Le président du Niger demande à la France d’ouvrir une enquête sur les heurts survenus lors du passage d’un convoi de « Barkhane »
AFP / Le Monde, 18.12.21
Trois personnes avaient été tuées à Téra, à la fin de novembre, dans l’ouest du pays, en marge d’une manifestation d’opposition au convoi militaire français.
Le président nigérien, Mohamed Bazoum, a demandé à la France d’ouvrir une enquête sur les heurts qui se sont déroulés à la fin de novembre sur la route du convoi militaire de la force « Barkhane ». Selon un bilan établi par Niamey, trois personnes avaient été tuées et dix-sept autres blessées, dans des tirs imputés aux forces nigériennes par certains, françaises par d’autres.
« S’agissant des militaires français, j’ai exigé des autorités françaises qu’elles ouvrent une enquête en vue de sanctionner ceux qui ont été coupables d’actes répréhensibles », a expliqué le président nigérien dans un message radio-télévisé à l’occasion du 63e anniversaire de la proclamation de la république dans cette ancienne colonie française.
Ce convoi militaire français, parti d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne, devait rejoindre Gao, au Mali, comme cela se produit fréquemment depuis le début de l’intervention française au Sahel en 2013. Mais il est devenu un symbole de l’hostilité à l’engagement armé de la France au Sahel, qui grandit au Mali, au Burkina Faso et au Niger, chez des populations excédées par les violences djihadistes devenues omniprésentes...
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