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Les Etats-Unis essaient de créer un gouvernement alternatif dans des pans entiers de la Syrie déclare Lavrov infirmant le retrait des troupes russes d'Afrin (Russia Today)

par Russia Today 20 Janvier 2018, 10:53 Afrin Turquie Armée turque Armée US Kurdes YPG USA Impérialisme Russie Lavrov Articles de Sam La Touch

Les Etats-Unis essaient de créer un gouvernement alternatif dans des pans entiers de la Syrie - Lavrov sur la crise d'Afrin
Article originel : US trying to create alternative govt in swathes of Syrian land – Lavrov on Afrin crisis
Russia Today

 

Traduction SLT : la titraille est de la rédation.

Les Etats-Unis essaient de créer un gouvernement alternatif dans des pans entiers de la Syrie déclare Lavrov infirmant le retrait des troupes russes d'Afrin (Russia Today)

Les États-Unis s'emploient à créer des systèmes de gouvernement alternatifs sur une grande partie du territoire syrien, ce qui va à l'encontre de leurs promesses de respecter l'intégrité territoriale du pays, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergey Lavrov.

Répondant à une question posée par Caleb Maupin de RT lors du briefing de vendredi au siège de l'ONU à New York, Lavrov a commenté le rôle des Etats-Unis dans la crise du nord de la Syrie, qui s'est transformée en un nouveau conflit turco-kurde après la nouvelle des plans de Washington de créer une "force frontalière" composée de Kurdes. Malgré le retour en arrière des États-Unis sur leur déclaration en affirmant qu'ils avaient été mal compris, Ankara - qui considère que les terroristes de la force YPG sont dominés par les Kurdes - a déclaré qu'elle lançait une opération militaire contre l'enclave syrienne kurde. Lavrov a toutefois déclaré que ces développements ne constituaient qu'une partie du modèle de la politique étatsunienne en Syrie.

"C'est un fait que les forces étatsuniennes sont sérieusement impliquées dans la création d'organismes gouvernementaux alternatifs sur une grande partie du territoire syrien. Et cela, bien entendu, va absolument à l'encontre de leurs propres obligations, auxquelles ils se sont engagés à maintes reprises, y compris au Conseil de sécurité des Nations unies, en ce qui concerne le maintien de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de la Syrie ", a déclaré  Lavrov.

L'incohérence de Washington sur la Syrie est également "tout à fait caractéristique de la diplomatie étatsunienne moderne, y compris les raisons de la présence étatsunienne dans ce pays, et les raisons des actions de la coalition qu'ils commandent", a ajouté Lavrov. La Russie est "préoccupée" par les actions des États-Unis dans le pays, a-t-il dit, ajoutant qu'il a discuté de la situation avec le secrétaire d'État, Rex Tillerson à de nombreuses reprises.

Rex Tillerson m' a dit à maintes reprises que la seule raison de leur présence en Syrie est la défaite de l'Etat islamique (EI). "Aujourd'hui, ils ont des plans beaucoup plus anciens", a déclaré Lavrov. "Nous devrons en tenir compte et chercher des solutions qui ne permettront pas la destruction de la souveraineté syrienne."

Un journaliste turc a interrogé Lavrov sur les informations médiatiques selon lesquelles les forces russes auraient été retirées de la région d'Afrin. Ces rapports ont été réfutés, a répondu le diplomate.

Vendredi dernier, le ministre turc de la Défense, Nurettin Canikli, a déclaré que les troupes de son pays n'étaient pas encore entrées à Afrin, mais que "l'opération [contre les Kurdes] a effectivement commencé de facto par des bombardements transfrontaliers". Le gouvernement syrien a clairement indiqué à Ankara qu'il considérait la présence militaire turque sur son territoire comme une violation de sa souveraineté et a averti qu'il allait abattre les avions de chasse turcs dans l'espace aérien syrien.

Les États-Unis ont actuellement environ 2 000 soldats sur le terrain en Syrie, déployés dans le pays sans le consentement de Damas. LesEtatsuniens ont participé à l'opération kurde visant à capturer la ville de Raqqa des djihadistes islamiques l'année dernière. Cependant, en dépit de la défaite des islamistes, les Etats-Unis ont déclaré qu'ils n'avaient pas l'intention de retirer leurs forces.

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