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"Les rancunes communautaires ne semblent pas baisser, au contraire. Les combats du jour de Noël ont encore semé un peu plus la panique. Désormais, la moitié des habitants de Bangui sont réfugiés loin de chez eux, d'après les organisations humanitaires. Le camp improvisé de l'aéroport, qui ne comptait «que» 55.000 personnes le 23 décembre, en abriterait aujourd'hui plus de 100.000, selon les estimations de Médecins sans frontières" (Le FigaroÀ Bangui, dans la fièvre des règlements de comptes)
"Nous sommes témoins d'un niveau de violence sans précédent contre les enfants. De plus en plus d'enfants sont recrutés dans les groupes armés et ils sont également les cibles directes d'atroces représailles", a déclaré Souleymane Diabaté, le représentant de l'UNICEF en RCA. (Xinhua, Centrafrique: les enfants victimes des conflits )
La violence ne cesse de s'aggraver à Bangui depuis l'annonce de l'intervention française le 5 décembre. Après Amnesty International [1], même le quotidien Le Monde [2] le reconnait en écrivant "Bangui, ensanglantée par les tueries depuis le 5 décembre, craint surtout les attaques contre la population, menées soit par des partisans de l'ex-Séléka au pouvoir contre des chrétiens, soit par des miliciens rebelles « anti-balaka » contre des musulmans "[2]. Xinhua [3] fait état de dizaines de tués hier suite à un affrontement entre anti-Balak et Séléka. Le "chef de guerre" Hollande après avoir plus que tacitement soutenu les Séléka en mars 2013 est en train d'essayer d'éteindre l'incendie qu'il a contribué à allumer mais en éteignant celui-ci avec de l'huile.
Effectivement, les anti-Balaka pensant (à tort ou à raison) que la France allait désarmer exclusivement les Séléka, ont repris l'offensive entraînant massacres et en retour des représailles de grande ampleur de la part des milices du pouvoir Séléka au coeur de Bangui. Tandis que dans le reste du Centrafrique auquel l'armée française n'a que peu accès, on peut craindre le pire. Aucun média ne témoigne du carnage qui est en train de se réaliser dans le reste du Centrafrique.
L'attention est polarisée sur Bangui. Selon Amnesty [1], depuis l'intervention française, un millier de personnes ont été tuées le 5 et le 6 décembre rien que dans la capitale mais qu'en est-il dans le reste du Centrafrique ?
A présent ce sont les enfants qui sont délibérément visés par les violences.
« Avant, les enfants étaient des victimes collatérales, maintenant, certains sont directement visés », constate Ombretta Pasotti, coordinatrice de l’ONG Emergency à l’hôpital pédiatrique de Bangui, qui reçoit les premières victimes de la crise centrafricaine. (AFP,[4]). Selon l'Unicef, (voir article de Xinhua [5] plus bas), Les attaques contre les enfants ont franchi un nouveau seuil avec au moins deux enfants décapités et l'un d'entre eux mutilé, dans le contexte de violence qui frappe Bangui, la capitale de la République centrafricaine (RCA) depuis le début du mois de décembre : ""Nous sommes témoins d'un niveau de violence sans précédent contre les enfants. De plus en plus d'enfants sont recrutés dans les groupes armés et ils sont également les cibles directes d'atroces représailles", a déclaré Souleymane Diabaté, le représentant de l'UNICEF en RCA[5].
Sources : 1. AFP Un millier de morts depuis le 5 décembre selon Amnesty 2. Le Monde Nouvelle nuit de violences et de terreur dans les rues de Bangui 3. XinhuaCentrafrique : Une vingtaine de morts dans une attaque d'anti-Balakas contre les ex-rebelles de la Séléka 4. AFP,En Centrafrique, les enfants délibérément visés par les violences 5. Xinhua Centrafrique: les enfants victimes des conflits Lire aussi : - Centrafrique. L'annonce de l'intervention militaire française a-t-elle attisé les conflits interreligieux ? Au moins 1000 morts le 5 et le 6 décembre selon Amnesty - Exclusif : comment la France a soutenu la Séléka en Centrafrique
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Centrafrique: les enfants victimes des conflits Par Source: Xinhua - 31/12/2013 Selon l’Unicef, les attaques contre les enfants ont franchi un nouveau seuil avec au moins deux enfants décapités et l'un d'entre eux mutilé Les attaques contre les enfants ont franchi un nouveau seuil avec au moins deux enfants décapités et l'un d'entre eux mutilé, dans le contexte de violence qui frappe Bangui, la capitale de la République centrafricaine (RCA) depuis le début du mois de décembre, a affirmé une source de l'UNICEF. "Nous sommes témoins d'un niveau de violence sans précédent contre les enfants. De plus en plus d'enfants sont recrutés dans les groupes armés et ils sont également les cibles directes d'atroces représailles", a déclaré Souleymane Diabaté, le représentant de l'UNICEF en RCA. Un enfant sur les décombres de sa maison à Birao, dans le Nord de la Centrafrique! L'UNICEF et ses partenaires ont corroboré les meurtres d'au moins 16 enfants et les blessures de 60 autres depuis le début des violences à Bangui le 5 décembre. "Les attaques ciblées contre les enfants sont une violation du droit humanitaire international et des droits de l'Homme et elles doivent cesser immédiatement. Des actions concrètes sont maintenant nécessaires pour empêcher les violences contre les enfants", a ajouté Souleymane Diabaté. Quelque 370 000 personnes, soit près de la moitié de la population de Bangui, se sont déplacées dans des dizaines de sites de déplacement à travers la capitale au cours des trois dernières semaines. Environ 785 000 personnes se sont déplacées à l'intérieur du pays depuis le début des violences, il y a un peu plus d'un an. L'UNICEF intensifie ses interventions auprès des communautés déplacées, comme l'approvisionnement en eau potable, en matériel d'assainisse