Le Président Maduro déclare que le Président Macron est un "larbin" et un "tueur à gages" au service du président Trump (TeleSur)

Le Président Maduro déclare que le Président Macron est un "larbin" et un "tueur à gages"
Article originel : French President Macron 'A Wimp, Hitman': Venezuela's Maduro
TeleSur

Traduction SLT

Les commentaires du président ont été faits en réponse aux menaces de Macron de sanctionner davantage le Venezuela et à ses critiques à l'égard des prochaines élections présidentielles.

Le président vénézuélien Nicolas Maduro a qualifié son homologue français Emmanuel Macron de "larbin" et de "tueur à gages" après que Macron ait rencontré les dirigeants de l'opposition de droite du Venezuela et menacé la nation de "nouvelles mesures" si elle ne permettait pas des "élections démocratiques".

"Je me fiche de ce que Macron me dit : Macron est un larbin de la politique du président étatsunien Donald Trump contre le Venezuela", a déclaré Maduro lors d'une conférence de presse jeudi, affirmant que seul le "peuple vénézuélien souverain" peut juger les élections présidentielles du 20 mai.    

Maduro a également critiqué le timing de Macron, soulignant l'agitation sociale que ses politiques ont déclenchée à travers la France : "Il détruit la France ; Macron a été placé à la présidence pour agir comme un tueur à gages de l'oligarchie financière pour détruire les droits sociaux du peuple de France".

Les cheminots français ont menacé de déclencher une grève générale pour s'opposer aux réformes sectorielles promues par le pouvoir exécutif, qui, selon eux, visent à privatiser les chemins de fer nationaux. Les étudiants, les retraités et les travailleurs publics se sont également joints aux manifestations de jeudi dernier pour s'opposer aux réformes du travail.

Mercredi, le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Jorge Arreaza, a remis une lettre officielle de plainte à l'ambassadeur de France à Caracas, Romain Nadal, concernant la rencontre entre Macron et les leaders de l'opposition vénézuélienne.

Caracas considère la rencontre avec l'ancien président du Caracas considère la rencontre avec l'ancien président du Congrès, Julio Borges, l'ancien maire de Caracas Antonio Ledezma et Carlos Vecchio. Vecchio fait l'objet d'un mandat d'arrêt en suspens pour incendie criminel, instigation publique et dommages à la propriété publique et privée en tant qu'"acte hostile".

Les élections vénézuéliennes ont été convoquées tôt dans le cadre de l'Accord de coexistence pacifique discuté entre le gouvernement et l'opposition en République dominicaine.

L'accord a été signé par le gouvernement, mais l'opposition a fait marche arrière dans le contexte de la tournée sud-américaine de l'ancien secrétaire d'État étatsunien Rex Tillerson.

Le Venezuela a invité plusieurs organismes internationaux - y compris les Nations Unies - à observer le processus électoral, mais les dirigeants de l'opposition de la Table ronde sur l'unité démocratique ont appelé au boycott.