Les États-Unis, la France et le Royaume-Uni en pourparlers directs au sujet d'éventuels bombardements en Syrie (Zero Hedge)

Les États-Unis, la France et le Royaume-Uni en pourparlers directs au sujet d'éventuels bombardements en Syrie
Article originel : US, France, and UK In Direct Talks Over Possible Syria Strikes
Par Tyler Durden
Zero Hedge

"Ce doit être, dans l'histoire de la propagande des XXe et XXIe siècles, l'une des affirmations les plus scandaleuses auxquelles je puisse penser", a déclaré John Bolton en réponse à l'accusation de Moscou selon laquelle les insurgés anti-Assad à Idlib préparent une attaque sous faux drapeau chimique afin d'accélérer une attaque étatsunienne contre Damas, selon un nouveau rapport du Wall Street Journal.

"Avec les États-Unis et la France, nous avons clairement indiqué que nous réagirions rapidement et de manière appropriée si le régime d'Assad répétait son utilisation épouvantable d'armes chimiques ", a-t-il juré, faisant écho aux déclarations que le conseiller à la sécurité nationale a commencé à faire il y a des semaines lors de son voyage à Jérusalem.

Le WSJ a révélé que la Maison-Blanche est maintenant en pourparlers directs avec le Royaume-Uni et la France au sujet d'une possible troisième série de frappes coordonnées contre la Syrie si l'armée syrienne utilise des armes chimiques lors de son assaut contre Idlib.

Après un discours prononcé lundi à Washington, Bolton a déclaré aux journalistes : "Nous avons consulté les Britanniques et les Français, qui se sont joints à nous lors de la deuxième frappe, et ils conviennent également qu'une autre utilisation d'armes chimiques entraînera une réaction beaucoup plus forte".

La nouvelle vient un jour après que Bolton ait indiqué dans un discours que les Etats-Unis et leurs alliés syriens répondraient par une action beaucoup plus "forte" et plus dure contre Damas.

En outre, au début de cette semaine, il a été rapporté que l'Allemagne réfléchit à la question de savoir si elle doit accepter la demande des États-Unis de se joindre à toute attaque potentielle contre la Syrie, bien qu'une telle décision soit susceptible de diviser l'Allemagne trop politiquement pour qu'elle soit acceptée.

Jusqu'à présent, une attaque aérienne russe contre Idlib est en cours, avec des rapports internationaux indiquant qu'environ 70 frappes ont eu lieu sur Idlib au cours des derniers jours. Les forces progouvernementales syriennes se sont rassemblées autour de la province d'Idlib et seraient au nombre de 100 000. Si cela est vrai, ce serait le plus grand rassemblement de forces syriennes pour une seule bataille tout au long des sept années de conflit.

Entre-temps, les Nations unies ont mis en garde contre une catastrophe humanitaire imminente, et une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies présidée par les États-Unis doit se tenir mardi matin, selon le WSJ.

Lundi, le WSJ a rapporté que des responsables étatsuniens non identifiés prétendent maintenant être en possession de renseignements qui montrent qu'Assad a déjà donné l'ordre de mener une attaque au chlore gazeux à un niveau absolument sans précédent de niveau "pré-criminel" des événements sur le champ de bataille.

Des responsables anonymes ont parlé au WSJ de "nouveaux renseignements étatsuniens" dans ce qui semble être une répétition étrangement familière de la façon dont l'invasion de l'Irak en 2003 a été vendue au public étatsunien (à savoir des "responsables anonymes" et de vagues assurances de renseignements inexistants) - même si la position sur Idlib se déroule maintenant à un rythme beaucoup plus rapide :

Les craintes d'un massacre ont été alimentées par de nouveaux renseignements étatsuniens indiquant qu'Assad a ouvert la voie à l'utilisation du chlore gazeux par les militaires dans toute offensive, ont déclaré des responsables étatsuniens. Les derniers renseignements ne permettaient pas de savoir si Assad avait également autorisé l'armée à utiliser le gaz sarin, l'agent neurotoxique mortel utilisé à plusieurs reprises lors d'attaques précédentes du régime dans les zones tenues par les rebelles. Il est interdit par le droit international.

Il semble que Washington allègue maintenant qu'une attaque étatsunienne contre les forces et les sites du gouvernement syrien est tout sauf inévitable.

Cependant, cette fois, les enjeux sont beaucoup plus élevés, car la Russie a amené un nombre sans précédent de navires de guerre en Méditerranée, le long de la côte syrienne, en réponse à des rapports antérieurs selon lesquels les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne pourraient préparer une attaque.

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En attendant, quelqu'un se souvient-il de ces fausses informations d'il y a 15 ans ?....

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