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Alors que le dictateur Idriss Déby est choyé par "le chef de guerre" François Hollande et l'Etat-major français, que celui-ci a été invité en guest star au Sommet françafricain de décembre 2013 à l'Elysée, que ses troupes ont servi de tirailleurs aux forces françaises au Mali et en Centrafrique où elles ont porté au pouvoir les rebelles du Séléka et son leader Djotodia, Amnesty International vient de sortir un rapport accablant pour celui qui fut porté au pouvoir et maintenu en 2008 grâce à l'intervention de l'armée française sous Sarkozy I.
Ce rapport d'Amnesty International fait le point sur les assassinats politiques sous la dictature de Déby protégée par la France ainsi que les emprisonnements arbitraires, la répression de l'opposition...
"Des gens meurent en détention, sont détenus au secret et sont arrêtés arbitrairement à tour de bras, toujours au nom de la "protection de la sécurité nationale" », a dénoncé Christian Mukosa, chercheur sur le Tchad à Amnesty International. « Le gouvernement fait tout ce qu’il peut pour réduire au silence quiconque ose le critiquer. »"
Visiblement ce n'est pas les violations massives des droits de l'homme au Tchad qui étouffent le "warlord" et ses amis du parti de l'impérial-socialisme.
Rapport d’Amnesty« arrestations, détention et restrictions à la liberté d’expression au Tchad »