Il semble qu'il y ait actuellement un mouvement tardif dans les médias et au sein même d'instances internationales ainsi que juridiques sur le plan national pour évoquer le manque de spécificité des tests servant à dépister le SRAS-Cov-2 impliqué dans la Covid-19.
Le propre site web du gouvernement australien a admis que les tests étaient défectueux puis une Cour de justice portugaise a statué, en se basant sur des études scientifiques, que le processus de test PCR n'était pas un test fiable pour le Sras-Cov-2, et donc toute quarantaine forcée basée sur les résultats de ces tests était illégale.
- Corodok.de 18.11.20 La Cour d'appel portugaise juge que les tests PCR ne sont pas fiables et lève la quarantaine
Selon Off-Guardian, cette information a fait l'objet d'un black out dans les médias.
- Off Guardian 21.11.20 Un tribunal portugais juge que les tests PCR sont "peu fiables" et que les quarantaines sont "illégales. Black-out dans les médias
Le scandale a également éclaté en Allemagne:
- France Soir 13.12.20 Le scandale du coronavirus éclate dans l'Allemagne de Merkel. Faux positifs et test PCR Drosten
Notons toutefois qu'un article du New York Times, début septembre, avait déjà évoqué l'absence de spécificité flagrante des tests PCR.
- New York Times 3.09.20 Votre test de dépistage du coronavirus est positif. Peut-être qu'il ne devrait pas l'être : "Jusqu'à 90 % des personnes testées positives ne portaient pratiquement pas de virus"
Le NYT rapportait que "Jusqu'à 90 % des personnes testées positives ne portaient pratiquement pas de virus".
Jusqu'à 90 % des tests Covid PCR positifs auraient dû être négatifs selon le New York Times
En clair, si la grande majorité des tests covid à la PCR auraient dû être négatifs, la seconde vague épidémique pourrait être en fait, comme nous l'écrivons depuis quelques mois une épidémie de tests plus que de la Covid.
Nous ne sommes pas les seuls à évoquer cette situation. Dès l'été 2020, le Dr Wodarg évoquait ce problème
- Sans ces tests, tout serait comme d'habitude (Wodarg.com)
Le 7.11.20, Off Guardian pointait ce problème dans un article circonstancié :
- Vérification des faits n°8 sur la Covid-19 : "Nouveaux cas quotidiens" et deuxième vague (Off Guardian).
A noter également que le 11.11.20, deux éminents médecin et vétérinaire français ont pubié un article dans Le Monde stipulant :
« Des biais amplifient artificiellement le nombre de cas positifs et faussent la perception de la gravité de l’épidémie »
A la suite du NYT, nous avions nous même évoqué en octobre une Big Fake News internationale sur les "cas de Covid".
Car les tests PCR, comme l'écrivent de nombreux experts ne sont pas des tests diagnostics (encore plus lorsqu'ils sont décorrélés de la clinique) et isolent un fragment génétique qui peut représenter un fragment du virus Sras Cov-2, un virus Sras-Cov-2 mort et donc inactif ou (dans le meilleur des cas) un virus Sras-Cov-2 actif ou bien un fragment génétique appartenant à d'autres virus (notamment d'autres coronavirus) ou bien même la bande d'amorce génétique de nucléotide utilisée dans la PCR lorsque le cycle d'amplification est trop important (>35) ou bien une contamination des tests ou du site de laboratoire comme cela a été avéré par le passé dans un certain nombre de cas.
- Selon RFI, l'institut Pasteur a surestimé le nombre de cas à Madagascar avec son analyse des tests du Covid19 en date du 6 mai 2020
Swiss Policy Research, depuis la mi-mars, explique que les tests PCR très sensibles sont susceptibles de produire des résultats faussement positifs et que leur valeur prédictive individuelle peut facilement tomber en dessous de 50%.
Les problèmes avec les tests PCR sont nombreux:
- Il peut y avoir une contamination à grande échelle des kits de test , comme les États-Unis et le Royaume-Uni (et plusieurs pays africains) l'ont découvert au début de la pandémie.
- Il peut y avoir une contamination du site de test ou du laboratoire, ce qui a conduit à d' innombrables résultats faussement positifs , des fermetures d'écoles, des quarantaines dans les maisons de soins infirmiers, des événements sportifs annulés, etc.
