Vérification des faits d'un "Fact-Checker" : Une réponse à HealthFeedback.org
Article originel : Fact-Checking a “Fact-Checker”: A Response to HealthFeedback.org
Par Rosemary Frei*
Off Guardian
Le 12 juillet, une organisation appelée Health Feedback a publié un compte rendu de mon article et de celui de Patrick Corbett paru dans OffGuardian le 2 juillet sur les révélations fracassantes du Dr Stoian Alexov, président de l'Association bulgare de pathologie. Ils l'ont estampillé "inexact".
(Traduction française de l'article de Rosemary Frei et James Corbett en date du 2.07.20 : « Personne n'est mort du coronavirus ». Révélations importantes du Dr Stoian Alexov, président de l'Association bulgare de pathologie).
Cet article est une réfutation de la soi-disant vérification des faits par Health Feedback. Je montre pourquoi les déclarations du Dr Alexov correspondent en fait aux preuves, et je montre plein d'autres failles dans l'allégation de Health Feedback selon laquelle notre article est "clairement faux" et a "très peu de crédibilité".
L'article de Health Feedback est fatalement erroné dès le début, lorsque son auteur anonyme confond mon co-auteur Patrick Corbett avec James Corbett de The Corbett Report : la capture d'écran en haut de l'article est tirée de l'interview que James Corbett m'a accordée le 16 juin.
La revue s'intéresse également aux sites qui ont repris notre article : elle note que Media Bias/Fact Check a qualifié GlobalResearch.ca et Australian National Review de "sites de conspiration".
Mais Media Bias/Fact Check lance depuis longtemps de fausses attaques. De plus, le site Media Bias/Fact Check affirme avoir "choisi l'IFCN [International Fact Checking Network] comme organisme standard de vérification des faits car ils respectent tous les mêmes règles". C'est important, car les normes sont élevées".
Notez cependant que l'IFCN est financé par des organismes tels que la Fondation Bill & Melinda Gates (voir ci-dessous).
Au fait, il y a au moins un autre article qui prétend démystifier notre travail : un article du 8 juillet de Lead Stories. Facebook utilise la revue Lead Stories pour essayer d'empêcher les gens de lire notre article du 2 juillet. Je me concentre ici sur la revue de Health Feedback car elle est plus détaillée et couvre le même sujet que l'article de Lead Stories.
Je ne mentionnerai que deux ou trois choses à propos de Lead Stories. Tout d'abord, il appartient à l'IFCN (plus de détails sur l'IFCN très prochainement). Et lorsque le co-fondateur et rédacteur en chef de Lead Stories, Alan Duke, et son ami Perry Sanders ont créé la société en 2015, Duke mettait fin à sa longue carrière à CNN - qui n'est pas vraiment connue pour ses reportages factuels. Et Duke montre son parti pris flagrant lorsque, dans cet article sur Lead Stories, il attribue la mort par COVID-19 à des personnes qui ne portent pas de masque ou qui n'ont pas de distance sociale, et déclare que "la désinformation peut être mortelle".
Jetons maintenant un rapide coup d'œil sous le capot de Health Feedback. Il se présente comme une "organisation non partisane et à but non lucratif dédiée à l'enseignement des sciences".
Parmi ses conseillers figurent le Dr Kerry Emanuel, professeur au MIT et promoteur de l'énergie nucléaire. Un autre conseiller est Thomas Malone, qui figure parmi les directeurs fondateurs du Centre d'intelligence collective.
Le Centre est financé, entre autres, par le géant de Wall Street JP Morgan et la société pharmaceutique Takeda. Takeda développe des thérapies à base d'anticorps contre le COVID-19.
L'organisation mère de Health Feedback est Science Feedback, qui se dit "non-partisane".
Science Feedback est apparemment "certifié par l'organisation de l'IFCN qui est non partisan" et a rejoint le "programme de vérification des faits" de Facebook en avril 2019.
À 21'57" dans la vidéo, et dans ce lien dans les notes de l'émission, de l'épisode du podcast du 19 juin du Corbett Report exposant les conflits d'intérêts flagrants dans l'industrie de la vérification des faits, l'animateur James Corbett révèle que les principaux bailleurs de fonds de l'IFCN comprennent des organisations soutenues par George Soros et la Fondation Bill & Melinda Gates.
Par ailleurs, Health Feedback est membre du projet de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) intitulé "Vaccine Safety Net". Il "fournit des informations scientifiquement fondées sur la sécurité des vaccins" afin de contrer "les informations déséquilibrées, trompeuses et alarmantes sur la sécurité des vaccins".
Les membres de son groupe consultatif vont de Cherstyn Hurley, responsable des publications sur la vaccination pour la santé publique en Angleterre, à Catharina de Kat, membre de l'équipe de l'OMS qui répond aux questions des médias concernant COVID-19, en passant par le Dr Jane Gidudu, responsable de la sécurité des vaccins à la division de la vaccination mondiale des Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis.
L'OMS est un partenariat public-privé, la Fondation Bill et Melinda Gates étant un bailleur de fonds très important et les grands fabricants de vaccins apportant également des contributions importantes.
[Note - Si Donald Trump retire les États-Unis de l'OMS, la Fondation Gates sera leur plus grand soutien financier - ndlr].
Ce n'est là qu'une des nombreuses façons dont les contributions stratégiques de Gates lui donnent, ainsi qu'aux grandes entreprises pharmaceutiques, la possibilité de faire pression sur des milliards de personnes pour obtenir des vaccins, des anticorps et des antiviraux dans un but lucratif.
Pendant que nous suivons l'argent, notez qu'AstraZeneca a sponsorisé le webinaire de la Société européenne de pathologie (ESP) du 8 mai, qui fait l'objet de l'interview du Dr Alexov du 13 mai et qui a fait l'objet de notre article du 2 juillet.
