunion ministérielle conjointe entre le Yémen et l'Éthiopie à Sénaïa [sic]. Nous avons signé 9 accords".
L'une des sources, l'ancien responsable de la sécurité Ayalew Meshesha, affirme qu'Adhanom n'a pas seulement été impliqué dans la facilitation de l'enlèvement de Tsege, mais a également joué un rôle actif dans la restitution de plus de 760 dissidents qui ont fui au Yémen. Meshesha affirme que la plupart des personnes remises par les Yéménites aux agents de sécurité du TPLF ont été arrêtées plusieurs mois avant l'enlèvement de Tsege.
"La plupart des personnes restituées étaient des Oromo et des Somaliens éthiopiens soupçonnés d'être des sympathisants de l'OLF et de l'ONLF", a déclaré Meshesha, qui a fui aux États-Unis il y a quelques années."
Contact : samlatouch@protonmail.com
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