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Macron's Watch n°23. La chute ? Complicité de génocide au Yémen (4) et médias aux pas

par SLT 9 Décembre 2018, 21:01 Macron's Watch Yemen Génocide Collaboration Macron France Articles de Sam La Touch

Macron's Watch n°23
- La chute ?
- Complicité de génocide au Yémen et médias aux pas

Macron's Watch n°23. La chute ? Complicité de génocide au Yémen (4) et médias aux pas
  • La chute ?

La lame de fond des "gilets jaunes" semble tout emporter sur son passage tandis que le magistère médiatico-politique est en mode panique et ne sait comment l'arrêter. Il faut dire que personne ne l'avait vu venir. Il a suffit d'une pétition et d'appels sur les réseaux sociaux, après l'annonce d'une hausse de la taxe sur le carburant par le gouvernement, pour enflammer la Gaule. Depuis le 17 novembre 2018, une insurrection populaire s'est levée et, samedi après samedi, elle gronde dans toute la France.

Macron s'est claque-muré dans le mutisme tandis que les annonces à retard de son Premier ministre visant à effectuer un moratoire sur la hausse des taxes puis à une annulation de la taxe purement et simplement - revendication initiale du mouvement des "gilets jaunes"- n'y ont rien fait. Les revendications des "gilets jaunes" sont maintenant économiques et politiques mettant le gouvernement dans le plus grand embarras et l'obligeant à stopper net ses réformes et à faire des concessions majeures antinomiques avec sa ligne libérale. C'est la berezina pour l'ancien banquier devenu président qui entendait gérer de manière comptable, sans coup férir, à la manière de Margaret Thatcher - un de ses modèles - les finances et les réformes de l'Etat français.

Emmanuel Macron vante la volonté de réforme de Margaret Thatcher dans les années 1980. A partir de 00'50''.

Son cahier des charges semblait calé sur les canons néolibéraux du complexe industriel et financier, mais à présent, il est au bord du précipice. Pourtant, il avait répété à tue tête que les Français n'aimaient pas les réformes : " C'est un peuple qui déteste les réformes".

Il n'en a pas tenu compte affaiblissant au passage les corps intermédiaires (syndicats...) lors du passage de ses réformes sans véritable discussion et concertation avec ceux-ci. Sa politique est apparue aux yeux de l'opinion publique comme celle d'un passage en force systématique.

Macron élu avec une base de 23.5% de voix (au premier tour) n'avait pas de majorité réelle solidement ancrée dans le pays, ce qui ne l'a pas empêché d'enfiler les réformes libérales au pas de charge. Chez un "peuple qui n'aime pas les réformes" c'était une gageure. Réforme des Prudhommes, de la loi Travail, du statut des cheminots, suppression de l'ISF, hausse de la CSG, baisse des retraites, diminution des APL l'ont fait passé aux yeux du public comme "le président des riches".

Et tout cela avec un ton limite sarcastique envers les classe "laborieuses". Il entendait mettre en avant "son parler vrai" à la manière de Sarkozy sans savoir que ce discours de monarque a été pris pour du mépris par les "gens qui ne sont rien".

Par ses actions, ses discours, son programme et sa maladresse, cette marionnette de l'oligarchie, sans s'en rendre compte, a relancé une lutte des classes dures comme nous n'en avions pas vue depuis des décades. La goutte d'eau qui a fait déborder le vase a été cette hausse de la taxe des carburants entraînant un soulèvement populaire à travers toute la France. Ce mouvement des "gilets jaunes" qui vient en partie de l'ultra-droite mais aussi de Macronistes aigris au sein des couches populaires déconcerte par son manque d'organisation qui paradoxalement fait sa force. Son organisation horizontale, l'absence de représentants et son caractère hétéroclite dont la base s'est ouverte à tout le spectre politique fait qu'il est difficile d'endiguer cette lame de fond dont les revendications sociales, économiques et politiques sont devenues exponentielles : de l'annulation de la taxe sur les carburants, on est passé à la remise en place de l'ISF, la baisse de la CSG, la revalorisation du Smic, l'augmentation des retraites... Mais les revendications ne s'arrêtent pas simplement à des demandes économiques, elles vont jusqu'à des demandes politiques : dissolution de l'Assemblée nationale, démission du Premier ministre, instauration pour la frange droitiste du général de Villiers comme Premier ministre jusqu'à la démission pure et simple de Macron sans oublier l'instauration de la VIème République pour la frange gauchiste.