- Le test PCR peut réagir à d'autres coronavirus. Selon les examens de laboratoire, cela se produit dans environ 1% à 3% des cas si un seul gène cible est testé , comme c'est le cas dans de nombreux laboratoires (mais pas tous) et comme l' OMS elle-même a recommandé d'éviter un test positif / négatif ambigu. résultats.
- Le test PCR peut détecter des fragments de virus non infectieux des semaines après une infection active ou à partir d'une infection d'une personne de contact, comme l'a confirmé le CDC américain .
- Le test PCR peut détecter des virus viables en quantités trop petites pour être infectieux.
Lire également :
- SLT 6.09.20 Covid-19. Le point de vue du Dr Wodarg sur le test PCR : "non spécifique, médicalement inutile, mais effrayant"
Cela est donc connu depuis longtemps et nous le répétons depuis la mi-mars avec d'autres sources de médias alternatifs et scientifiques. Ce qui est surprenant, c'est qu'à présent des instances sanitaires internationales comme l'OMS commencent à reconnaître qu'il y a un problème avec le test PCR alors que ces problèmes sont connus quasiment depuis la création de la méthode PCR par Kary Mullis. Ce chercheur a reçu le prix nobel pour avoir inventé le procédé PCR et a clairement indiqué que ce n'était pas un outil de diagnostic :
"avec la PCR, si vous la faites bien, vous pouvez trouver presque tout chez n'importe qui".
Et, commentant les seuils de cycle, il a dit un jour
"Si vous devez faire plus de 40 cycles pour amplifier un gène en une seule copie, il y a quelque chose qui cloche sérieusement avec votre PCR."
Dans un article récent, Off Guardian se pose la question du pourquoi l'OMS vient de reconnaître que les tests PCR généraient des faux positifs par un non respect des mesures des cycles d'amplification des tests qui sont poussés au-delà de 35.
- Off Guardian 18.12.20 L'OMS admet (enfin) que les tests PCR créent des faux positifs (Off Guardian)
Comme évoqué sur ce blog, en reprenant des informations de sites plus spécialisés ou de pseudo-experts, depuis mars-avril 2020, n'étant pas nous mêmes des grands experts en la matière, on est effectivement en droit de se demander pourquoi les éminents experts de l'OMS n'en parlent que maintenant, de telle sorte que des médias ignares ont continué à maintenir la fiction qu'un test PCR positif signifiait être malade de la Covid. La "deuxième vague" est probablement le résultat d'une augmentation des tests. Plus vous testez de personnes, plus vous trouverez d'"infections" (en particulier lorsque votre test présente un risque connu de faux positifs). L'OMS a donc laissé passer le discours médiatico-politique ambiant modelant des stratégies sanitaires destructrices sur le plan socio-économique et humain selon lequel être positif à la PCR siginifiait être "un cas". Un mensonge scandaleux que nous n'avons pas manqué de signaler dès octobre.
Toutefois, Off Guardian va plus loin encore. Après avoir rappelé que nous savons tous depuis le début qu'un cycle excessif d'amplification des tests PCR aboutit à de très nombreux faux positifs :
Tout cela est de notoriété publique depuis le début du confinement. Le propre site web du gouvernement australien a admis que les tests étaient défectueux et un tribunal portugais a jugé qu'ils n'étaient pas adaptés à leur objectif. Même le Dr Anthony Fauci a publiquement admis qu'un seuil de cycle supérieur à 35 permettait de détecter des "nucléotides morts", et non un virus vivant. Malgré tout cela, on sait que de nombreux laboratoires dans le monde entier utilisent des tests PCR avec des valeurs de Ct supérieures à 35, même dans les valeurs inférieures à 40.
Off Guardian allègue que si l'OMS a finalement décidé de dire que c'est une erreur, la raison pourrait être en lien avec le début de la vaccination de masse. En clair "nous disposons maintenant d'un vaccin. Nous n'avons plus besoin de faux positifs...En théorie, le système a produit son remède miracle. Ainsi, une fois que tout le monde aura été vacciné, tous les tests PCR effectués le seront "selon les nouvelles directives de l'OMS", et en effectuant seulement 25-30 cycles au lieu de 35+. Et voilà que le nombre de "cas positifs" va chuter, et nous aurons la confirmation que notre vaccin miracle fonctionne."
Et Off Guardian de conclure "Après des mois à inonder le pool de données de faux positifs, à mal compter les décès "par accident", à ajouter "décès lié à la Covid19" à tous les autres certificats de décès... ils peuvent s'arrêter. La machine à créer une pandémie peut être remise à zéro."
