[Vidéo] Rapport sur la guerre en Syrie et en Irak au 3 septembre 2018 : L'Iran déplace des missiles vers l'Irak (Southfront)

Rapport sur la guerre en Syrie et en Irak au 3 septembre 2018 : L'Iran déplace des missiles vers l'Irak.
Article originel : Syrian-Iraqi War Report – September 3, 2018: MSM Claims Iran Moves Missiles To Iraq
South Front

L'armée arabe syrienne (AAS) a repoussé une attaque des Lions du groupe militant de l'armée de l'Est sur l'ancienne ville de Palmyre depuis la direction de la zone occupée par les Etats-Unis d'al-Tanf, a déclaré le Centre russe pour la réconciliation des camps opposés en Syrie le 1er septembre. Selon le Centre, deux militants ont été tués et deux autres ont été mis en détention.

"L'objectif des militants était de mener une série d'attaques terroristes dans les environs de la ville de Palmyre et d'assurer le passage des principales forces d'environ 300 militants pour capturer la ville dans la semaine prochaine", a déclaré le Centre.

Le 2 septembre, des sources pro-étatsuniennes ont affirmé que les forces soutenues par les États-Unis avaient repoussé une attaque de l'AAS contre al-Tanf. Toutefois, aucun autre détail n'a été fourni.

Le même jour, des explosions ont secoué la base aérienne de Mezzeh au nord-ouest de la capitale syrienne de Damas. Plusieurs dépôts de munitions et installations à l'intérieur de la base aérienne ont été détruits. Après les premiers rapports sur l'incident, certaines sources se sont empressées de prétendre que les explosions avaient été causées par des frappes israéliennes. Cependant, selon les médias syriens, les explosions ont été causées par une défaillance technique. Une source de l'AAS a déclaré à SouthFront que ces dépôts contenaient des armes et des engins explosifs improvisés saisis à des militants au cours des derniers mois.

L'Iran a fourni aux Unités de mobilisation populaire en Irak des missiles balistiques afin d'accroître ses capacités "pour dissuader les attaques contre ses intérêts au Moyen-Orient et lui donner les moyens de frapper des ennemis régionaux", selon un rapport publié par Reuters le 31 août et citant "des sources iraniennes, irakiennes et occidentales".

"Les missiles Zelzal, Fateh-110 et Zolfaqar en question ont une portée d'environ 200 à 700 km, ce qui place la capitale saoudienne Riyad ou la ville israélienne de Tel Aviv à une distance de frappe si les armes étaient déployées dans le sud ou l'ouest de l'Irak", a déclaré Reuters dans l'article, ce qui signifie que les déclarations iraniennes affirmant que son programme de missiles balistiques est défensif sont fausses.

Le 1er septembre, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Qasemi, a commenté ce rapport en disant que ces allégations sont "fabriquées et absurdes".

"De telles nouvelles ne font que semer la panique parmi les pays de la région et sont conformes à leur politique de diffusion de l'Iranophobie... Ils semblent cibler les relations étrangères de l'Iran principalement avec ses voisins", a déclaré Qasemi, ajoutant que "ces rapports ne sont pas précis".

Le diplomate a ajouté que les missiles de l'UGP sont produits par le groupe lui-même et "ils ont été dévoilés lors de cérémonies" pour célébrer la victoire contre l'EI.

Le 30 août, la société israélienne Image Satellite Intelligence (ISI) a publié un rapport consacré à la production présumée de missiles sol-sol iraniens en Syrie. Les États-Unis et l'Arabie saoudite ont également accusé à plusieurs reprises l'Iran de fournir des missiles balistiques aux Houthis au Yémen.

L'influence croissante de l'Iran en Syrie, en Irak et au Moyen-Orient en général est à l'origine des préoccupations croissantes des Etats-Unis, d'Israël et de l'Arabie Saoudite. Ainsi, ils mènent activement des efforts médiatiques, diplomatiques et même militaires limités, comme les frappes israéliennes sur la Syrie, pour limiter l'influence iranienne. La campagne médiatique en cours sur les intentions agressives qui sous-tendent le programme iranien de missiles balistiques vise à créer un autre prétexte pour accroître la pression et éventuellement imposer de nouvelles sanctions à l'Iran par le bloc dirigé par les États-Unis.

Traduction SLT avec DeepL.com

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