AstraZeneca est l'un des plus grands acteurs qui se battent pour la première place dans le développement et la vente de vaccins contre le COVID-19.
En outre, la société n'aura pas à assumer la responsabilité financière dans de nombreux pays des blessures et des décès causés par le vaccin qu'elle développe contre COVID-19 - et dont elle livrera des milliards de doses, dès décembre, sans avoir à démontrer au préalable que le vaccin est sûr ou efficace.
Cette indemnité aurait été accordée parce que la société, qui est la deuxième plus grande entreprise pharmaceutique du Royaume-Uni, "ne peut pas prendre le risque" d'indemniser les gens pour les "effets secondaires" qu'ils subissent à cause du vaccin.
Parmi les principaux bailleurs de fonds du vaccin d'AstraZeneca figurent le gouvernement étatsunien, le gouvernement britannique, la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies de la Fondation Bill et Melina Gates et Gavi, la Vaccine Alliance.
Il est donc plausible que la société, éventuellement rejointe par d'autres acteurs puissants, ait poussé les dirigeants de la SEP (Société Européenne de Pathologie) à prendre leurs distances par rapport aux révélations du Dr Alexov. (Une déclaration des dirigeants de la SEP tentant de réfuter les allégations du Dr Alexov est incluse dans l'étude ; dans la liste d'erreurs ci-dessous, je montre des preuves, y compris des citations du président de la SEP, le Dr Holger Moch, que le Dr Alexov a raison).
AstraZeneca a également financé le webinaire de la SEP (Société Européenne de Pathologie) du 25 juin dont je parle ci-dessous. En outre, elle a été l'un des trois principaux bailleurs de fonds de la réunion annuelle de la SEP, connue sous le nom de Congrès européen de pathologie, en 2019. Et elle a été l'un des principaux sponsors du congrès de 2018.
Sans plus attendre, voici la liste des erreurs que le Health Feedback a commises dans sa soi-disant "vérification des faits" des huit principales "allégations" que Patrick Corbett et moi-même avons faites dans notre article du 2 juillet.
Erreur n° 1 - Récrimination 1
Dans la section sur l'allégation 1, l'examen des commentaires sur la santé indique que le Dr Alexov a fait les révélations décrites dans notre article "au cours d'un webinaire [8 mai] organisé par la Société européenne de pathologie".
Health Feedback répète et étend cette fausseté quelques phrases plus tard : Le Dr Alexov a fait ses remarques lors d'un "consensus des participants" pendant le webinaire de la SEP - avec l'implication que ses commentaires ont été acceptés comme faisant partie du consensus scientifique ou médical.
En fait, nous avons écrit que le Dr Alexov a fait ses révélations dans une interview du 13 mai (caractères gras ajoutés pour insister) :
Le Dr Alexov a fait des observations stupéfiantes lors d'une interview vidéo résumant le consensus des participants à un webinaire de la Société européenne de pathologie (SEP) sur le COVID-19, le 8 mai 2020.
L'interview vidéo du 13 mai du Dr Alexov a été réalisée par le Dr Stoycho Katsarov, président du Centre pour la protection des droits des citoyens à Sofia et ancien vice-ministre bulgare de la santé. La vidéo se trouve sur le site web de l'Association bulgare de pathologie (ABP), qui met également en évidence certains des principaux points du Dr Alexov".
Erreur n° 2 - Récrimination 2
La section sur l'allégation 2 de la revue critique de notre article indique qu'il est faux qu'aucun anticorps monoclonal pour le nouveau coronavirus n'existe.
Nous avons écrit dans notre article que :
"Parmi les principales bombe que le Dr Alexov a lâchées, les dirigeants du webinaire du SEP du 8 mai ont déclaré qu'aucun anticorps spécifique du nouveau coronavirus n'avait été trouvé".
La revue critique de notre article affirme ceci :
"C'est faux. Plusieurs études publiées font état de la découverte d'anticorps qui se lient spécifiquement au CoV-2 du SRAS, l'agent causal du COVID-19, ainsi que d'anticorps contre le CoV-2 du SRAS chez des personnes qui avaient déjà été infectées [1-4]".
Leur examen critique cite également une autre étude pour tenter de renforcer leur position selon laquelle il existe des anticorps monoclonaux spécifiques aux nouveaux coronavirus (référence 10, qu'ils citent dans la section de l'examen sur l'allégation 4).
Health Feedback a également obtenu une déclaration du président de la SEP, le Dr Holger Moch, du directeur général de la SEP, le Dr Raed Al-Dieri, et du secrétaire de la SEP, le Dr Aurelio Ariza. Les responsables de la SEP écrivent que leur déclaration résume la position officielle de la SEP, "qui n'est pas responsable des allégations et des opinions de ses membres individuels".
La déclaration du trio de la SEP aborde les anticorps monoclonaux et la détection du virus en déclarant :
Des anticorps monoclonaux capables d'identifier les différents composants du nouveau coronavirus (SRAS-CoV-2) sont certainement disponibles. Ils sont utilisés par les pathologistes pour démontrer la présence du virus dans les tissus corporels par des études d'immunohistochimie et d'immunofluorescence.
"D'autres techniques (telles que l'hybridation in situ et la RT-PCR [reverse-transcriptase polymerase chain reaction]) permettent de détecter l'ARN viral dans les tissus. De plus, la microscopie électronique permet de visualiser le virus à couronne de pointes (d'où le nom de coronavirus) dans les organes malades".
