Relation France-Afrique: Cette détestable amitié! Irib
La France, grande puissance mondiale dans un univers de déni de droit aux plus faibles, se targue d'être l'amie de l'Afrique.
Jacques Chirac, alors président de ce pays, se faisait appeler « Chirac l'Africain », et clamait que la démocratie était un luxe pour l'Afrique. Pour Nicolas Sarkozy, qui succéda à Chirac, « les Africains n'ont pas su entrer dans l'histoire ». François Hollande qui préside maintenant aux destinées de la France, soutient, quant à lui, que l'avenir de son pays est en Afrique. « L'amitié » entre la France et l'Afrique, née d'une colonisation des plus réductrices en tout domaine pour les Africains, est devenue un boulet de retard et de nuisance qui n'arrête pas de tirer dans la misère et la souffrance « les singes des Français » ainsi qu'Adolf Hitler appelait les Africains. Non satisfaits d'avoir pillé le continent à travers une colonisation vorace et sanglante par endroits, la France a piégé toute l'existence des Africains, en y instituant des Etats avec une indépendance sans aucune valeur dans les relations internationales. C'est toujours la France qui décide pour les Africains (francophones) à l'ONU, ce monstre dangereux contre les faibles de ce monde. Depuis toujours, les autorités françaises, toutes tendances confondues, ne voient en l'Afrique qu'un espace ou toutes les vilénies sont permises, pourvu que la France s'y garantisse tous les profits. « La françafrique », la plus grande escroquerie de la république, selon François-Xavier Verchave, n'est rien d'autre qu'une entreprise d'oppression sans égard pour rien sur la terre africaine. Ainsi la France, « la grande amie », décide-t-elle du sort de centaines de millions d'humains à l'aune de ses seuls intérêts. Elle a installé pour cela toutes sortes de réseaux et se donne tous les moyens, y compris les plus sadiques, d'imposer à la tête des Etats des pantins sans envergure qu'elle mène comme elle veut.
L'amitié de la France avec l'Afrique est assurément une amitié détestable !
Voilà une amie qui manœuvre toujours, pour s'octroyer en Afrique des contrats léonins où son amie, l'Afrique, est l'éternelle perdante : ainsi le continent qui possède la majorité des matières premières au monde reste le continent le plus arriéré de la terre, avec une population torturée par une pauvreté qu'on organise pour le bonheur de l'éternelle métropole. Le Niger ne perçoit qu'une misérable ristourne sur l'uranium puisé sans ménagement dans sa terre. Si ce n'est pas la France qui s'accapare tout ce qu'un pays africain francophone peut offrir, ce sont, dans des accords qu'elle contracte avec eux, d'autres pays de l'occident vorace qui se sucrent sur le dos des Africains. Les Tchadiens voient à peine ce que peut rapporter le pétrole extrait dans leur pays. Ce sort est le même pour le Congo de l'inamovible Sassou Nguesso, et pour le Gabon du fils placé à la place de son père. En Côte d'Ivoire, les coûts des contrats, parfois fantaisistes, sont plusieurs fois multipliés : le troisième pont d'Abidjan a vu son coût multiplié par trois, aux lendemains de l'imposition de Dramane Ouattara aux Ivoiriens comme chef d'Etat, par la France avec ses bombes et autres armes de destruction massive. Un problème survient-il dans un pays (francophone) d'Afrique ? On n'a pas besoin de chercher plus longtemps pour comprendre que « la grande amie », qui nous coûte si cher, en est à l'origine... La Côte d'Ivoire est aujourd'hui méconnaissable, nonobstant les proclamations mensongères, parce que la France, aidée des USA, a choisi de faire de ce pays une terre aux mains de tricheurs, voleurs, imposteurs et sanguinaires, incapables de la moindre performance positive. La Libye est plongée dans le chaos, parce que N. Sarkozy avait besoin de faire assassiner M. Kadhafi pour cacher ses relations de tricherie et autres malhonnêteté avec ce dirigeant africain.
Le Mali n'a pas fini de réaliser la duperie que la « grande amie » lui a imposée avec son secours de bienfaisance, pour «le débarrasser de la menace terroriste ». La Centrafrique, cet autre pays francophone d'Afrique, où depuis Paris on avait imposé le Général Bozizé comme président, à travers un coup d'Etat, cette marque déposée de la France, est présentement à feu et à sang. La chère amie s'est invitée, comme au Mali et ailleurs, dans le jeu de massacre. Qu'est-ce que cela peut lui faire que des personnes humaines, qui ne sont qu'africaines, vivent la mort en permanence, du moment que c'est pour la grandeur de « la grande amie », la France ? C'est bien de clamer que « l'avenir de la France est en Afrique ! » Alors, et l'avenir de l'Afrique ? Où est-il ? En France peut-être ? On ne rit pas : parce qu'on sait depuis longtemps combien notre « grande amie » est source nuisance pour nous ! Autrement dit, avec la France, il n'ya pas d'avenir pour l'Afrique ! La grande puissance qu'est la France semble se servir de l'Afrique comme le vampire vit de ses victimes ! A l'heure actuelle, les eunuques placés et maintenus à la tête des Etats africains, sont en conclave à Paris avec leurs maîtres. Ces maîtres qui écartent par tous les moyens les personnes dignes, en phase avec leurs populations, comme en Côte d'Ivoire, où l'élu des Ivoiriens, Laurent Gbagbo, lâché, vilipendé, voire lynché par « ses amis socialistes », ou devrait-on dire « ses camarades socialistes », a été déporté à La Haye ! Ces dirigeants au service de la France contre les peuples africains sont heureux de s'asseoir à la table des maîtres, en cette fin d'année, pour... pour parler de « la sécurité sur le continent africain ». Le pyromane est plus sûr de réussir son coup lorsque rien de l'espace de son action ne lui est caché ! Comme le cocu qui trace les contours de sa vie avec l'amant de sa femme, qui lui voue une amitié hypocrite, et contrôle de ce fait tous ses mouvements, les dirigeants africains vont déballer devant « la grande amie » tout sur « la sécurité sur le continent africain » ! Ainsi, la chère amie pourra, plus tranquillement encore, continuer de semer la chienlit quand et comme elle le voudra, pour ensuite venir jouer les pompiers. Toutefois, connaissant l'incurie de la plupart de ces dirigeants fantoches, on est tenté de se demander si les dirigeants invités à la table de leurs maîtres vont simplement écouter et prendre leurs ordres ou s'ils parleront, eux, de sécurité et de quelle sécurité ! Evidemment, avec les systèmes de défense « made in France » (équipement et technique) imposés aux Africains francophones, il n'est pas difficile de comprendre la duperie, quand on voit, tout le temps et depuis toujours, l'incapacité patente des armées africaines. Au demeurant, les dirigeants qui doivent parler à ce conclave au nom des Africains sont des eunuques ; et un eunuque n'a de rôle que d'exécuter, de surveiller sans constituer aucun risque, le bien de son maître ! Aussi, n'ya-t-il rien de positif pour l'Afrique à attendre de cette réunion ! Et c'est le peuple africain, par centaines de millions qui, de générations en générations, continuera encore de pâtir de la détestable amitié entre la France et l'Afrique !