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Véritable numéro deux de l'ex-régime libyen du panafricaniste Khadafi, Abdallah Senoussi, l'ancien patron des services de sécurité a été finalement lâché par la Cour Pénale Internationale (CPI). Alors qu'il est détenu dans les geôles libyennes, cette instance internationale atlantiste vient de renoncer à demander son jugement devant la CPI. Aux mains des rebelles, celui qui avait révélé le financement de campagne de Nicolas Sarkozy, est voué à une mort certaine en Libye(La CPI accepte que l’ex-espion de Kadhafi soit jugé en Libye).
Senoussi était aussi le boulet du Quai d'Orsay, celui qui avait organisé un système d'écoute de l'ensemble du pays avec l'aide de la société française Amesys. Le rôle de Sagem avait été évoqué dans ce contrat entre le gouvernement libyen et français (Amesys : Abdallah Al-Senoussi, le boulet du Quai d’Orsay).
L'arrestation de Senoussi en Mauritanie aurait été le fruit d'une coopération des services secrets français avec leurs homologues mauritaniens.
La France « l'a séduit pour qu’il quitte le Mali et lui a tendu un guet-apens. Il était au nord de Mali sous la protection du gouvernement. Il fut attiré en Mauritanie après un accord entre les services de renseignements français et mauritaniens », poursuit la source arabe proche du service de renseignements arabe, confirmant la version française officielle des faits (rapportée par le site en ligne du journal algérien AlAkhbar). Et de poursuivre : « c’est une unité spéciale française qui a œuvré pour son arrestation. Elle est entrée en contact avec la tribu mauritanienne des Maaddani en qui Senoussi avait pleinement confiance surtout qu’il l’avait financée et lui avait donné la nationalité libyenne. Elle l’a persuadée d’inviter Senoussi chez elle ». (Source al-Mannar)
Réclamé par les Français et extradés en Libye, cet homme de l'ombre en sait beaucoup trop pour bénéficier d'un procès équitable.