"Les images de coronavirus telles qu'observées par les pathologistes dans les tissus humains peuvent être vues dans les articles de M.Ackerman [sic] et al.(NEJM 2020) [6], I. Colmenero et al. (Brit J Dermatol 2020) [7], V.G. Puelles et al. (NEJM 2020) [8] et Z. Varga et al. (Lancet 2020) [9], entre autres.
Dans cette section, nous traiterons des affirmations sur les anticorps monoclonaux faites par Health Feedback et les responsables de la SEP. Dans la section sur l'erreur n°4 ci-dessous, nous aborderons leurs affirmations selon lesquelles les pathologistes ont détecté l'ARN viral dans les tissus et ont utilisé la microscopie électronique pour visualiser le virus.
S'ils ont raison et si le nouveau coronavirus a effectivement été trouvé et est l'agent causal des décès attribués à COVID-19, il devrait y avoir des anticorps monoclonaux qui lui sont spécifiques et uniquement à lui.
C'est parce que le SRAS-CoV-2 est censé être distinct de tous les autres virus, y compris de son cousin le SRAS-CoV. Les anticorps monoclonaux utilisés pour détecter le nouveau coronavirus devraient donc être spécifiques au seul nouveau coronavirus.
Mais aucune des cinq références citées par Health Feedback - références 1-4 et référence 10 - ne prouve l'existence de tels anticorps monoclonaux.
L'un des documents (référence 4) ne mentionne même pas les anticorps monoclonaux. Trois des autres (références 1, 2 et 10) concernent des anticorps monoclonaux contre le SRAS-Cov plutôt que contre le SRAS-Cov-2. Et le quatrième (référence 3) utilise deux tests d'anticorps, mais aucun ne s'est avéré spécifique au nouveau coronavirus - ni même précis du tout.
En outre, les auteurs des cinq articles ne fournissent aucune autre vérification objective de la présence réelle du nouveau coronavirus.
Les détails de mon examen de ces cinq références se trouvent à l'annexe 1.
Au cours d'un webinaire de la SEP du 25 juin, le Dr Zsuzsanna Varga, médecin-chef de l'Institut de pathologie et de pathologie moléculaire de l'hôpital universitaire de Zurich que dirige le Dr Moch, a présenté les méthodes de détection du virus dans les tissus d'autopsie.
Elle a déclaré (à 13'19'' dans la vidéo de sa présentation), en discutant d'un document prétendant détecter le nouveau coronavirus en utilisant entre autres des anticorps monoclonaux par immunohistochimie et immunofluorescence (qui s'avère être la référence 10 dans la revue Health Feedback), que peu de groupes, voire aucun, ont été capables de reproduire ces résultats :
"Le problème que je constate actuellement est que de nombreux établissements de pathologie sont confrontés à des taches de fond non spécifiques et à des taches non spécifiques", a déclaré le Dr Varga ".... Nous avons essayé plusieurs clones [anticorps monoclonaux] pour obtenir des signaux aussi beaux et fiables [que les auteurs de l'article] [mais] nous n'en sommes pas encore au stade où nous pouvons dire que nous avons un bon anticorps et des signaux fiables".
2 : Méthodes de détection du SRAS-Cov-2 dans les tissus : Zsuzsanna Varga (Suisse)
Les détails de ce projet sont présentés dans la section de l'annexe 2 sur la référence 8. Et je discute de la présentation du Dr Varga un peu plus loin dans la section sur l'erreur n°4.
L'affirmation selon laquelle des anticorps monoclonaux pour le nouveau coronavirus ont été produits pose un autre problème : aucun d'entre eux ne semble avoir fait l'objet d'une validation objective et approfondie des anticorps.
Dans cet article fournissant un cadre pour une validation solide des anticorps, les auteurs déclarent que "pour les anticorps disponibles dans le commerce, il est clair que ce qui se trouve sur l'étiquette ne correspond pas nécessairement à ce qui se trouve dans le tube".
Les auteurs soulignent également que "pour les anticorps, il faut démontrer qu'ils sont spécifiques, sélectifs et reproductibles dans le contexte pour lequel ils sont utilisés".
Et d'ailleurs, au cas où vous ne l'auriez pas deviné, la vente d'anticorps monoclonaux est très rentable. Elle est si lucrative qu'ils constituent la majorité du marché biopharmaceutique. Voir par exemple cet article et ce document sur l'explosion du marché des anticorps monoclonaux.
Erreur n° 3 - Réclamation 3
L'étude affirme que Patrick Corbett et moi-même avons été inexacts dans la manière dont nous avons décrit les anticorps monoclonaux.
Voici ce qu'était notre description :
"L'organisme forme des anticorps spécifiques aux agents pathogènes qu'il rencontre. Ces anticorps spécifiques sont appelés anticorps monoclonaux et constituent un outil essentiel en pathologie".
La revue critique de notre article souligne qu'en fait, le corps produit ce que l'on appelle des "anticorps polyclonaux". Il s'agit d'un ensemble d'anticorps qui diffèrent les uns des autres. Ils indiquent que les anticorps polyclonaux sont utilisés pour la production d'anticorps monoclonaux, et que cela ne peut se faire qu'en laboratoire, par clonage de cellules qui produisent des anticorps spécifiques.
Je concède que notre description aurait pu être plus claire. Mais l'essentiel de notre description est exact.
Comme je l'ai écrit le 6 juillet dans la section "Commentaires" de notre article :
"ce que dit le Dr Alexov et ce que nous expliquons, c'est que les anticorps monoclonaux sont nécessaires pour vérifier la présence d'agents pathogènes dans les tissus et qu'il n'existe pas d'anticorps monoclonaux pour le nouveau coronavirus. C'est évidemment parce qu'on n'a pas trouvé d'anticorps hautement spécifiques au nouveau coronavirus ; ils sont nécessaires pour produire des anticorps monoclonaux".