...tant que nous faisons tous ce qu'on nous dit. Tout signe de dissidence - des masses de personnes refusant le vaccin, par exemple - et la valeur du CT peut recommencer à grimper, et ils ramènent leur maladie magique."
On ne sait pas si cette interprétation est exacte mais toujours est-il que les médias commencent à parler des faux positifs notamment pour les tests antigéniques rapides qui en drainent un nombre encore plus important par une autre technique encore moins fiable. C'est ce qu'a fait hier le Jt de France 2 à 20h (19.12.20) suite à une étude biologique (Biogroup) qui révélait que sur 339 personnes testées positives avec les tests antigéniques rapides, 63% étaient en fait négatives à la PCR soit 214 (en comparant avec les tests PCR qui ne sont pas non plus fiables, voir ci-dessus notamment l'article du NYT évoquant sur les tests revenus positifs "un taux de 90% de personnes ne portant pratiquement pas de virus").
- Jt de France 2 du 19.12.20 à 20h Coronavirus : la fiabilité des tests antigéniques remis en cause
Il n'était pas nécessaire d'attendre si longtemps pour parler des faux positifs aux tests antigéniques rapides. Contrairement à ce qu'avance le Jt de France 2, en s'appuyant sur les dires d'un biologiste, cela n'est pas lié seulement à des problèmes techniques de formation de ceux qui réalisent les tests ou aux conditions de réalisation mais plus au manque de spécifitié intrinsèque de ces tests antigéniques rapides. Les tests antigéniques rapides sont encore moins fiables que les tests PCR :
« Dans la technique PCR, on va au plus profond du virus : on va chercher son matériel génétique, c’est-à-dire son ARN. Dans les tests antigéniques, en revanche, on va chercher les protéines de structure du virus, en surface » ( Michel Guyon, directeur de la distribution au sein de la branche diagnostique de l’entreprise pharmaceutique Roche, leaders du secteur cité par Numerama). La première protéine recherchée est la protéine S (Spike), en forme de pointe, celle qui permet au virus d’attaquer les cellules similaire pour tous les coronavirus. La seconde est la protéine N, issue de la nucléocapside du coronavirus, qui entoure son génome. Elles ne sont toutefois pas spécifiques du nouveau coronavirus, on peut les retrouver aussi chez d'autres coronavirus voire d'autres virus. Selon Newsmedical.net : "l'une des principales caractéristiques biologiques du SRAS-CoV-2, ainsi que de plusieurs autres virus, est la présence de protéines de pointe qui permettent à ces virus de pénétrer les cellules hôtes et de provoquer l'infection".
Lire aussi :
- Les tests de détection du Covid-19 sont peu spécifiques : des chats, des chiens, des lions sont détectés positifs alors qu'il pourrait s'agir d'autres coronavirus anodins
Ces tests ont donc une sensibilité et une spécificité encore plus faible que les tests PCR. Qu'est-ce à dire ? Que beaucoup de patients Covid ne seront pas dépistés et que beaucoup de patients n'ayant pas la Covid seront dépistés.
Nous avions déjà dénoncé les méthodes de dépistages de masse tels que pratiqués en Croatie et qui ont été un fiasco total (peu rapporté dans les médias de masse) tandis que d'autres pays à l'échelle loco-régionale essaye de reproduire les mêmes erreurs avec certains tests antigéniques qui peuvent produire jusqu'à 63% de faux positifs (voir la vidéo du Jt de France 2 plus haut).
- SLT 1.11.20 Fascisme sanitaire. Les autorités croates déploient l'armée pour tester toute la population à la Covid et menacent de quarantaine les récalcitrants :
Nous écrivions : "En clair, les autorités sanitaires sur ordre des autorités politiques croates ne sauront pas exactement la grandeur ou la variable qu'elles vont mesurer dans la population. Elles prétenderont mesurer des carottes mais feront, en faisant semblant de l'ignorer, un dépistage des choux, des carottes, des pommes de terre, des betteraves, des tomates ainsi que des fruits mais qu'ils ne sauront pas en mesure de discerner. Ils diront que ce sont des carottes alors qu'ils auront en fait ciblés des légumes et des fruits divers et variés. En d'autres termes, ils prétendent dépister le nouveau coronavirus alors qu'ils vont mesurer un certain nombre de coronavirus bénins mais aussi des virus de la grippe, du rhume et autres qu'ils ne sont pas capables d'identifier de manière suffisamment sûre avec les tests rapides dont la fiabilité est grandement discutable. Beaucoup de vrais carottes continueront de poursuivre leur chemin tranquillement dans la nature. Mais en fait, les carottes n'étant pas forcément le problème, ils auront réussi à traiter les gens pour une variable inconnue. Et dans leur univers tautologique, ils pourront prétendre avoir réussi leur objectif. En clair, une stratégie pour traiter les tests qu'ils auront pratiqué plutôt qu'une stratégie visant à véritablement repérer les carottes. Si cela leur permet de dormir sur leurs deux oreilles, pourquoi pas, mais la méthode relève d'une méthode fascisante qui avalise d'autres dérives possibles."
