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Révélation. comment l'influence de Bill Gates se propage de manière virale dans la politique de santé publique du Royaume-Uni (Conservative Woman)

par Karen Harradine 13 Mai 2021, 07:03 Bill Gates Coronavirus Fondation Gates SAGE Influence Grande-Bretagne Articles de Sam La Touch

Révélé, comment l'influence de Bill Gates se propage de manière virale dans la politique de santé publique du Royaume-Uni.
Article originel : Revealed, how Bill Gates’s influence spreads virally into UK public health policy
Par Karen Harradine
Conservative Woman, 12.05.21

Ceci est le deuxième volet d'une enquête en trois parties.

L'influence de la Fondation Bill & Melinda Gates (FG) s'étend jusqu'au cœur de l'establishment médical et scientifique britannique. Elle finance des entreprises, des organisations caritatives, des universités et des organismes publics britanniques depuis près de 25 ans.  

Mes recherches ne donnent qu'un aperçu du financement que la Fondation Gates (FG) leur a accordé. Certains ont reçu des millions de livres sterling pour la recherche et le développement de vaccins, d'autres pour faciliter la mise en place de "systèmes de santé".

Leur influence s'exerce à travers les nombreuses interconnexions qui existent entre certains organismes de financement privés et publics, des entreprises industrielles, des responsables de la santé publique et des groupes consultatifs scientifiques impliqués dans les réponses du gouvernement au Covid-19, ou qui y participent.

Le plus connu de ces derniers est le groupe consultatif scientifique pour les urgences (SAGE), financé par des fonds publics. Son statut n'est pas clair - bien qu'il ne soit censé être activé à court terme en cas d'urgence, il est devenu un organe permanent de facto.

Le SAGE s'appuie lui-même sur un certain nombre d'autres groupes d'experts permanents dont les membres se recoupent, notamment le Groupe consultatif sur les menaces liées aux virus respiratoires nouveaux et émergents (NERVTAG), qui conseille le gouvernement sur les menaces posées par les nouveaux virus respiratoires, et le Comité conjoint sur la vaccination et l'immunisation (JCVI).  Deux membres du SAGE font partie du NERVTAG.  Plusieurs membres de SAGE font également partie d'une initiative privée appelée Independent Sage, créée pour agir en tant que conseillers scientifiques auprès du gouvernement, et dont l'un siège également au JCVI.


De nombreux membres de ces groupes ont des liens avec le GF ou sont financés directement ou indirectement par lui.  

L'un de ces liens est établi par GlaxoSmithKline (GSK), une entreprise pharmaceutique britannique datant de 1715, qui travaille en étroite collaboration avec la FG. Elle contribue au financement de COVAX, un partenariat privé pour la santé mondiale qui promeut la vaccination dans les pays pauvres.

En 2005, la Fondation Gates (FG) a donné à GSK 107,6 millions de dollars pour développer des vaccins contre le paludisme. En 2013, la FG et GSK se sont associés pour former le Vaccine Discovery Partnership, dans lequel ils ont investi ensemble 1,8 million de dollars.

En mars dernier, GSK a accordé une licence pour un nouveau vaccin contre la tuberculose à l'Institut de recherche médicale de la FG. Le montant qu'ils ont reçu n'est pas documenté. Actuellement, GSK fabrique un vaccin contre la Covid-19 appelé Novavax sur son site de Barnard Castle. Le gouvernement a acheté 60 millions de doses de Novavax à l'avance.

GSK a des liens importants avec les scientifiques du SAGE (dont les conseils ont motivé les politiques rigoureuses de confinement et de distanciation sociale du gouvernement) énumérés ici. Il est difficile, à partir de là, de ne pas voir un conflit d'intérêts significatif, ou de se poser la question de savoir comment leurs conseils au gouvernement peuvent être totalement impartiaux.   


Le partenaire du professeur John Edmunds était un employé jusqu'en mai 2020. Le professeur Jonathan Van Tam est consultant, le professeur Andrew Morris est actionnaire et Sir Patrick Vallance avait des actions de GSK jusqu'en mars 2021. Le professeur Charlotte Deane est bénéficiaire de leurs fonds de recherche.

Le Wellcome Trust, une fondation britannique qui investit dans des programmes de recherche et de défense des intérêts, est un autre organisme par lequel s'étend l'influence de la FG. Elle dispose d'un fonds d'investissement de 29,1 milliards de livres sterling et est la deuxième plus grande organisation d'octroi de subventions au monde après la FG. S'alignant sur la FG, il a investi 50 millions de dollars dans la Covid-19 Therapeutics Accelerator (CTA), géré par Gavi- et créé en mars dernier pour la recherche et le développement des vaccins contre la Covid-19.


Le PDG du Wellcome Trust, Paul Schreier, a récemment insisté sur le fait que les 300 millions de dollars investis à ce jour dans le CTA ne sont pas suffisants et que 7,2 milliards de dollars sont nécessaires pour assurer la viabilité du projet.

Malgré son fonds d'investissement déjà énorme, le Wellcome Trust a reçu des fonds de la FG. Entre 2014 et 2016, la FG lui a accordé 613 380 dollars pour la recherche et l'étude des maladies entériques et diarrhéiques.

Comme pour GSK, de nombreux membres de SAGE avaient, ou ont, des liens avec le Wellcome Trust. Le professeur Sir Mark Walport est un ancien directeur, tandis que Sir Jeremy Farrar est le directeur actuel. Il est également conseiller de Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l'Organisation mondiale de la santé.

Le professeur Michael Parker est le directeur du Wellcome Centre for Ethics and Humanities et bénéficie d'un financement de recherche pour le Global Health Bioethics géré par le Wellcome Trust en Afrique et en Asie.  

