Six facteurs qui plaident en faveur d'une élection truquée (Off Guardian)

Six facteurs qui indiquent une élection truquée
Article originel :  6 Factors Which Point to a Rigged Election
Par Kit Knightly
Off Guardian, 17.11.20

Les médias grand public s'empressent de qualifier cette affirmation de "sans fondement", mais il existe de nombreuses preuves pour quiconque veut s'en rendre compte.

L'élection étatsunienne est toujours d'actualité près de deux semaines après que les citoyens se soient rendus aux urnes, et bien que le verdict ait été annoncé par tous les grands médias du monde en faveur de Biden, les recomptages sont en cours et les irrégularités se manifestent.

L'équipe juridique de Trump, et de nombreux médias alternatifs, affirment que l'élection a été truquée. D'une seule voix, les grands médias - et l'ensemble de l'establishment politique - dénoncent ces affirmations comme étant "sans fondement", et crient qu'il n'y a "aucune preuve".

C'est faux. Il existe de nombreuses preuves, à la fois circonstancielles et directes, qui se répartissent en six catégories de base :

    1. Précédent - Cela s'est déjà produit.
    2. Motif - L'aversion profonde de l'État et des militaires pour les politiques de Trump est largement connue.
    3. Connaissance préalable - Des voix de l'establishment ont prédit cette situation exacte.
    4. Opportunité - Le système de vote est très sensible à la fraude.
    5. Irrégularités de vote - Des "pépins" logiciels connus et des irrégularités dans la communication des résultats.
    6. Dissimulation - Malhonnêteté dans la communication de la situation.

1. Précédent

Il y a de nombreuses preuves que les élections étatusniennes ont été truquées auparavant.

Personne n'en parle beaucoup, mais les élections étatsuniennes ont déjà été truquées. Tout le monde est plus que familier avec les élections de 2000, qui ont été convoquées pour Al Gore avant que la Floride ne se retourne contre Bush et fasse basculer l'élection. Pendant des semaines, on n'a parlé que de la controverse sur les "accrochages" et les votes mal placés.

Une “erreur” notable avec les machines à voter électroniques a fait passer plus de 10 000 votes de Gore à un obscur candidat tiers.

Après des semaines de batailles juridiques, Gore a fini par céder. Dans l'année suivante, les "attaques" du 11 septembre se sont produites, et les États-Unis sont en guerre en Afghanistan et prévoient six autres guerres dans les 3 années suivantes.

Plus récemment, il a été révélé que le DNC (Comité national du parti démocrate) avait fait des efforts pour donner à Hillary l'investiture présidentielle contre Sanders en 2016. Puis, lors des primaires de 2020, malgré des échecs embarrassants lors des premières primaires, la campagne présidentielle de Biden a connu un "revirement miraculeux", en grande partie grâce aux irrégularités des bulletins de vote postaux dans l'Ohio, le Wisconsin et le New Jersey.

C'est la preuve d'un précédent.

2. Motif

L'État profond étatsunien a des raisons claires et publiquement connues de vouloir démettre Trump de ses fonctions.

Ce n'est un secret pour personne que de nombreux membres de l'establishment politique étatsunien s'opposent aux politiques de Trump et à Trump. Cela inclut les bellicistes néoconservateurs et les chefs de l'armée et des services de renseignement.

La "Résistance", présentée comme une voix de l'alternative progressiste, s'est vantée de compter parmi ses membres d'anciens membres du cabinet de George Bush.

L'opposition la plus marquante à Trump portait sur la politique étrangère - plus particulièrement au Moyen-Orient. Trump s'est engagé à se retirer de Syrie, en opposition directe avec la foule des "Assad Must Go" au Pentagone et au Département d'Etat.

La semaine dernière, il a été révélé que le ministère de la défense avait menti à Trump sur le nombre de ses troupes en Syrie, prétendant avoir retiré presque tout le monde alors qu'il continuait en fait sa guerre secrète.

