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Hollande encense Mandela au sommet Afrique-France pendant que Zuma dénonce un sommet visant au "renforcement du pillage des ressources de l'Afrique"
Le "chef de guerre" François Hollande qui a à son actif (en l'espace de plus de 18 mois de règne) déjà deux guerres au Mali et en Centrafrique, et qui est prêt à remettre cela en Syrie, a réussi l'exploit de rendre hommage à Nelson Mandela au sommet de l'Elysée Afrique-France en compagnie d'une belle brochette de dictateurs fers de lance de sa politique françafricaine : Bongo au Gabon, Biya au Cameroun, Nguesso au Congo-Brazzaville, Déby au Tchad, Omar Guelleh à Djibouti, Compaoré au Burkina Faso, Eyadéma au Togo,...Tous installés au pouvoir par Paris.
On comprend mieux pourquoi Jacob Zuma l'actuel président démocratiquement élu d'Afrique du Sud a refusé de cautionner cette pantalonnade française et sa tripotée de dictateurs supplétifs.
François Hollande aura donc réussi la prouesse de consacrer Nelson Mandela au sommet du Medef Afrique-France alors même que ce sommet était critiqué par les autorités légitimes et démocratiques d'Afrique du Sud.
"Je ne trouve pas l’intérêt d'aller à un sommet France-Afrique, alors que la France n'encourage pas la démocratie que veulent les peuples de ses anciennes colonies. En effet la France renforce et consolide ses intérêts dans ses anciennes colonies; dès qu'on veut la rappeler à l'ordre, elle n'hésite pas à déstabiliser les nationalistes qui trouvent gênant qu'après la soit-disant indépendance, les richesses du colonisé continuent de nourrir l'économie du colonisateur. Nous voulons une Afrique forte et avec un leadership encourageant, et non une Afrique que la France initie dans un processus de continuité et de renforcement du pillage de ses ressources." JACOB ZUMA, le 1er décembre 2013 à une semaine du sommet France-Afrique dont il a été invité par François Hollande et dont il a refusé l'offre. (Jacob Zuma ne se rendra pas au sommet France-Afrique de décembre car : "La France n'encourage pas la démocratie que veulent les peuples de ses anciennes colonies" )