Le monde réagit au "terrible massacre" à Gaza où Israël a tué 52 personnes et a blessé 2 410 manifestants palestiniens.
Article originel : World Reacts To ‘Terrible Massacre’ In Gaza Where Israel kills 52, injures 2,410 Palestinian Protesters
South Front
Le 14 mai, au moins 52 manifestants palestiniens ont été tués et plus de 2 410 ont été blessés par les forces israéliennes lors des manifestations autour de la soi-disant clôture de sécurité dans la bande de Gaza. Les manifestations se sont déroulées dans le cadre de l'inauguration de l'ambassade des États-Unis à Jérusalem, qui a eu lieu le même jour. Le gouvernement palestinien a décrit la violence comme un "terrible massacre" perpétré "par les forces d'occupation israélienne".
La décision de Washington de déplacer son ambassade de Tel-Aviv à Jérusalem a déclenché une série de protestations massives, dont la plus récente a commencé avant la cérémonie. Le président étatsunien Donald Trump a officiellement reconnu Jérusalem comme capitale d'Israël le 6 avril 2017.
Lors de la cérémonie d'inauguration de l'ambassade, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a remercié Trump pour "avoir eu le courage de tenir vos promesses".
Jared Kushner, gendre et conseiller de Trump, a représenté l'administration étatsunienne à la cérémonie et a souligné l'importance de cette initiative :
"Les États-Unis soutiennent Israël parce que nous croyons, nous savons que c'est la bonne chose à faire."
Plus tard, Netanyahu expliqua que les actions israéliennes contre les manifestants étaient de la légitime défense contre le mouvement Hamas.
"Chaque pays a l'obligation de défendre ses frontières ", a déclaré Netanyahu sur Twitter. "L'organisation terroriste du Hamas déclare qu'elle a l'intention de détruire Israël et envoie des milliers de personnes pour franchir la clôture de la frontière afin d'atteindre cet objectif. Nous continuerons d'agir avec détermination pour protéger notre souveraineté et nos citoyens".
Le président Trump a également fait l'éloge de cette décision dans une déclaration :
Cependant, le président étatsunien n'a pas commenté une nouvelle série de tensions palestino-israéliennes causées par sa décision.
Dans le même temps, le président turc Recep Tayyip Erdogan a une fois de plus critiqué les autorités israéliennes pour ses actes décrivant Israël comme un "État terroriste".
Selon le journal Hurriyet, Erdogan s'adressait à Benjamin Netanyahu en s'adressant aux partisans de la province d'Adana :
"Nous[la Turquie] avons affaire à des terroristes. Mais vous ne vous préoccupez pas des terroristes parce que vous êtes un État terroriste."
Soulignant les mesures terroristes d'Israël, Erdogan a dit qu'il faut réagir :
"La communauté internationale doit agir rapidement pour mettre fin à l'agression croissante d'Israël en assumant ses responsabilités.
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergeï Lavrov a déclaré que cela était "néfaste car il s'agit d'une révision des accords internationaux".
"En ce qui concerne l'établissement de l'ambassade des États-Unis à Jérusalem, nous avons maintes fois exprimé notre opinion négative sur cette décision", a déclaré Lavrov. "Nous sommes convaincus que les accords inscrits dans les décisions de la communauté internationale ne devraient pas être révisés unilatéralement de cette manière".
Le gouvernement allemand s'est déclaré vivement préoccupé par la situation à Gaza.
"Le droit de manifester pacifiquement doit également s'appliquer à Gaza", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères du pays. "Israël a le droit de se défendre et de sécuriser sa clôture (frontalière) contre les intrusions violentes, mais le principe de proportionnalité s'applique."
La France a appelé à la "retenue dans l'usage de la force" dans la région.
"Après plusieurs semaines de violence et avec un nombre croissant de victimes palestiniennes sur la bande de Gaza aujourd'hui encore, la France appelle à nouveau les autorités israéliennes à faire preuve de discernement et de retenue dans l'usage de la force qui doit être strictement proportionnel", a déclaré le ministère français des Affaires étrangères dans un communiqué.
Le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif a critiqué le gouvernement israélien pour son approche répressive face aux protestations pacifiques des Palestiniens qui réclament leur droit de retourner dans leur patrie.
Traduction SLT