Aujourd'hui la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, a déclaré qu'il n'y aura pas de "coup de pouce" au Smic car "ça détruit des emplois" tandis que Macron avait déclaré qu'il ne réinstaurerait pas l'ISF. Macron se rend-il compte de l'ampleur du mouvement et de ses conséquences pour l'économie française et pour le pays ? Sa rigidité peut aussi s'expliquer par le fait que son électorat, sa base solide pour ne pas dire sa rampe de lancement, provient pour une  grande partie des classes supérieures dites favorisées qui tire avantage des réformes qu'il a installées.  Cela s'appelle être pris entre le marteau et l'enclume.

Demain soir, Macron va jouer gros lorsqu'il va s'exprimer à 20h (si il sort de son silence). Il faudra qu'il vienne avec du lourd pour apaiser la colère populaire, héritage des politiques d'austérité imposées depuis des années par l'UE, le FMI et le monde de la finance. Macron joue sa tête, après à peine 18  mois de présidence. Le président le plus impopulaire de la Vème République va-t-il pouvoir poursuivre son quinquennat jusqu'au bout ? Pourra-t-il apaiser le mouvement des "gilets jaunes" considéré comme un sous-marin par l'ultra-droite et instrumentalisé par l'ultra-gauche en vue des prochaines élections ? Pourra-t-il se cantonner à des mesures économiques ou devra-t-il concéder des mesures politiques majeures (démission du Premier ministre, dissolution de l'Assemblée nationale, changement de constitution, ...) ?

Frédéric Lordon écrit dans le Monde diplomatique : "La chute d’un ordre de domination se reconnaît à la stupéfaction qui se lit sur les visages de ses desservants. Samedi, le spectacle n’était pas seulement dans la rue. Il était, et il dure toujours depuis, sur les faces ahuries de BFM, de CNews, de France 2, et d’à peu près tous les médias audiovisuels, frappées d’incompréhension radicale. Que la stupidité ait à voir avec la stupéfaction, c’est l’étymologie même qui le dit. Les voilà rendues au point d’indistinction, et leur spectacle commun se donne comme cette sorte particulière d’« information » : en continu."


Sommes nous en face d'une révolte ou bien d'une révolution ? Vers quoi mènera cette insurrection populaire ? Répression ou ouverture ? Dictature ou démocratie ? La France est au croisement...

  • Complicité de génocide au Yémen

 

La politique (néo)libérale calée sur les diktats du FMI, de l'UE appliquée par Macron à la politique intérieure française ne doit pas être décorrélée de la politique impérialiste prédatrice dans le cadre de la politique étrangère française déjà appliqué par ses prédécesseurs.  Cette partie immergée de la politique française est occultée par la majorité des médias tant elle est sinistre et contraire aux soit-disant valeurs universalistes et humanistes françaises. Le mépris macronien envers les "classes populaires" françaises doit être comparée à son irrespect envers les populations défavorisées dans le monde sous le joug de l'empire US ou de la Françafrique. Certains ont fait le rapprochement entre les politiques néolibérales et l'idéologie de suprématie blanche au service du Capital.
- [Vidéo] Quand Le chef de guerre Macron affiche son mépris paternaliste et racialiste envers les Africains et l'Afrique
- Quand Macron ricane des naufragés de la Françafrique

 

