27 janvier 2017. Rapport sur la guerre en Syrie : 2600 miliciens ont déposé les armes à Wadi Barada
Article originel : Syrian War Report – January 27, 2017: 2,600 Militants Laid Arms In Wadi Barada
South Front
Traduction SLT
Plus de 2,600 miliciens ont rendu les armes dans la zone de Wadi Barada près de Damas. Ceux qui ont refusé de le faire sont partis dans la province d'Idlib avec leurs familles. Cependant, un certain nombre d'unités de Jabhat Fatah Al Sham se cache toujours dans les montagnes. Bientôt la région entière sera contrôlée par les forces gouvernementales.
L'armée syrienne et les forces de défense nationales (FDN) ont libéré le village de Madiuna et la colline de Mashrifah au sud-ouest du bastion de l'Etat islamique (EI) à Al-Bab dans la province d'Alep. Les forces gouvernementales vont maintenant développer un nouvel élan au sud d'Al-Bab.
Pendant ce temps, des groupes miliciens turques, soutenus par les forces armées turques, ont repris Amiyah et Seflaniye à l'EI.
Les troupes gouvernementales ont repris deux collines à l'EI au nord de la base aérienne de Tiyas dans la province de Homs. L'armée syrienne continue à étendre une zone tampon près de la base aérienne.
Le président étatsunien Donald Trump a ordonné au Pentagone et au Département d'État de développer un plan pour créer une série "de zones sûres" pour des réfugiés fuyant les combats en Syrie. Selon des rapports, le plan doit être prêt dans 90 jours.
La décision poursuit 3 buts principaux:
1. Diminuer la participation d'Ankara dans la coopération avec la Russie et l'Iran notamment sur le modèle "d'Astana". La Turquie a cherché à installer de telles zones en Syrie depuis longtemps, mais elle n'avait pas reçu le support des Etats-Unis.
2. Augmenter l'influence étatsunienne en Syrie. Washington est le seul pouvoir, excluant la Russie et l'Iran, qui peut garantir une création de telles zones.
3. Montrer une participation positive dans la crise humanitaire en cours en Syrie.
Le problème est qu'une coopération plus proche avec la Turquie est pour l'instant impossible tant que Washington soutient les forces YPG kurdes et son avance sur Raqqa. En outre, Moscou et Téhéran s'opposent à l'idée des zones sûres en Syrie voulues par les Etats-Unis.
En tous les cas, l'administration de Trump entend montrer qu'elle va mettre en oeuvre une politique active au Moyen Orient.