Le New York Times admet que sa "montagne de preuves" sur la collusion russe avec Trump est plus petite qu'une taupinière (Moon of Alabama)

Le New York Times admet que sa "montagne de preuves" sur la collusion russe est plus petite qu'une taupinière
Article originel : NYT Admits That Its "Mountain of Evidence" For Russian Collusion Is Smaller Than A Molehill
Moon of Alabama

Le New York Times admet que sa "montagne de preuves" concernant la collusion russe est plus petite qu'une taupinière.

Le New York Times consacre 10 000 mots, dans quelque 199 paragraphes, à la prétendue "influence russe" dans les élections étatsuniennes.

The Plot to Subvert an Election - Unraveling the Russia Story So Far  ("Le complot visant à renverser une élection - Révélation sur l'implication de la Russie jusqu'à présent").

    Depuis deux ans, les Etatsuniens tentent d'absorber les détails de l'attaque de 2016 - courriels piratés, fraude dans les médias sociaux, espionnage présumé - et le président Trump prétend que tout cela est un canular. Le Times explore ce que nous savons et ce que cela signifie.

Le long article est une répétition d'allégations de renseignements non prouvés, de quelques faits et de beaucoup d'insinuations. Peu de lecteurs le digéreront un jour entièrement.

C'est pourquoi cette phrase figure en tête du paragraphe 5 sur un total de 199 paragraphes :

    Les saillies sur Twitter du président Trump que tout cela n'est qu'un "canular" et une "chasse aux sorcières", face à une montagne de preuves du contraire, ont eu un impact sur la compréhension du public.

La "montagne de preuves" alléguée au paragraphe 5 finit par n'être plus "aucune preuve publique" au paragraphe 183 vers la fin de l'article. Mais 99% des lecteurs ne passeront pas à travers tout ce gâchis et les 1% qui le feront manqueront probablement la contradiction.

Comme le note Aaron Maté :

    Il s'agit d'un schéma : des mots abondants pour les insinuations de la collusion Trump-Russie ; une reconnaissance silencieuse de l'absence de preuve. Et 0 mots sur ce qui a été démystifié.

L'"influence russe" et la "collusion" entre la Russie et Trump sont toujours ce qu'elles étaient il y a deux ans, lorsque la campagne a commencé - ce sont des fausses nouvelles. Malheureusement, la campagne de propagande anti-russe et anti-Trump a eu de graves conséquences. La censure dans les médias sociaux a considérablement augmenté et les relations internationales avec la Russie ont été sérieusement endommagées. Les médias grand public, par contre, n'en porteront jamais la responsabilité.

Traduction SLT avec DeepL.com

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