Voici ce qu'en écrivait Daniel Haiphong, dans American Herald Tribune : "La suprématie blanche est l'arme la plus forte entre les mains du capital et de la finance. Non seulement la suprématie blanche garde les travailleurs politiquement et économiquement divisés, mais elle créée aussi une base unifiée de soutien envers l'impérialisme. On considère l'extrême-droite en Amérique du Nord et en Europe comme la force principale de la suprématie blanche dans le monde. C'est parce que trop de personnes considèrent la suprématie blanche comme un courant de pensée d'individus au lieu d'un système d'oppression. Quand on le perçoit comme un système d'oppression, il devient clair que l'extrême-droite ne peut pas être à elle seule condamnée pour l'existence de cette suprématie blanche. Les politiciens néolibéraux en vue sont les partisans principaux de la politique suprématiste blanche dans les intérêts des trésoriers du capital financier." (Emmanuel Macron incarne l'alliance entre le néolibéralisme et la suprématie blanche (American Herald Tribune)).

Macron a continué la politique de ses prédécesseurs et le cas du Yémen est paradigmatique de la collaboration étatique avec un régime totalitaire qui commet des massacres à grande échelle. Avec François Hollande puis avec Emmanuel Macron, l'Etat français est entré dans une sorte d'économie de guerre qui consiste à faire fructifier le complexe militaro-industriel en vendant des milliards d'euros d'armes à l'Arabie saoudite et aux Emirats arabes unis impliqués dans un crime contre l'humanité au Yémen qui selon des universitaires relèvent du génocide.

En effet de plus en plus d'experts, considère que la coalition saoudienne (soutenue par la France, les USA, la Grande-Bretagne et Israël) commet des crimes contre l'humanité et des massacres à caractère génocidaire au Yémen. Dans un récent article publié dans le journal The Conversation, un expert universitaire sur les génocides, Jeff Bachman, considère que les actions menées par la coalition saoudienne relèvent du "génocide". Il déclare à partir d'une étude du Yemen Data Project (YDP), qui se décrit comme "un projet indépendant de collecte de données visant à recueillir et diffuser des données sur la conduite de la guerre au Yémen" : "La coalition n'attaque pas accidentellement les civils et l'infrastructure civile - elle le fait délibérément. C'est évident d'après le genre - et le volume - de cibles civiles documentées. Il s'agit notamment de lieux qui sont généralement protégés contre les attaques, même en vertu des règles laxistes du droit international humanitaire :  Zones résidentielles, véhicules, marchés et mosquées, ainsi que bateaux, rassemblements sociaux et camps pour personnes déplacées."
"...L'infrastructure économique du Yémen - fermes, entreprises privées et usines, installations pétrolières et gazières, conduites d'eau et d'électricité et stockage des aliments - a également été touchée. Et la coalition a également ciblé et détruit des écoles et des installations médicales..."

Les bombardements intensifs des infrastructures civils ne sont pas la seule façon pour la coalition de créer une crise humanitaire massive. Le blocus aérien et naval, en vigueur depuis mars 2015, "utilise essentiellement la menace de la famine comme un outil de négociation et un instrument de guerre", selon le groupe d'experts de l'ONU sur le Yémen.

Le blocus arrête et inspecte les navires qui cherchent à entrer dans les ports du Yémen. Cela permet à la coalition de réglementer et de restreindre l'accès des Yéménites à la nourriture, au carburant, aux fournitures médicales et à l'aide humanitaire. Dans son analyse de la légalité du blocus, le spécialiste militaire néerlandais Martin Fink écrit que le blocus signifie "des retards massifs et une incertitude sur les produits qui seraient autorisés à entrer".

L'expert précise : "...D'une certaine manière, la crise humanitaire au Yémen est sans précédent et peut être directement liée au conflit. Comme le note la Banque mondiale, "les défis économiques très difficiles auxquels le Yémen était confronté avant le conflit actuel ne peuvent être comparés à la situation extrêmement critique dans laquelle se trouve le pays aujourd'hui". De même, Alex de Waal, chercheur à l'Université de Tufts, décrit le Yémen comme "la plus grande atrocité due à la famine de notre vie". Elle a été causée, écrit de Waal, par la coalition qui a "délibérément détruit l'infrastructure de production alimentaire du pays"."

