Le leader des manifestations de Hong Kong traîne avec le patron des Casques blancs (Global Research.ca)

Le leader des manifestations de Hong Kong traîne avec le patron des casques blancs
Article originel : Hong Kong Protest Leader Hangs Out with White Helmets Boss
Par Makia Freeman
Global Research.ca

Joshua Wong a posé avec le chef des "Casques blancs" Raed Al Saleh (à gauche), le maire de Kiev Vitali Klitschko (à droite) et l'activiste politique irano-autrichienne Mina Ahadi. Reuters / Hannibal Hanschke

Joshua Wong a récemment tissé des liens avec les riches, les célèbres et les puissants. Il s'est rendu à Berlin et a rencontré la chancelière allemande Angela Merkel et d'autres personnalités "pro-démocratie" comme le maire de Kiev, Vitaly Klitschko, qui était pendant un certain temps lui-même un favori occidental lorsque les États-Unis étaient activement impliqués dans la révolution colorée en Ukraine. Pendant son séjour, Wong a rencontré Raed Al Saleh, le chef des Casques blancs. Pour ceux qui ne le savent pas, les Casques blancs sont une construction de propagande occidentale ayant des liens étroits avec des groupes terroristes comme Al-Qaïda et Jahbat Al Nosra (maintenant connu sous le nom de Tahrir Al Sham). Qu'est-ce qu'un leader du mouvement populaire soi-disant organique en Chine aurait en commun avec une organisation de guerre syrienne ? En surface, rien ; sous la surface, tout ; ce sont à la fois des outils de propagande et de déstabilisation de l'ingérence étrangère occidental (Etats-Unis - Royaume-Uni).

Un bref historique : La connexion Casques Blancs-Al Qaïda-Al Nosra

Les Casques blancs défilaient comme des héros prétendant être les sauveurs du peuple syrien pendant les premières années de la guerre syrienne (qui est toujours en cours). À juste titre, ils ont été les vedettes d'un documentaire télévisé qui a remporté des Oscars. Les Oscars sont décernés pour le jeu d'acteur - et c'est tout ce que c'était vraiment, le jeu d'acteur. Les Casques blancs ont été fondés en 2013 par James Le Mesurier, un ex-mercenaire et agent de renseignement britannique. De véritables journalistes indépendants comme Vanessa Beeley ont montré comment les Casques blancs servaient de couverture à divers groupes de terroristes rebelles financés par les États-Unis, le Royaume-Uni et Israël, qui combattaient le président légitimement élu de la Syrie, Bachar Al Assad. Dans des vidéos comme celle-ci et celle-ci, Beeley marche à travers un centre de casques blancs abandonné à Sakhour, à Alep Est qui est... juste à côté (20 mètres) du siège du front Al Nosra. En fait, les deux centres avaient diverses entrées l'un et l'autre et la seule chose qui les séparait était un mur de terrain de jeux. Beeley a déclaré :

    "Le 30 avril 2017, nous avons visité le centre abandonné des Casques Blancs à Sakhour, Alep Est. C'était le plus grand et le plus médiatisé des centres des casques blancs d'Alep Est. Les casques blancs, comme nous le savons, sont exclusivement intégrés au Front Nosra, à l'EI et à d'autres zones contrôlées par les extrémistes... qui contiennent au maximum 20% de la population syrienne, dont beaucoup vivent dans la famine, la privation, le manque de soins médicaux, l'emprisonnement, la torture, l'exécution, le viol... aux mains des groupes extrémistes que les casques blancs soutiennent et aident.

Joshua Wong, leader de la protestation à Hong Kong, a également rencontré Marco Rubio, un acteur de coup d'Etat néoconservateur.

Si Joshua Wong essaie de se présenter comme un leader d'un mouvement populaire, il fait le pire travail possible. Les preuves sont accablantes qu'il n'est qu'un pion de plus de la politique étrangère étatsunienne et des efforts de changement de régime, menés par des ONG notoires comme la NED (National Endowment for Democracy). C'est le cas même si une grande partie des manifestants de Hong Kong sont des militants de base et des gens ordinaires. Comme mentionné dans des articles comme Taunting the dragon: Background to US-China Trade War & Hong Kong Protests ("Provoquer le dragon : Dans le contexte de la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine et des manifestations de Hong Kong"), Wong a été pris en flagrant délit de rencontre avec Julie Eadah, haut fonctionnaire étatsunien du consulat des États-Unis à Hong Kong.

Il n'est pas surprenant que si vous suivez le fil maintenant, il a même rencontré Marco Rubio, un faucon de guerre dévoué, un néoconservateur et un conspirateur du coup d'état vénézuélien. J'ai souligné le rôle de Rubio dans le coup d'Etat US contre le Venezuela plus tôt cette année en 2019. J'ai également mentionné dans l'article susmentionné, intitulé Taunting the Dragon, que Rubio avait rédigé un projet de loi visant à forger une scission en Chine entre Pékin et le groupe minoritaire ouïghour. Pourquoi Wong s'associerait-il avec Rubio, à moins que ce ne soit précisément parce qu'il recevait des cours et des instructions sur la façon de séparer Hong Kong de la Chine, causant ainsi à Pékin le maximum de difficultés possibles ?