Erreur n° 4 - Récrimination 4
Health Feedback réfute l'affirmation contenue dans notre article selon laquelle, étant donné qu'aucun anticorps monoclonal contre le SRAS-CoV-2 n'a été identifié à ce jour, les pathologistes ne peuvent pas vérifier si le virus est présent dans l'organisme et si la ou les maladies attribuées au virus ont réellement été causées par celui-ci.
Pour tenter de montrer que notre déclaration est erronée, Health Feedback cite cette partie de la déclaration des dirigeants de la SEP :
"Des anticorps monoclonaux capables d'identifier les différents composants du nouveau coronavirus (SRAS-CoV-2) sont certainement disponibles. Ils sont utilisés par les pathologistes pour démontrer la présence du virus dans les tissus corporels par des études d'immunohistochimie et d'immunofluorescence".
Nous avons traité ce sujet dans l'erreur n°2 ci-dessus.
Ils font également référence à une autre partie de la déclaration des dirigeants de la SEP :
D'autres techniques (telles que l'hybridation in situ et la RT-PCR [polymerase chain reaction]) peuvent détecter l'ARN viral dans les tissus. De plus, la microscopie électronique permet de visualiser le virus à couronne de pointes (d'où le nom de coronavirus) dans les organes malades.
"Les images de coronavirus telles qu'observées par les pathologistes dans les tissus humains peuvent être vues dans les articles de M. Ackerman et al. (NEJM 2020) [6], I. Colmenero et al. (Brit J Dermatol 2020) [7], V.G. Puelles et autres (NEJM 2020) [8] et Z. Varga et autres (Lancet 2020) [9], entre autres.
Dans l'erreur n° 2 ci-dessus, j'ai abordé les affirmations concernant les anticorps monoclonaux. Dans cette section, je vais examiner si le virus a effectivement été visualisé.
J'ai examiné attentivement les références 6 à 9 citées dans la déclaration de la SEP. J'ai constaté qu'aucune d'entre elles ne peut prétendre décrire véritablement l'imagerie du nouveau coronavirus. L'annexe 2 donne le détail de mes conclusions.
En outre, le Dr Moch lui-même a émis des doutes sur le fait que le nouveau coronavirus ait été imagé dans les tissus d'autopsie de personnes dont on dit qu'elles sont mortes du nouveau coronavirus.
À 6'58'' dans la première des six vidéos publiques du webinaire de la SEP du 8 mai - en parlant de "particules de type viral" montrées dans une figure de microscopie électronique accompagnant un article du Lancet Respiratory Medicine - il déclare que bien que de nombreux chercheurs prétendent avoir imaginé le nouveau coronavirus :
"pour le moment, il est relativement controversé de savoir s'il s'agit de véritables particules virales".
L'article de Health Feedback indique également que "le webinaire du SEP auquel l'article fait référence comprenait une session spécifique consacrée aux méthodes de détection du SRAS-CoV-2 dans les tissus humains. Cette session a montré que les pathologistes utilisent une variété de techniques pour déterminer si une personne a été infectée par le CoV-2 du SRAS, y compris des techniques moléculaires telles que l'hybridation in situ (HIS)".
Ils ont commis une autre erreur : le webinaire de la SEP auquel ils font référence a eu lieu le 25 juin ; ce n'est pas le webinaire du SEP du 8 mai dont nous avons parlé dans notre article sur le Dr Alexov.
Et comme je l'ai mentionné dans l'erreur n°2 ci-dessus, dans ce webinaire du SEP du 25 juin, le Dr Varga parle des méthodes de détection du SRAS-CoV-2 dans les tissus d'autopsie.
Cependant, elle conclut, en discutant d'un article qu'elle et le Dr Moch ont co-écrit avec d'autres articles publiés à ce jour sur les images de microscopie électronique qui prétendent montrer des particules virales (et qui est la référence 9 dans la revue Health Feedback), que la visualisation du virus, via la microscopie électronique est :
"exigeante [et] longue, et que la recherche du virus prend parfois plusieurs heures".
Le Dr. Varga note également que cela demande beaucoup d'expertise, car d'autres structures et artefacts de fixation peuvent être confondus avec des particules virales. Ces dernières sont des distorsions créées lors du traitement des coupes de tissus pour l'examen.
Elle suggère que, pour être sûr que les particules virales sont présentes dans les tissus autopsiés, il faut poursuivre l'étude au moyen de la microscopie électronique immunologique, une technique encore plus laborieuse - et coûteuse.
(Voir l'annexe deux pour plus d'informations sur ces citations et d'autres informations sur l'imagerie des particules virales, la PCR, l'hybridation in situ et la visualisation de l'ARN et de la protéine du virus).
Notez également que Torsten Englebrecht et Konstantin Demeter ont demandé à des équipes de scientifiques qui avaient prétendu avoir purifié et séquencé le nouveau coronavirus si les micrographies électroniques de leurs résultats publiés montraient des virus purifiés.
Les réponses des scientifiques ont été essentiellement "Non".
Le couple a rapporté cela dans un article du Off-Guardian du 27 juin. (Je note également cela dans la section sur l'erreur n°5, ci-dessous).
Il est frappant qu'un virus qui est censé être une menace constante pour nous tous et qui submerge les corps de centaines de milliers de ses victimes soit aussi extrêmement insaisissable. Il devrait être facile de détecter le virus dans les tissus d'autopsie, en particulier les tissus cibles des poumons, car les virus se répliquent jusqu'à ce qu'ils soient présents en quantité suffisante pour tuer une personne.
Sur la base de toutes les preuves, la seule conclusion logique est qu'il est très incertain que ces "particules virales" soient le nouveau coronavirus.