 

L'Organisation mondiale de la santé a signalé en septembre 2017 que seulement 45 % des établissements de santé du Yémen étaient fonctionnels. Comme l'a déclaré le Secrétaire général António Guterres, "les maladies traitables deviennent une condamnation à mort lorsque les services de santé locaux sont suspendus et qu'il est impossible de voyager à l'extérieur du pays".

Selon Jeff Bachman, les actions de coalition au Yémen ne représentent rien de moins que ce que Raphael Lemkin, l'individu qui a inventé le terme "génocide", a qualifié d'"attaque synchronisée sur différents aspects de la vie".

Bachman considère que la coalition saoudienne commet un génocide sur la population Yéménite.  Il n'est pas le seul, comme nous le signalons depuis 3 ans, de nombreuses sources font état d'un acte délibéré de destruction massive et systématique à l'égard des civils au Yémen dans les zones rebelles : bombardements intensifs des civils et des infrastructures civils, blocus aéro-naval et terrestre générant la famine dans le pays.

Le journal australien Mewmatilda écrit : "Le Yémen est en train d'être détruit. Sans doute un demi-million d'enfants font face à une malnutrition sévère. Presque sept millions de personnes sont au bord de la famine. Ceci arrive avec l'assistance occidentale. Le gouvernement australien a tranquillement annoncé son soutien à la guerre au Yemen, il y a environ deux ans. En attendant, l'opposition et même les Verts sont silencieux, tandis que des mercenaires australiens contribuent à la destruction du Yémen... " (La guerre au Yémen vire au génocide et le gouvernement australien le soutient tranquillement (Newmatilda).


Le Yémen était déjà le pays le plus pauvre de la région arabe avant même que la coalition militaire conduite par l'Arabie saoudite et soutenue par les Etats-Unis (Israël, la France et la Grande-Bretagne) ait commencé à bombarder le Yémen à partir du 26 mars 2015. Après 3 ans de bombardements ininterrompus par la coalition saoudienne, il est en ruine et la population souffre de famine.

Catherine Shakdam, analyste politique considérait en mars 2017, la guerre menée par la coalition saoudienne au Yemen comme un génocide : "La guerre du Yémen est une guerre de génocide. Nous le savons depuis deux ans à présent. Si vous regardez le degré de destruction; si vous regardez les pertes humaines; si vous regardez les armes qui sont utilisées systématiquement contre les civils - ceci ayant été bien documenté. Vous ne pouvez pas qualifier cette guerre de guerre de restauration politique. Vous ne pouvez l'appeler autrement que génocide et crime contre l'humanité." (La guerre du Yémen est un génocide" (Russia Today))

Fin 2017, TeleSur déclarait que la coalition saoudienne préparait un "génocide" au Yémen.

Il semble qu'à présent nous ayons atteint ce point selon différents experts. A présent que la coalition saoudo-émirati soutenue par l'Etat français de manière politique, économique et militaire (voir plus bas) a lancé une offensive massive le 2.11.18 sur Hodeida déjà touchée par la famine, la situation est devenue catastrophique. Et la coalition a lancé cette offensive en connaissance de cause.

Le chef de guerre, Macron, est impliqué dans ce qui ressemble de plus en plus à un "génocide" de par les ventes d'armes massives aux piliers de cette coalition (Arabie saoudite et Emirats arabes unis) mais aussi de par le déploiement de forces spéciales françaises au côté des forces saoudiennes et émiratis.
 