Inversement, Biden a toujours été fermement dans le camp de l'establishment en Syrie, et de nombreux bellicistes predisent déjà que Biden voudra "rendre une certaine dignité" au peuple syrien.

L'État U.S profond a mené des coups d'État partout dans le monde, dont beaucoup étaient sanglants et violents, afin de maintenir les ambitions impériales et de poursuivre la guerre dans un but lucratif. Ils ont toutes les raisons de vouloir retirer Trump et mettre Biden à sa place.

C'est la preuve d'un mobile.

3. Connaissances préalables

Des voix de l'establishment ont prédit et planifié cette situation exacte depuis près d'un an.

En janvier de cette année - bien avant que quiconque ait pu prédire l'effet que la "pandémie" aurait sur le monde - des juristes ont débattu de l'issue d'une élection presidentielle contestée basée sur les votes par correspondance en Pennsylvanie.

En août, un groupe se nommant le Transition Integrity Project a publié un document prédisant une élection "contestée", que le dépouillement prendrait beaucoup plus de temps que d'habitude et qu'il ne serait pas certain de savoir qui était président avant janvier.

Plus généralement, le résultat de l'élection a été largement "prédit", de nombreux organes de presse affirmant qu'il y aurait un “mirage rouge” et un  “changement bleu”. Cela signifiait qu'il semblerait que Trump gagnerait, et que soudain, Biden gagnerait à la dernière minute.

C'est une preuve de connaissances préalables.

4. Opportunité

De nombreux éléments prouvent que le système de vote étatsunien est vulnérable à la corruption potentielle.

Les machines de vote, par exemple, sont détenues et distribuées par des sociétés privées. Nombre d'entre elles ont des liens politiques. Un article du Guardian, entre autres, est revenu en détail sur ce sujet l'année dernière, lorsqu'il suggérait que Trump avait peut-être volé les élections de 2016.

De même, on sait que les bulletins de vote par correspondance sont susceptibles d'être frauduleux. William Barr, le procureur général, a résumé la situation lors d'une interview télévisée en septembre, et des rapports écrits en 2007 et au début de cette année, sont allés dans le détail sur les cas historiques de fraude des votes par correspondance et sur les possibilités d'incidents futurs.

C'est la preuve d'une opportunité.

5. Irrégularités de vote

Il y a beaucoup d'irrégularités dans les résultats qui suggèrent la possibilité qu'il se soit passé quelque chose d'étrange.

L'histoire de l'élection par les chiffres n'a pas vraiment de sens logique. Le taux de participation serait de 72%, le plus élevé depuis 120 ans, et le premier à dépasser 60 % depuis plus de 50 ans.

Au cours de ce processus, Joe Biden, nous dit-on, a pulvérisé le record de vote populaire de Barack Obama par près de 10 millions de voix.

Joe Biden ?

Ce Joe Biden ?

...a obtenu plus de voix que Barack Obama ou Hillary Clinton ?

Pendant ce temps, Donald Trump a augmenté son propre vote populaire de plus de 10 millions, tout en augmentant sa part de vote dans presque toutes les populations ethniques, ainsi qu'auprès des femmes et des électeurs LGBT.

Il est ainsi devenu le premier président sortant à augmenter son vote populaire mais à le perdre en plus d'un siècle, et le seul depuis que les 50 États font partie de l'Union.

Même si vous pensez que la narration est possible, il y a plus qu'assez de preuves d'irrégularités de vote pour justifier au moins de remettre en question le résultat et d'enquêter davantage.

Dans un comté du Michigan, une erreur dans la configuration du logiciel a fait basculer des milliers de votes du républicain au démocrate et a attribué un siège au Congrès au mauvais parti.

Cette erreur n'a été détectée qu'en raison des antécédents historiques républicains du comté. Dans un siège plus âprement disputé, cette erreur aurait pu ne jamais être détectée.

Un autre comté du Michigan a signalé une erreur qui a fait passer 5,500 votes de Trump à Biden - un revirement de 11 000 votes.