Manifestations de Hong Kong : Mendier l'intervention des États-Unis et la "libération" ?

Aussi "brutal et autoritaire" que puisse être le gouvernement chinois par rapport à son propre peuple, on peut se demander ce que pensent les manifestants de Hong Kong lorsqu'ils brandissent des pancartes demandant au président Trump de les "libérer" ? Tu parles d'une façon de se jeter dans la gueule du loup. Que veulent-ils - que les Etats-Unis attaquent la Chine et annexent Hong Kong ? Pensent-ils d'une manière ou d'une autre que Pékin va se plier sous la pression de la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine et laisser les Etats-Unis intervenir à Hong Kong sans conséquences ? Selon RT, voici ce qui s'est passé lors de la récente manifestation du 8 septembre 2019 :

    "Les manifestants de Hong Kong se sont rassemblés par milliers et se sont heurtés à la police dans de nouveaux troubles. Ils ont même demandé à Washington de les "libérer" de la domination chinoise, suggérant que certains pourraient maintenant considérer les États-Unis comme leur patron. Des milliers de manifestants se sont rendus dimanche au consulat des États-Unis à Hong Kong, où ils ont appelé le président Donald Trump à intervenir dans les troubles politiques qui ont duré des semaines. Les vidéos du rassemblement montrent des manifestants agitant des drapeaux étatsuniens pendant qu'ils chantent l'hymne national étatsunien et font entendre 'The Star Spangled Banner' à travers les haut-parleurs de leurs téléphones."

L'ingérence étatsunienne a atteint un point tel que les manifestants de la révolution de couleur agitent des drapeaux étatsuniens et jouent l'hymne de la bannière étoilée "The Star Spangled Banner" ! Nom d'une vache ! J'imagine qu'il y a quelques semaines, ils ont tourné la page en brandissant le drapeau de leurs anciens dirigeants coloniaux, le Royaume-Uni. RT a également rendu compte que le leader de la protestation de Hong Kong Jimmy Lai et un autre leader de la protestation de Hong Kong Martin Lee, plus ou moins des leaders de la base, ont rencontré des néoconservateurs pro-Israéliens, un ancien chef de la CIA et actuel secrétaire d'Etat, Mike Pompeo :

    "L'un des hommes au centre du mouvement de protestation est un magnat de Hong Kong, Jimmy Lai, dont la société possède l'un des journaux locaux les plus lus, un tabloïd appelé le Apple Daily. Un autre est l'homme politique et avocat, Martin Lee, le président fondateur du Parti démocratique local. Les deux hommes se sont rendus à Washington au plus fort des manifestations pour rencontrer des hauts responsables étatsuniens, dont le secrétaire d'État Mike Pompeo.

    Et en tant qu'ancien conseiller principal des administrations Trump et Bush, Christian Whiton, qui a rencontré Lai et Lee à Hong Kong cet été, a déclaré que "causer cette crise pour le gouvernement chinois... est bon pour les intérêts nationaux des Etats-Unis ".

Dernières réflexions

Les manifestations de Hong Kong en sont maintenant à leur 15e semaine et ne montrent aucun signe de ralentissement. Avec l'éloignement progressif des Etats-Unis de la Russie en tant qu'ennemi n°1 et du rapprochement avec la Chine en tant que nouvel ennemi n°1, vous pouvez vous attendre à voir plus de sinophobie (et moins de russophobie). Vous pouvez vous attendre à voir plus d'ingérence étrangère, plus d'accords avec Taiwan, Hong Kong, Macao, les Ouïghours, le Dalaï Lama (Tibétains) et tout autre groupe minoritaire qui pourrait causer des frictions avec le Parti communiste chinois au pouvoir et de l'"aide" à ce pays. Nous sommes au XXIe siècle, et toutes ces manigances économiques et d'ingérence font partie de la nouvelle guerre hybride du XXIe siècle.

*Makia Freeman est la rédactrice en chef du site d'information indépendant The Freedom Articles et chercheuse principale chez ToolsForFreedom.com. Makia est sur Steemit et FB.

Sources

https://williambowles.info/2019/09/11/color-revolutionaries-of-the-world-unite-hong-kong-protest-leader-pictured-with-white-helmets-boss/

https://www.mintpressnews.com/james-le-mesurier-british-ex-military-mercenary-founded-white-helmets/230320/

https://www.youtube.com/watch?v=r4JFcB-sHv8

https://www.youtube.com/watch?v=G7omLaKwRT4

https://thefreedomarticles.com/ngos-choice-tool-subversion-nwo/

https://thefreedomarticles.com/soros-hack-top-10-machinations/

https://thefreedomarticles.com/taunting-dragon-us-china-trade-war-hong-kong-protests/

https://thefreedomarticles.com/4th-generation-warfare-us-attacks-venezuela/

https://twitter.com/SpeakerPelosi/status/666795258747953152

https://twitter.com/camilateleSUR/status/1171171454349729792/photo/1

https://www.rt.com/news/468361-us-hong-kong-protesters-meddling/

https://www.rt.com/news/468301-hong-kong-protest-leaders-ties-us/

Traduction SLT

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