Une coalition dirigée par les États-Unis a évacué un autre groupe de commandants de l'EI de Deir Ezzor (Southfront)

Une coalition dirigée par les États-Unis a évacué un autre groupe de commandants de l'EI de Deir Ezzor
Article originel : US-led Coalition Evacuated Another Group Of ISIS Commanders From Deir Ezzor – Report
South Front, 29.12.17

Traduction SLT

Des soldats étatsuniens attendent d'être pris en charge par des hélicoptères au sud de Balad Ruz, en Irak, le 22 mars 2009. (Département de la défense US. Photo du Docteur en communication de masse Walter J. Pels, U. S. Navy)

Le 28 décembre, des sources locales ont révélé à l'Agence de presse arabe syrienne (SANA) que des hélicoptères de la coalition dirigée par les États-Unis avaient évacué les commandants de l'Etat islamique de plusieurs positions dans le gouvernorat de Deir Ezzor et les avaient transférés dans ses bases du gouvernorat d'al-Hasakah le 27 décembre. SANA n' a fourni aucun autre détail concernant l'opération supposée d'évacuation.

SANA a également révélé que la coalition dirigée par les États-Unis avait évacué 47 commandants de l'EI au début du mois de décembre. Les commandants ont été déplacés vers une base étatsunienne près du camp Al-Sad au sud de la ville d'al-Hasakah, selon SANA.

Ce n'est pas la première fois que les médias rapportent que la coalition dirigée par les États-Unis évacue les commandants de l'EI. Le 7 septembre, Sputnik, le média d'Etat russe, a déclaré que des hélicoptères étatsuniens avaient évacué plus de 20 commandants de l'EI de la campagne de Deir Ezzor vers des "régions plus sûres".

Plus tard le 7 novembre, les médias russes ont accusé les États-Unis d'avoir évacué les commandants de l'EI de la ville de Mayadin avant qu'elle ne soit libérée par l'armée syrienne en octobre.

Ces allégations ne se limitent pas aux médias gouvernementaux pro-Damas. L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) pro-opposition a publié plusieurs rapports en 2017 affirmant que les États-Unis avaient évacué des dizaines de commandants de l'EI et certains de ses espions qui avaient infiltré l'EI.

De nombreux militants pro-gouvernementaux syriens affirment que la coalition dirigée par les Etats-Unis prévoit de réutiliser ces commandants expérimentés plus tard contre l'Armée arabe syrienne (AAS). Le 16 décembre, le centre russe pour la réconciliation des belligérants en Syrie a même accusé la coalition dirigée par les États-Unis d'avoir formé d'anciens membres de l'EI dans des camps de réfugiés du gouvernorat d'al-Hasakah.

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