/image%2F0780719%2F20140122%2Fob_197146_centrafrique-refugies.jpeg)
Centrafrique : Bangui replonge dans la violence avant l'investiture de Catherine Samba-Panza JAI
Des incidents meurtriers ont eu lieu entre mardi et mercredi à Bangui. Un bilan provisoire fait état d'au moins 7 morts.
La nouvelle présidente de la transition, Catherine Samba-Panza, qui a fait de la lutte contre les groupes armés sa priorité, sait à quoi s'en tenir. Une série d'incidents et d'échanges de tirs ont fait au moins 6 morts entre mardi 21 et mercredi 22 janvier à Bangui.
Tout a commencé dans la périphérie de la capitale centrafricaine près du PK11 (point kilométrique 11) où se trouve un des sites de cantonnement des ex-Séléka. Vers 20h, des anciens rebelles qui s'étaient éloignés de leur camp ont "délibérément" visé une patrouille française d'un tir de RPG, selon une source sécuritaire. Les soldats de la force Sangaris ont alors riposté, forçant les ex-Séléka à regagner leur base.
Au même moment dans le 7e arrondissement de la capitale, des jeunes du quartier de Ngaragba se sont révoltés contre le harcèlement d'éléments de l'ex-Séléka cantonnés au camp Kassaï, située à proximité de la prison centrale, à quelques centaines de mètres du domicile de Catherine Samba-Panza.
Ces anciens rebelles, apparentés à la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix (CPJP, un des groupes qui formait le socle de la Séléka), profiteraient du couvre-feu pour persécuter les populations, quand ils ne tentent pas de dérober les armes des trois éléments de la gendarmerie qui gardent la prison. Les heurts avec les jeunes auraient alors fait au moins deux morts...
Lire la suite