Lire :
- Macron's Watch n°20. L'Atlantiste. Jupiter a eu sa guerre. Complicité de crimes de guerre au Yémen (3). Les Cheminots sauveurs de la démocratie
Macron's Watch n°18. Psittacisme atlantiste sur la Syrie; double discours sur le terrorisme ? Complicité de crimes de guerre au Yémen
Macron's Watch n°14 Complicité de génocide au Yémen ? Imposture au Niger et brosse à reluire dans le PAF
- Macron's Watch n°9 Le VRP multicarte vend armes et culture aux régimes criminels du Golfe

Le Canard enchaîné a évoqué fin décembre 2017 la collaboration étroite entre Macron et Bin Salman impliqué dans des crimes de guerre au Yemen et dans le soutien envers Al Qaïda. 
"A en croire les services de renseignement, nos amis d'Arabie et des Emirats vont continuer à saccager le Yémen. C'est à croire que les Cassandre de Washington et de Paris se sont passé le mot : les services américains de renseignement. l'état-major français et les diplomates du Quai d'Orsay prévoient de nouveaux massacres au Yémen...Avec le feu vert de Barack Obama, le Pentagone a, dès le début, fourni à l'aviation saoudienne les bombes et les missiles nécessaires, tandis que avec celui de François Hollande, Paris livrait aux Mirage 2000 de l'émirat d'Abu Dhabi d'autres missiles de qualité et cette bienveillance franco-américaine n'a pas cessé de puis 3 ans...Est-il besoin de souligner l'implication des Etats-Unis, de la France et de la Grande-Bretagne dans ce conflit ? "...profitant du désordre provoqué par ce conflit, un groupe terroriste, Al Qaïda dans la péninsule arabique, a développé son influence au Yémen, recruté des combattants, et d'aucuns lui attribuent la préparation de l'attentat commis au Bataclan.... Mohamed Ben Salman, l'élégant prince héritier d'Arabie saoudite, qui a pris l'initiative et la direction de ce conflit, entretien d'excellentes relations avec Emmanuel Macron".

 

 

Actuellement, certains experts parlent ouvertement de génocide et cela implique clairement la responsabilité du chef de l'exécutif français et son prédécesseur. Le génocide de la coalition au Yémen ne serait pas possible sans la complicité des États-Unis, de la France, de la Grande-Bretagne et d'Israël.

Des armes françaises sont utilisées pour tuer des Yéménites et détruire leur pays. Macron a essayé de minimiser les ventes d'armes françaises sur France 24 lors d'une interview effectuée fin octobre 2018.

C'est l'AFP qui a été la première a relayé les mystifications macroniennes sur les ventes d'armes à l'Arabie saoudite. Sur France 24, Macron a répondu à deux journalistes l'interpellant sur les ventes d'armes de la France à l'Arabie saoudite que "Il est faux de dire que l'Arabie saoudite est un grand client aujourd'hui de la France dans quelque domaine que ce soit, ce n'est pas le cas".

Mais voilà selon le rapport au Parlement 2018 sur les exportations d’armement (cité par l'AFP), publié en juillet, l'Arabie Saoudite a été entre 2008 et 2017 le deuxième client de la France en matière d'armements avec près de 12 milliards d'euros de contrats, derrière l'Inde mais loin devant le Qatar, l'Egype, le Brésil ou les Emirats arabes unis.  Le Monde a également enchaîné plus récemment : "Vente d’armes : l’Arabie saoudite a passé 11 milliards d’euros de commandes à la France en 9 ans".

L'AFP a enfoncé le clou : "L'Arabie Saoudite est l'un des principaux clients de la France en matière d'armement. La France a ainsi livré pour 1,38 milliard d'euros d'armement à Ryad l'an dernier, sur un total de 6,7 milliards, faisant de l'Arabie Saoudite le deuxième plus gros client de la France dans ce secteur l'an dernier après l'Egypte. En 2017, les exportations commerciales (hors militaire) vers l'Arabie saoudite ont atteint 4,51 milliards d'euros, soit une hausse de 8,8% sur un an."

 

Contrairement à l'Allemagne, la Finlande, les Pays-Bas et le Danemark, la France continue à vendre massivement des armes au Yémen.