Erreur n° 5 - Récrimination 5
L'examen indique également que notre affirmation selon laquelle "le nouveau coronavirus n'a pas rempli les postulats de Koch" est fausse.
Je m'en tiens à mon article et à celui d'Amory Devereux paru le 9 juin dans Off-Guardian, dans lequel nous démontrons que le nouveau coronavirus n'a pas satisfait aux postulats de Koch.
Je soutiens également Torsten Englebrecht et Konstantin Demeter. Comme je le mentionne dans la section sur l'erreur n° 4 ci-dessus, le duo a demandé aux scientifiques qui avaient prétendu avoir purifié et séquencé le nouveau coronavirus si les micrographies électroniques de leurs résultats publiés montraient effectivement des virus purifiés. Les réponses des scientifiques ont indiqué qu'ils ne l'avaient pas montré.
Et curieusement, l'étude de Health Feedback affirme d'abord que les postulats de Koch sont obsolètes - puis elle déclare qu'un microbiologiste et épidémiologiste, le Dr W. Ian Lipkin, "a déclaré à Health Feedback que de nombreuses études publiées ont déjà démontré que le SRAS-CoV-2 remplissait les postulats de Koch" (avec les références 14-16 à l'appui).
Et le Dr Lipkin cite à nouveau les références 14-16 plus loin dans l'article :
"Les théoriciens de la conspiration ne sont pas convaincus par les données. Il existe de nombreuses études sur le SRAS-CoV-2 qui remplissent les postulats de Koch".
Mais on se demande qui en fait n'est pas persuadé par les données : alors que les références 14-16 décrivent des singes développant des symptômes du COVID-19 après avoir été injectés avec le nouveau coronavirus, l'un des défauts des articles est l'absence de preuve que la substance injectée aux singes était un nouveau coronavirus purifié.
Et au fait, on pourrait écrire tout un article sur le seul Dr Lipkin.
Par exemple, la page web sur lui de l'université de Columbia où il est professeur donne des indices sur ses allégeances. Il comprend les éléments suivants (extraits de la page web, avec des caractères gras pour plus de clarté) :
Le Dr Lipkin est coprésident du comité directeur du sous-comité consultatif national sur la biosurveillance en neurologie et directeur du Centre de biodéfense du Nord-Est et du Centre collaborateur de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour le diagnostic, la surveillance et l'immunothérapie des maladies infectieuses et zoonotiques émergentes, le seul centre universitaire de l'OMS axé sur le diagnostic et la découverte. Il a des collaborations et des projets en cours avec les Centers for Disease Control, les National Institutes of Health, USAID PREDICT, le ministère étatsunien de l'agriculture, la Food and Drug Administration étatsunienne, Agilent Technologies, Pfizer, Roche 454 Life Sciences, la Fondation Bill et Melinda Gates, Google.org, l'Institut Pasteur et OneHealth Alliance.
Et la page Wikipédia sur le Dr Lipkin note entre autres qu'il est un partisan de la recherche sur les gains de fonction des agents pathogènes (Note de SLT : méthode de manipulation d'un virus visant à favoriser l'infection de cellules humaines par un virus animal et d'augmenter sa virulence et sa contagiosité chez l'homme).
[Note : Pour un aperçu de la recherche sur les gains de fonctionnalité et de son application aux programmes d'armement, regardez cette interview du journaliste indépendant Sam Husseini - ed.]
Erreur n° 6 - Récrimination 6
La revue critique de notre article affirme qu'il est faux de prétendre que "personne n'est mort du coronavirus".
Elle utilise comme support ces deux phrases dans la déclaration des dirigeants de la SEP :
"Comme discuté dans les deux webinaires de la SEP sur le sujet (8 mai et 25 juin 2020), les résultats frappants de l'autopsie des poumons et d'autres organes de patients atteints de COVID-19 ne sont pas explicables comme étant l'effet de toute maladie concomitante et soutiennent le nouveau coronavirus (SRAS-CoV-2) comme cause de la mort dans ces cas".
Et :
"Il existe des preuves d'une coagulopathie spécifique associée au COVID-19 qui peut provoquer une thromboembolie mortelle".
Cependant, comme nous l'avons vu dans les erreurs n°2 et 4 ci-dessus, les résultats d'autopsie publiés à ce jour n'ont pas montré de manière concluante que le nouveau coronavirus est présent dans les tissus des personnes considérées comme mortes du COVID-19.
Par ailleurs, lors du webinaire du SEP du 8 mai, au cours de la séance de questions-réponses qui s'est tenue à la fin, un participant a demandé : "Lorsque nous traitons des statistiques, savons-nous de qui est mort du fait du COVID-19 et qui est mort avec le COVID-19 ?" Le Dr Moch a répondu :
"En principe, nous ne pouvons pas le dire ; nous ne pouvons pas le dire. Parce que chaque patient COVID-19 a une cause de décès individuelle. À mon avis, nous devrions faire des autopsies et en déduire les résultats si un patient est mort avec ou à cause du COVID-19".
(Il a ajouté que "bien sûr" le virus joue "un rôle de premier plan" chez les patients en soins intensifs présentant des symptômes cliniques très graves. "Mais nous devons mieux comprendre l'évolution de la maladie chez les patients qui meurent et chez qui", a-t-il déclaré, car certains patients arrivent à l'hôpital avec des symptômes très légers et développent en moins d'une semaine des caillots sanguins graves [thromboemboles dans les poumons]).
Par ailleurs, lorsque les animateurs du webinaire du 8 mai ont été interrogés quelques minutes plus tard sur les différences d'autopsie entre les patients atteints de COVID-19 et ceux atteints de la grippe saisonnière habituelle, le Dr Moch - après une période de silence et demandant à ce que la question soit répétée - a déclaré
"Il est difficile de répondre. Nous avons des images morphologiques très mal décrites [c'est-à-dire des résultats de pathologie] des cas de grippe saisonnière".