Et nous avions ajouté, "si, parler de "cas de Covid" à partir d'un simple test positif à la PCR relevait de l'intox, à partir des tests antigéniques rapides nous sommes définitement entrés dans le monde du virtuel."
La question est de savoir pourquoi les instances internationales telles que l'OMS et les médias grand public commencent à évoquer le nombre considérable de faux positifs à ces tests censés détectés la Covid.
Un article du Telegraph, datant de la mi-aout 2020, se posait la question de la "la faille statistique qui signifie que la pandémie de coronavirus pourrait ne jamais prendre fin officiellement" :
"...Un grand nombre de faux positifs se glissera dans les dossiers lorsque le nombre de cas sera très faible et que les tests resteront très élevés. Si vous commencez à penser que l'épidémie de coronavirus ne s'arrêtera jamais, alors vous avez peut-être raison. Une bizarrerie statistique dans les tests signifie que la Grande-Bretagne pourrait ne jamais atteindre zéro cas, même si le virus est entièrement éliminé. La raison réside dans le grand nombre de faux positifs qui ne manqueront pas de se glisser dans les cas où le nombre de cas est très faible, alors que les tests restent très élevés..."
Les instances internationales ont-elles décidé de mettre fin à la faille statistique dans le contexte de la vaccination de masse pour mettre fin à la pandémie officiellement ?
On attend la suite pour valider ou invalider cette hypothèse.
A suivre...
Supplément :
En juin Le Média publiait un article évoquant l'évaluation des tests rapides et leur autorisation de mise sur le marché alors qu'un certain nombre d'entre eux étaient en deçà des critères de sensibilité (95%) et de spécificité (98%) requis :
Tests Covid-19 : Révélations sur un nouveau scandale sanitaire (Vidéo)
Il n'y a donc fondamentalement rien de neuf. Il était temp que le grand public en soit effectivement informé.
A partir de 20'30" sur la vidéo. TESTS COVID-19 : RÉVÉLATIONS SUR UN NOUVEAU SCANDALE SANITAIRE. Quand le physicien David Mendels, l'invité de Denis Robert du TPA de ce soir, est rentré de voyages en janvier dernier et qu'il a vu grimper les taux de contamination...
Lire aussi :
- Insight History 15.12.20 [Vidéo] Les données de la Covid-19 sont une "parodie". Comment les données britanniques et étatsuniennes sur les décès dus à la Covid sont gonflées (Insight History)
- SLT 1.12.20 Selon un article de la Johns Hokpins University News-Letter, la Covid-19 n'a pas augmenté le pourcentage des décès des personnes âgées ni le nombre total des décès aux USA en 2020. L'article a depuis été retiré du site web (Vidéo)
- SLT 30.08.20 [Vidéo] Sans ces tests, tout serait comme d'habitude (Wodarg.com)
- Off Guardian 12.09.20 12 étapes pour créer votre propre pandémie (Off Guardian)
- SLT 7.05.20 Des médias ont fait part de tests positifs en Corée du sud après des guérisons au covid-19, il s'agissait d'erreurs des tests (Vidéo)
- Off Guardian 3.05.20 Comment la politique de test du Royaume-Uni rend leurs statistiques relatives au Covid19 insignifiantes
- Nomorefake news 11.04.20 Coronavirus : créer l'illusion d'une pandémie grâce aux tests de diagnostic (Nomorefakenews)
- SLT 7.04.20 Harald Wiesendanger sur les médias pendant la crise du Coronavirus : "J'ai honte de ma profession" (Nachichten. Fabrik.de)
- SPR 15.03.20 (MAJ 1.11.20) Le problème des tests PCR (SPR)
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