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Blocage pétrolier et instabilité politique: la Libye s'enfonce dans la crise (AFP)

par AFP 10 Janvier 2014, 13:41 Libye Cyrénaïque Sécession Balkanisation Pétrole

Blocage pétrolier et instabilité politique: la Libye s'enfonce dans la crise (AFP)
Blocage pétrolier et instabilité politique: la Libye s'enfonce dans la crise
AFP

TRIPOLI, 10 janvier 2014 (AFP) - La Libye s'enfonce dans une crise économique et politique sans précédent, après l'échec des autorités à lever le blocage des principaux terminaux pétroliers du pays par des autonomistes et la mobilisation de partis politiques pour faire tomber le gouvernement.

Des gardes des installations pétrolières bloquent depuis fin juillet trois ports pétroliers dans l'Est libyen, provoquant une chute de la production de pétrole à 250.000 barils/jour, contre près de 1,5 million b/j avant le début de ce mouvement.

Ce riche pays pétrolier dépend exclusivement de ses revenus d'hydrocarbures qui représentent plus de 96% de son Produit intérieur brut.

Les pertes occasionnées par la crise sont de plus de 9 milliards de dollars, selon les dernières estimations du ministère du Pétrole.

"La situation devient de plus en plus critique. Le gouvernement risque de recourir à des prêts pour pouvoir honorer ses engagements", a averti le représentant d'une institution financière internationale en poste à Tripoli.

Initialement, les protestataires -des hommes lourdement armés- accusaient le gouvernement de corruption, évoquant des malversations sur les quantités de brut chargées sur les pétroliers.

Tout en réfutant ces accusations, le gouvernement central avait annoncé l'ouverture d'une enquête.

Mais cette initiative n'a pas satisfait les protestataires qui ont rapidement affiché leurs véritables intentions en réclamant l'autonomie de leur région, la Cyrénaïque, dans le cadre d'un système fédéral.

Leur chef, Ibrahim Jodhrane, s'était d'ailleurs autoproclamé en août président d'un "bureau politique de la Cyrénaïque", avant d'annoncer en octobre la formation d'un gouvernement local.

'Option militaire'?

Le Premier ministre Ali Zeidan a refusé de négocier avec ce gouvernement autoproclamé, considéré par Tripoli comme "illégal", tout en donnant son feu vert à des médiations du Congrès général national (CGN, Parlement) et de tribus.

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