(Le Dr Moch a ensuite soutenu une thèse qui, selon lui, est intitulée "La grippe espagnole en 1918 et 1919" et contient les rapports d'autopsie de plus de 970 personnes décédées de la grippe espagnole. "Je suis donc convaincu que ces résultats seront mis en valeur dans le cadre de la pandémie de COVID-19", a-t-il déclaré).
Erreur n° 7 - Récrimination 6 (suite)
Dans le cadre de l'affirmation selon laquelle il est faux de dire que "personne n'est mort du nouveau coronavirus", Health Feedback affirme que le nombre plus élevé de décès en 2020 par rapport aux années précédentes aux États-Unis signifie qu'il y a eu un excès de décès avec le COVID-19. Il cite un de leurs propres articles de synthèse, publié le 22 mai 2020.
Il mentionne également un article du Financial Times du 26 avril qui indique qu'une surmortalité a été observée dans 14 pays.
L'étude conclut que "la surmortalité observée dans le monde en 2020 ne peut être attribuée qu'à la pandémie de COVID-19, car aucun autre facteur ne peut expliquer cette augmentation soudaine de la mortalité par rapport aux années précédentes où le COVID-19 n'était pas présent".
Mais cette affirmation est très peu scientifique : elle n'est pas étayée par des analyses véritablement indépendantes permettant de déterminer si ces décès sont dus au nouveau coronavirus ou à d'autres causes.
Voici quelques unes des nombreuses sources de preuves qui remettent en question les fondements du pic de COVID-19.
Premièrement, le test PCR sur lequel repose le nombre de cas de COVID-19 est très imprécis.
De plus, il est maintenant bien connu que les cas sont fortement surestimés. Plusieurs pays l'admettent enfin. Voir par exemple cet article du 17 juillet du rédacteur en chef d'Off-Guardian, Kit Knightly (Traduction française : Le gouvernement britannique admet (enfin) que les statistiques du Covid sont inexactes (Off Guardian).
Ensuite, le Dr Denis Rancourt, chercheur de l'Association des libertés civiles de l'Ontario, a effectué une analyse indiquant que le "pic de COVID-19" des décès se produisait pendant l'hiver, qui est le moment où les décès atteignent leur maximum chaque année.
Cependant, il a constaté que le pic du COVID-19 ne correspondait à aucun autre pic de mortalité toutes causes confondues. Le pic des décès attribués au COVID-19 aux États-Unis ne s'est produit que dans quelques points chauds comme la ville de New York (et il n'a pas eu lieu dans les États qui n'ont pas de système de confinement) ; il n'a duré que quatre semaines et était presque entièrement dû à un excès de décès dans les maisons de retraite et les établissements de vie assistée.
Rancourt a conclu que :
"Le pic de COVID résulte d'un homicide de masse accéléré de personnes immunodéficientes, et de personnes rendues plus immunodéficientes, par des actions gouvernementales et institutionnelles, plutôt que d'être une signature épidémiologique d'un nouveau virus, indépendamment du degré de nouveauté du virus du point de vue de la spécification virale".
Cela correspond dans une certaine mesure à mon article du 26 mai qui suggère que les gouvernements pourraient avoir délibérément mis en place les conditions qui ont conduit aux taux élevés de mortalité dans les maisons de soins pour personnes âgées et de retraite.
Comment le taux de mortalité élevé dans les maisons de soins a été créé à dessein
Note de SLT. Lire aussi : - [Vidéo] Rosemary Frei: "Comment le taux de mortalité élevé dans les maisons de retraite et de santé pour personnes âgées a été créé à dessein"
- Les décès furent liés au confinement et non au Covid-19 (Uk Column)
Troisièmement, il existe de nombreux autres facteurs importants qui pourraient être liés aux décès mais qui n'ont pas été pris en compte par Health Feedback, ses maîtres de l'OMS et d'autres "autorités" telles que le CDC.
Voici sept de ces facteurs majeurs :
1. Des conditions médicales graves allant des maladies cardiaques qui sont énumérées comme de simples comorbidités sous-jacentes sur les certificats de décès COVID-19 mais qui en fait sont très probablement les véritables tueurs ; (Traduction française : RAPPORT : Plus de 95% des décès "Covid19" au Royaume-Uni présentaient une pathologie sous-jacente)
2. Les autorités pourraient bien avoir considéré que de nombreux décès dus à la grippe étaient causés par le COVID-19.
Et comme indiqué dans l'erreur n°6 ci-dessus, lorsque les responsables du webinaire du SEP du 8 mai ont été interrogés sur les différences entre les résultats des autopsies des patients atteints de COVID et ceux des patients atteints de la grippe saisonnière, le Dr Moch a répondu : "Il est difficile de répondre. Nous avons des images morphologiques très mal décrites des cas de grippe saisonnière".
3. Un très grand nombre de personnes n'ont pas pu consulter un médecin ou subir des opérations et des traitements qui auraient pu leur sauver la vie pendant les arrêts de travail ;
4. Il y a également eu des taux de suicide plus élevés en raison de la perte d'emploi à très grande échelle, de l'isolement social et d'autres pressions associées aux mesures draconiennes prises dans le cadre de la lutte contre la COVID-19 ;
5. En outre, la violence domestique a été beaucoup plus importante en raison de ces mesures ;
6.Il y a eu une forte pollution de l'air dans les régions où l'on estime que le nouveau coronavirus a causé un grand nombre de décès ;
7. Les taux de vaccination ont augmenté dans des pays comme l'Italie où la vaccination est obligatoire, ce qui entraîne des taux de mortalité plus élevés chez les personnes âgées.
