Washington est préoccupé par un "cessez-le-feu" à l'est de la Ghouta alors que les défenses des terroristes sont en train de s'effondrer là-bas
Article originel : Washington Is Concerned About ‘Ceasefire’ In Eastern Ghouta As Terrorists’ Defense Collapses There
South Front
Traduction SLT
Alors que les défenses des terroriste s'effondre dans la région syrienne de la Ghouta Est, Washington a accru son activité diplomatique en revendiquant et en blâmant l'alliance syro-irano-russe pour sa lutte contre les groupes terroristes[Hayat Tahrir al-Sham (anciennement Jabhat al-Nosra), Ahrar al-Sham et d'autres] dans la région.
La porte-parole de la Maison-Blanche, Sarah Sanders, a déclaré le 4 mars dernier que Moscou avait enfreint les termes de la résolution de l'ONU sur un cessez-le-feu en Syrie causant la mort de civils à la Ghouta Est. Cependant, Sanders a oublié de mentionner que Hayat Tahrir al-Sham et d'autres groupes militants qui lui sont liés et coopèrent étroitement avec lui sont exclus des termes du cessez-le-feu.
Leonid Slutsky, président de la commission des affaires étrangères du Parlement russe, a déclaré que la déclaration de Sanders "est un autre mensonge non prouvé qui n'est étayé par aucun fait.
"Les États-Unis profitent du principe de Joseph Goebbels, un politicien nazi allemand et ministre de la propagande du Troisième Reich, qui a déclaré que si un mensonge est assez grand, les gens finiront par y croire ", a déclaré le politicien, Leonid Slutsky, selon le média d'État russe TASS. "Le véritable objectif étatsunien dans cette situation est de se dégager de sa propre responsabilité concernant les morts parmi la population civile tuée par les terroristes de l'Etat islamique (délits en Russie), et les Etats-Unis ont joué un rôle dans sa création".
Alors que la situation en Syrie reste tendue, les deux parties, le bloc dirigé par les Etats-Unis et l'alliance entre la Syrie, l'Iran et la Russie, continuent de s'accuser mutuellement d'avoir provoqué une crise humanitaire dans ce pays déchiré par la guerre. Néanmoins, la principale cause des tensions est que les Etats-Unis ont perdu presque toute leur influence dans le pays, à l'exception des zones contrôlées par les forces démocratiques syriennes soutenues par les Etats-Unis dans le nord-est de la Syrie.