Le logiciel utilisé dans ce comté est utilisé dans 30 autres États - dont le Wisconsin, la Géorgie, l'Arizona et la Pennsylvanie, qui ont tous été décidés par moins de 1% des voix, et dont deux quelconques pourraient faire basculer l'élection à Trump.

En fait, Dominion, la société qui a fourni le logiciel de vote douteux,  s'est vu refuser un contrat par l'Etat du Texas in 2019 lorsque les juges ont constaté qu'il y avait des "préoccupations" quant à savoir "si [il] est à l'abri de toute manipulation frauduleuse ou non autorisée".

Une filiale de Dominion a été expulsée des Philippines parce qu'elle était trop facile à pirater.

Cette vidéo montre la couverture de CNN qui a fait passer plus de 19 000 votes de Trump à Biden en Pennsylvanie.

Les résultats graphiques du  Michigan et du Wisconsin montrent des sauts décidément étranges dans le vote de Biden.

Le comptage lui-même était également très suspect, plusieurs États ayant mis près d'une semaine à compter les derniers pourcentages de voix, tout en parvenant à compter plus de 90 % des voix le premier soir. Dans le Wisconsin, la Garde nationale a été amenée à “transcrire” les bulletins endommagés, tandis qu'en Pennsylvanie, elle a été autorisée à compter les votes par correspondance "sans marque postale nette”.

Comme l'a écrit Glen Greenwald, le fait même que le décompte ait été si ardu et compliqué soulève des questions sur le résultat.

6. La dissimulation

Les médias se livrent à des mensonges et à la censure.

Dire qu'il n'y a "aucune preuve" de fraude électorale est un mensonge. Il y a beaucoup de preuves. Tous les médias, chaînes et sites web chantent la même chanson, même Fox News, souvent la chaîne favorite de Trump.

Même avant l'élection, comme nous l'avons vu plus haut, tous les grands médias publiaient des articles défendant les bulletins de vote par correspondance et affirmant qu'ils n'étaient pas historiquement faibles face à la fraude électorale. C'est totallement faux, comme vous le dirait toute personne qui se serait penchée sur le sujet.

En fait, c'est précisément pour cette raison que de nombreux pays ont des contrôles incroyablement rigides sur le vote par correspondance.

Et puis, après l'élection, les sociétés de médias sociaux et les grands médias ont censuré le Président des Etats-Unis.

Alors, pourquoi tous les médias racontent-ils les mêmes mensonges ? Pourquoi les gens se voient-ils refuser une tribune ?

C'est la preuve d'une dissimulation.

*

Posez-vous la question :

• Si, en 2016, un logiciel de vote utilisé dans 30 États avait fait basculer 5 500 voix d'Hillary à Trump, et qu'il s'était révélé par la suite être financièrement lié au parti républicain, cela n'aurait-il été "qu'un pépin", ou une preuve de tricherie ?   
• Si le référendum du Brexit avait violemment basculé vers un vote pour quitter l'UE après qu'un juge, partisan connu de Brexit, ait autorisé le dépouillement de bulletins de vote postaux suspects, les médias auraient-ils gardé le silence ?
• Si, en Russie, les médias avaient refusé une plateforme à l'opposition pour accuser Poutine de fraude électorale, s'agirait-il d'une "pratique médiatique responsable", ou d'une preuve de partialité et de censure ?

Nous ne savons pas exactement ce qui s'est passé, ni comment le résultat de l'élection a été contrôlé, mais pour l'instant, les détails n'ont pas d'importance.

Le fait est qu'il existe de nombreuses preuves suggérant que quelque chose s'est passé, plus que suffisantes pour justifier de poser des questions rationnelles et d'attendre des réponses raisonnables.

Chaque fois que les médias ignorent les preuves ou censurent ceux qui les recherchent, ils ne font qu'afficher davantage qu'il doit y avoir un certain feu derrière toute cette fumée.

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