Un huitième facteur de mortalité pourrait être la tuberculose (TB). La tuberculose est depuis longtemps une véritable pandémie ; selon l'OMS, elle tue environ 1,5 million de personnes par an (bien que l'étiquette "pandémie" ait disparu de la description par l'OMS de l'état de la tuberculose dans le monde). Et les symptômes de la tuberculose recoupent largement ceux attribués à la COVID-19.
Cette maladie très contagieuse a été ignorée pendant la crise du COVID-19 et, par conséquent, elle pourrait se propager sans contrôle et les décès qui en découlent pourraient être attribués au COVID-19.
Par exemple, dans les questions-réponses de l'OMS sur la tuberculose, sous la rubrique "Quel est l'impact potentiel de la pandémie de COVID-19 sur les services essentiels de lutte contre la tuberculose ?", on peut lire :
Les travaux de modélisation suggèrent que si la pandémie de COVID-19 entraînait une réduction globale de 25 % de la détection de la tuberculose attendue pendant 3 mois - une possibilité réaliste étant donné les niveaux de perturbation des services de lutte contre la tuberculose observés dans plusieurs pays -, nous pourrions alors nous attendre à une augmentation de 13 % des décès dus à la tuberculose, ce qui nous ramènerait aux niveaux de mortalité dus à la tuberculose que nous avions il y a 5 ans.
Il s'agit peut-être même d'une estimation prudente car elle ne tient pas compte des autres effets possibles de la pandémie sur la transmission de la tuberculose, des interruptions de traitement et des résultats moins bons chez les personnes atteintes de tuberculose et d'infection par COVID-19 (P. Glaziou, P. Predicted impact of the COVID-19 pandemic on global tuberculosis deaths in 2020). Entre 2020 et 2025, 1,4 million de décès supplémentaires dus à la tuberculose pourraient être enregistrés comme conséquence directe de la pandémie de COVID-19 (Stop TB Partnership : analysis: analyse du partenariat Halte à la tuberculose).
De plus, en mars, trois des quatre cliniques de traitement de la tuberculose de la ville de New York ont été fermées, même si les taux de tuberculose dans cette ville sont deux fois plus élevés que la moyenne nationale. Et d'autres pays comme le Canada ne surveillent plus la tuberculose, ou ne font plus de dépistage auprès des immigrants ou des visiteurs depuis des années. Le phénomène de négligence de la tuberculose au cours des mois et des années précédentes semble être presque mondial.
Erreur n° 8 - Récrimination 7
Health Freedom a déclaré que nous avions tort lorsque nous avons écrit dans l'article du 2 juillet que "l'incapacité à identifier des anticorps monoclonaux pour le virus suggère qu'il n'y a aucune base pour les vaccins, les tests sérologiques et les certificats d'immunité qui sont déployés dans le monde entier à une vitesse et à un coût sans précédent".
L'article indique tout d'abord que des anticorps monoclonaux spécifiques au nouveau coronavirus ont été identifiés. Je démolis cela dans la section sur l'erreur n°2.
Deuxièmement, ils notent que l'organisme produit une série de réponses immunitaires, des anticorps polyclonaux aux réponses à médiation par les lymphocytes T.
Mais cela passe complètement à côté de l'essentiel.
Les tests sérologiques développés à ce jour sont tous basés sur la détection d'anticorps. Et comme je l'ai démontré dans la section sur l'erreur n°2, même les anticorps monoclonaux produits à ce jour ne sont pas spécifiques au nouveau coronavirus.
Il est donc très peu probable que les tests basés sur des entités beaucoup moins spécifiques, comme les anticorps polyclonaux, puissent détecter le nouveau coronavirus et non d'autres virus.
Et un vaccin qui ne serait pas spécifique au nouveau coronavirus aiderait-il à le combattre ? C'est très peu probable. Après tout, les chercheurs essaient depuis 17 ans de créer un vaccin contre le SRAS et ont échoué.
Ajoutez à cela le fait que les virus mutent. Par exemple, le meilleur que le ministère de la santé de l'Ontario puisse réunir sur son site web pour promouvoir la vaccination contre la grippe est cela :
"Lorsque le vaccin est bien adapté aux souches de grippe qui circulent au cours d'une saison grippale donnée, il peut prévenir la grippe chez jusqu'à 60 % de la population globale".
Les dés sont donc pipés contre un nouveau vaccin contre les coronavirus, ce qui n'est pas du tout utile. Au lieu de cela, nous serons soumis à des "effets secondaires" sans aucun avantage.
La revue affirme également que "les certificats d'immunité ne sont pas "déployés dans le monde entier" pour le moment", citant des articles du 10 avril et du 21 mai. Mais cet article beaucoup plus récent, paru le 26 juin dans MintPress News, suggère de façon crédible que le COVI-PASS sera bientôt déployé dans 15 pays.
[NOTE : Le Forum économique mondial a fait la promotion de l'application "passeport d'immunité" pas plus tard que le 30 juillet - éd.]
Erreur n° 9 - Récrimination 8
L'article du Health Feedback dit que nous avons eu tort d'écrire, dans notre article du 2 juillet, "Parmi la myriade de façons dont l'OMS crée le chaos [dans le monde], il y a l'interdiction de presque toutes les autopsies de personnes considérées comme mortes du COVID-19".
L'article indique que l'OMS n'a pas interdit les autopsies du COVID-19. L'étude cite également le webinaire de la SEP du 25 juin comme preuve que des autopsies ont été pratiquées sur des victimes du COVID-19.