Le professeur Parker a également reçu des fonds pour Epidemics Ethics, une collaboration entre le Wellcome Trust et l'OMS, et une collaboration sur l'éthique médicale entre le Wellcome Trust et l'Université Johns Hopkins aux États-Unis. Il est également membre du groupe de travail éthique de l'OMS sur le coronavirus 2019-nCoV.


La professeure Yvonne Doyle est co-candidate et collaboratrice d'une bourse du Wellcome Trust intitulée Pathways to Healthy Cities. La professeure Sharon Peacock a reçu une subvention de recherche appelée Collaborative Award (2019 - 2024) et le Health Innovation Challenge Fund (2014 - 2021).  

Le professeur Andrew Rambaut a reçu une subvention de recherche pour le séquençage du génome viral, tandis que Sir Venki Ramakrishnan est lauréat du Research Investigator Award.  

Le professeur Russell Viner, lq Dre Laura Merson et la professeure Dame Linda Partridge ont également reçu des fonds de recherche du Wellcome Trust.

Le professeur Andrew Morris est membre du groupe consultatif d'experts Wellcome/MRC/ESRC/Cancer Research UK sur l'accès aux données.  


Parmi les autres membres de SAGE qui ont un intérêt significatif dans le Wellcome Trust figure la professeure Susan Michie. Membre de SAGE et de Independent Sage, elle a reçu un financement du Wellcome Trust pour des recherches sur le rôle de l'intelligence artificielle dans la prise de décision en matière de santé publique.

Le professeur Karl Friston, un autre membre de Independent Sage, est un chercheur principal du Wellcome Trust.

Outre le financement de la science privée, des entreprises médicales et de la philanthropie médicale en Grande-Bretagne, la FG collabore également avec le UK Research and Innovation (UKRI) du gouvernement britannique.  Il a démarré en 2018 avec un budget de 6 milliards de livres sterling pour financer la science et la recherche au Royaume-Uni.


En septembre dernier, il a participé à la mise en place de l'essai Oxford RECOVERY pour rechercher un antiviral appelé REGN-COV2 et ses effets sur la Covid-19. Peter Horby (du SAGE) en est l'investigateur principal. L'UKRI s'est associé à la FG et au Wellcome Trust pour financer cette initiative. Le montant n'est pas précisé.  


En février dernier, l'UKRI a fait don de 20 millions de livres sterling à la Coalition for Epidemic Preparedness Innovations (CEPI), l'initiative mondiale partiellement financée par la FG, correspondant à la contribution du gouvernement pour la recherche sur la Covid-19.

Le Conseil de recherche en sciences physiques et en ingénierie (EPSRC), une filiale de l'UKRI, collabore avec la FG pour trouver des solutions au changement climatique.

Un autre organisme, créé sous l'UKRI en janvier 2018, est Health Data Research UK, un institut national pour la science des données de santé. En juin 2020, il a reçu 1,7 million de dollars de la FG en juin 2020.


Plusieurs membres du SAGE sont liés à l'UKRI.

Le professeur Sir Mark Walport, qui a été directeur général de l'UKRI jusqu'en 2020.

Le professeur Lucy Yardley est chercheur principal et cochercheur, le professeur Phil Bly est cochercheur et M. Allan Bennett est chercheur principal.

Le professeur Neil Ferguson est cochercheur. Il est également le cofondateur du Centre for Global Infectious Disease Analysis (GIDA) du Medical Research Council (MRC), qui a reçu 500 000 £ de l'UKRI pour travailler sur la modélisation de la Covid-19 au début de la pandémie. Le MRC GIDA travaille en étroite collaboration avec la FG et Gavi.

Le professeur Guy Poppy est le directeur du Fonds pour les priorités stratégiques de l'UKRI, tandis que la professeure Dame Anne Johnson est co-investisseure et présidente d'un groupe consultatif scientifique de l'UKRI.
 

Le professeur Sir Ian Diamond est membre du conseil d'administration, le Dr James Rubin est bénéficiaire d'une subvention et consultant auprès de l'UKRI, et la professeure Cath Noakes est membre. La professeure Sheila Rowan est boursière et membre du conseil de l'UKRI.  

Les professeur(e)s Sharon Peacock, Peter Horby, Julia Gog, Andrew Hayward, Timothy Sharpe, Deborah Dunn-Walters, Vittal Katikireddi, Janet Lord et le Dr Declan T Bradley sont tou-te-s bénéficiaires de fonds de recherche de l'UKRI.

Il semble que peu d'individus conseillant le gouvernement soient en dehors de ce "club" ou n'aient pas de liens avec la FG.

Public Health England (PHE), le chien de garde du gouvernement en matière de santé, reçoit directement des fonds de la FG. Entre 2010 et 2015, il a reçu 12 millions de dollars, dont 2,3 millions de dollars en 2012, pour améliorer la prestation des systèmes de santé.


En 2013, la FG a accordé à PHE 1,7 million de dollars pour la recherche sur le dépistage de la rougeole et du tétanos, et en 2015, 500 076 dollars pour financer la recherche sur la tuberculose.  

Les membres du SAGE liés à PHE comprennent le Dr James Rubin, consultant auprès de PHE, le Professeur Brooke Rogers - qui est membre - le Dr Ian Hall, qui a un contrat honoraire, et la Dre Jenny Harries.


Ce réseau étroit de connexions entre la FG et des entreprises, des fondations, des agences gouvernementales et des conseillers britanniques suggère un niveau d'influence inacceptable ainsi que des conflits d'intérêts quasi-institutionnels. Cela ne peut pas être dans l'intérêt du public ni dans celui d'une recherche et de conseils impartiaux en matière de médecine et de santé publique.  

Dans la troisième partie, je montrerai comment ces tentacules d'influence et de pouvoir s'étendent dans les universités britanniques. 

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