- L'Allemagne, le Danemark, les Pays-Bas et la Finlande mettent fin aux ventes d'armes à l'Arabie saoudite (The Independent)

Lire également :
- [Silence dans le PAF] Au Yémen, la cobelligérance oubliée de l’Occident (MEE)
- Ce que l'essentiel des médias occulte à propos de l'implication française au Yémen
- Les EAU utilisent des chars français dans leur invasion du Yemen
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- Middle East Eye Yémen : des troupes spéciales françaises aux côtés des Émiratis
- En savoir plus sur les ventes d’armes de la France à l’Arabie Saoudite : mission impossible, même pour les députés ? (Bastamag)
- [Vidéo] Au Yémen, des enfants meurent parce que l'aide est bloquée, prévient l'Unicef (France 24)
- Mirages 2000, chars Leclerc, canons Caesar : la France fournisseuse officielle du carnage yéménite
- Guerre au Yémen : l’insoutenable défense française (LGS)
- Le Yémen, les ventes d'armes françaises et Amnesty (JDD)
- Le Lancet pointe la responsabilité de l'Arabie saoudite dans l'épidémie de choléra au Yémen et la complicité de l'ONU et de l'UNICEF
- Le Yémen en guerre, un "enfer sur terre" pour les enfants selon l'Unicef (AFP)
- Silence dans le P.A.F. Yemen. Un collectif français réclame l'arrêt de la vente d'armements à l'Arabie saoudite
- En savoir plus sur les ventes d’armes de la France à l’Arabie Saoudite : mission impossible, même pour les députés ? (Bastamag)
- Yemen. "Riyad achète le silence de Paris" , un député dénonce la lâcheté de Macron ! (Vidéo)
- Le nombre de victimes de la guerre au Yémen est cinq fois plus élevé que nous ne le pensions - nous ne pouvons plus nous soustraire à nos responsabilités (The Independant)
- La France protégerait l'Arabie Saoudite d'une enquête internationale des Nations Unies sur le Yémen
- Comment la France participe à la guerre contre le Yémen. Ventes d’armes et crimes de guerre (Orient XXI)
- Quand Amnesty international demande à François Hollande de suspendre immédiatement les transferts d’armes et les soutiens militaires à l’Arabie saoudite responsable de crimes de guerre au Yémen

 

 

 

Depuis le 2.11.18, date de l'attaque renforcée de la coalition soudienne sur le port d'Hodeida, on assiste à un black out dans le P.A.F sur l'agression franco-saoudienne au Yémen.

L'implication des troupes françaises au sol doit expliquer ce black out de la majorité des médias du P.A.F. qui dans le cadre de la Vème République comme au temps de l'ORTF, ont le petit doigt sur la couture du pantalon dès qu'il s'agit d'opérations militaires extérieures et peu importe si il s'agit d'un génocide. L'histoire semble se répéter.

 

- Depuis l'attaque saoudienne sur Hodeida en date du 2.11.18, les rédactions des JTs de France 2 et France3 continuent leur black out sur le Yémen

La loi édictée par Nicolas Hervé semble se vérifier à chaque reprise : Rwanda, Côte d'Ivoire, Libye, Yemen...

"Quand on est sur un théâtre de guerre comme la Libye (mais on pourrait aussi parler du cas de la Syrie ou du Yémen, NdT) où en gros c'est l'armée et donc l'Etat qui contrôle l'information qui est diffusée, etc. La manière dont les informations vont être remontées à la population française alors que le pays est en guerre, etc, le gouvernement va naturellement déformer l'information, la faire paraître sous un beau jour, etc. Après la question est de savoir dans quelle mesure est-ce que les journalistes sont conscients ou pas du fait qu'ils relayent une parole officielle sans chercher à en savoir plus ou même à masquer un certain nombre de choses, ça c'est un autre débat. Et on arrive, si l'on parle des médias traditionnels, sur les questions du pouvoir des médias, de qui sont les actionnaires des médias, quelles sont les velléités qu'il y a derrière et ces questions là. Mais ça c'est des questions qui sont différentes de la notion de fake news mais qui ne sont pas complètement décorrélées parce que effectivement la confiance dans la manière dont les médias traitent l'information cela va avoir aussi une influence sur ce que l'on va pouvoir percevoir à côté...". ( Nicolas Hervé, ingénieur de recherche à l'INA sur Europe 1).

Macron's Watch

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