Et elle affirme que "plusieurs études sur les résultats des autopsies COVID-19 de pays tels que les États-Unis, l'Allemagne et la Chine ont été publiées". Elle utilise quatre documents pour étayer cette affirmation (références 17-20).
La revue semble avoir raison sur une partie de ce point : J'ai cherché et je n'ai trouvé aucune déclaration explicite de l'OMS de ce type.
Cependant, il est amplement prouvé que de nombreux pays ont simultanément cessé de pratiquer des autopsies. Cela suggère fortement que, dans les coulisses, l'OMS - ou peut-être un autre organisme mondial puissant, mais aucune organisation n'a eu la même portée mondiale que l'OMS pendant la crise du COVID-19 - demandait instamment l'arrêt des autopsies sur les personnes considérées comme mortes du nouveau coronavirus.
Et cela, en fait, est soutenu plutôt que réfuté par les quatre documents cités par Health Feedback.
Le premier de ces quatre articles (référence 17) a été publié dans le numéro de juin 2020 de l'American Journal of Clinical Pathology. Il décrit deux - comptez-les deux - autopsies complètes effectuées avant le 4 avril dans l'État de l'Oklahoma sur des personnes ayant été testées positives pour le nouveau coronavirus.
La seconde référence (référence 18) a été publiée le 4 juin 2020 et décrit les 80 premières autopsies complètes consécutives du COVID-19 dans la province allemande de Hambourg. Les auteurs déclarent dans l'introduction que :
"Contrairement à la recommandation initiale de l'Institut allemand Robert Koch (RKI) d'éviter si possible les autopsies des décès dus au COVID-19 [1], cette institution a récemment modifié sa recommandation et reconnaît actuellement les avantages et la valeur des autopsies dans le contexte de la lutte contre la pandémie".
Cela montre explicitement qu'une sorte d'interdiction des autopsies était effectivement en place, mais que les auteurs ont repoussé et pratiqué les autopsies quand même. (Et les résultats ont été très révélateurs. Plus d'informations sur ce document prochainement).
La troisième référence (référence 19) a été publiée dans le numéro de mai 2020 du Journal of Clinical Pathology. Mais il ne s'agit pas d'une étude des résultats d'autopsie - il s'agit d'un guide rédigé par quatre pathologistes britanniques sur la façon de réaliser des autopsies chez des personnes soupçonnées d'être mortes du COVID-19.
La quatrième référence (référence 20) a été publiée le 30 juin 2020 dans les archives de Virchow, qui est le journal officiel du SEP. Les auteurs de l'hôpital universitaire de Ruebingen en Allemagne décrivent les quatre autopsies qu'ils ont pratiquées entre le 20 mars et le 18 avril 2020. Quatre autopsies, c'est énorme.
Il y a également d'autres preuves d'une action coordonnée et généralisée visant à réduire le nombre d'autopsies.
Par exemple, au début du mois de février, le Collège royal des pathologistes du Royaume-Uni a publié un document d'information indiquant que
"En général, si l'on pense qu'un décès est dû à une infection COVID-19 confirmée, il est peu probable qu'une autopsie soit nécessaire et le certificat médical de la cause du décès doit être délivré".
La pénurie d'autopsies COVID-19 qui s'en est suivie a fait l'objet d'une attention médiatique au Royaume-Uni.
Et comme je l'ai écrit dans mon article du 26 mai (lire la traduction française : "Les conditions d'un taux de mortalité élevé dans les maisons de soins ont-elles été créées exprès ?" )sur les décès dans les maisons de retraite ou de soins pour les personnes âgées :
"Les décès attribués au COVID-19 sont considérés comme "naturels" selon les nouvelles règles publiées par le médecin légiste en chef [pour l'Ontario] le 9 avril. Dans tous les cas, sauf un nombre extrêmement restreint, les décès naturels sont exemptés de toute enquête ou post-mortem".
De plus, comme indiqué ci-dessus, l'Institut Robert Koch en Allemagne, très connu, a demandé que des autopsies ne soient pas effectuées. Leur quasi-interdiction a fait l'objet d'un refus de la part de certains groupes de médecins. Finalement, fin mai, l'institut a fait marche arrière.
Les quelques études publiées sur les autopsies COVID-19 montrent qu'elles peuvent fournir des informations d'une importance capitale. Par exemple, les pathologistes de Hambourg ont découvert dans l'étude décrite ci-dessus (référence 18) que parmi les 80 premières autopsies COVID-19 complètes consécutives dans cet État allemand, seules deux des personnes décédées ne présentaient pas de comorbidités graves.
Les 78 autres pourraient bien être mortes de ces comorbidités au lieu du nouveau coronavirus. Et il est tout à fait possible, sur la base des informations que j'ai révélées dans cette réfutation, que les informations des autopsies des deux autres n'aient pas réellement prouvé qu'ils étaient mortes du COVID-19.
Les maîtres de Health Feedback à l'OMS, et à leur tour les bailleurs de fonds de l'OMS, Bill Gates et Big Pharma, ne seraient pas très heureux de ces faits, n'est-ce pas ?
Avec les dossiers de Patrick Corbett. Certains points sont examinés plus en détail dans les annexes 1 et 2, que vous pouvez consulter en format PDF ici et ici.
*Rosemary Frei est titulaire d'une maîtrise en biologie moléculaire de la faculté de médecine de l'université de Calgary. Elle a été rédactrice et journaliste médicale indépendante pendant 22 ans et est aujourd'hui journaliste d'investigation indépendante. Vous pouvez regarder son interview du 15 juin sur The Corbett Report, lire ses autres articles sur Off-Guardian et la suivre sur Twitter.
Lire aussi :
- Comment la politique de test du Royaume-Uni rend leurs statistiques relatives au Covid19 insignifiantes (Off Guardian)
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